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aaber
30 abonnés
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4,0
Publiée le 16 juillet 2008
Une jolie plongée sur l'hégémonie de la radio comme support média dans les années 40 et des souvenirs qu'il put engendrer ! Plaisant ! Maurice, Joyce, tu crois qu'il sévit encore sur une antenne ?
Je n'avais vu de Woody Allen que la parenthèse londonienne, la comédie Scoop et les drames Match Point et Le Rêve De Cassandre. Alors, quand j'ai eu l'occasion de voir une de ses comédies new-yorkaises, ayant vraiment apprécié le peu de son œuvre que j'ai vu, je me suis jeté sur l'occasion. Comme en plus, il y a le génie Seth Green dans le rôle de l'alter ego de Woody Allen, tout était là pour me plaire.
L'interprétation est excellente, Seth Green bien sûr, Julie Kavner, Dianne Wiest, Josh Mostel, Michael Tucker et Kenneth Mars sont tout à fait excellents, alors que Mia Farrow surjoue tout le temps, ce qui en devient ennuyeux étant donné que le film tourne souvent autour de son personnage. La reconstitution d'époque, à défaut de pouvoir vérifier si elle est juste, est impressionnante de réalisme. Le film est drôle, sympathique et surtout vraiment passionnant sur une heure avant de traîner un petit peu en longueur quand même vers la fin. Mais on s'y amuse bien, la musique est vraiment dans le ton, sympathique et entraînante.
On passe un bon moment et c'est ce qu'on demandait. On notera les apparitions de William H. Macy et Jeff Daniels.
W.Allen évite l'écueil du film-hommage sirupeux pour réaliser une oeuvre assez romantique, pleine de personnages sympathiques dont les frasques forment un ensemble plutôt ravissant.
L’un des meilleurs films de Woody Allen. Très drôle et qui ne se prend pas la tête. Des souvenirs de Woody qui sont une succession de sketchs mais ayant comme fil conducteur la famille du narrateur. Et justement, le narrateur est vraiment le bienvenue dans ce film qui grâce a lui devient comme un film souvenir.
Réalisée en 1987, cette œuvre, bien que mineure dans la filmographie de Woody Allen, n’en demeure pas moins attachante. L’auteur nous plonge avec nostalgie dans le New York des années 1930. La succession de scènes ayant pour point commun la présence de la radio se laisse regarder avec plaisir. C’est en grande partie lié à l’humour subtil qui accompagne les 90 minutes de cette comédie légère. Bref, un bel hommage aux ondes hertziennes malgré une certaine cacophonie.
4 517 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 21 juin 2021
Radio Days offre au public une fausse nostalgie et ce confort rend ironiquement le film peu mémorable. Il y a trop d'intrigues secondaires et de personnages secondaires qui peuvent être l'autre cause de cette faiblesse. Radio Days s'adresse aux personnes âgées celles qui sont plus âgées que les baby-boomers. Si c'est un film humoristique cet humour m'échappe car dans la plupart des cas l'humour est de mauvais goût. Si c'était ça la vie au bon vieux temps de la radio alors je suis content d'avoir raté ça car j'ai trouvé le film ennuyeux. Peut-être que si j'avais vécu cette époque j'aurais pu apprécier le film. Dans l'ensemble les costumes et les accessoires étaient fidèles à l'époque (je suppose). Mais ce film m'a endormi et j'ai eu du mal à rester éveillé...
Ah la là ça c’est du classique de Woody Allen, le film est drôle et agréable à regarder, on y suit la manière dont les gens vivent avec la radio, on y ressent la nostalgie qu’avait Woody Allen pour cet époque des années 30. Un film intéressant et drôle. A voir
Tout juste après l’excellent Hannah et ses sœurs, Woody Allen revient à la nostalgie qui a fait son succès avec La rose pourpre du Caire. Cette fois, il ne rend pas hommage au cinéma, mais à la radio à travers de nombreuses saynètes qui ont un principal défaut, celui de n’avoir aucun vrai fil conducteur hormis le fameux média. On retrouve donc ici le style de celui qui enchaînait les gags et les petites histoires drôles et amusantes au début de sa carrière. Certains passages font sourire, d’autres émeuvent, mais tout ceci manque de liant et le réalisateur arrive à nous lasser et même à nous ennuyer à quelques reprises. Radio Days est soutenu par une belle reconstitution des années 30-40, mais tout ceci ne dépasse jamais vraiment le stade de la nostalgie béate et de l'anecdotique. Bref, il s’agit d’un Woody fort sympathique, mais quelque peu mineur dans sa riche filmographie.
Un hommage autobiographique aux beaux jours de la radio dans les années 30. Woody Allen raconte son enfance bercée par la radio avec un scénario riche en détails et une mise en scène parfaite. La voie-off qui accompagne tout le film ainsi que les superbes décors donnent un ton touchant et nostalgique à "Radio Days" qui ferait presque passer le film pour un conte. Un hommage touchant à une époque révolue, un des meilleurs films de Woody Allen.
Film complémentaire de la Rose pourpre du Caire. Radio Days lui est légèrement supérieur. On retrouve dans les deux films une description de l'Amérique des années 30-40 et une profonde nostalgie. Radio Days est en revanche nettement plus auto-biographique. La narration de ce film est totalement destructurée multipliant à l'infini les personnages et les anecdotes, un peu comme lorsque l'on discute entre amis du passé et que chaque souvenir évoqué en fait remonter de nouveaux à la surface. Allen, qui n'apparait pas lui-même dans le film mais est joué enfant par un jeune acteur, mène d'ailleurs la narration par la voix off et n'hésite pas à revenir à un personnage laissé de côté pendant 30 minutes, comme si un souvenir venait juste de lui revenir et qu'il s'agissait d'une discution entre lui et nous. Film étonnament joyeux, presque euphorique pour un Woody Allen, où tous les acteurs allenien viennent faire une apparition (Danny Aiello, Tony Roberts, Diane Keaton). Le film se termine néanmoins par une touche de profonde mélancolie. Très beau film.
Une comédie trés sympathique et légére qui nous plonge de la qutidien d'une famille juif américaine pendant les années 40. Le parallel fait entre les moeurs de l'époque et la radio est trés sympa et contribu à l'atmosphére du film.
Du bon Woody Allen. Sans être du niveau de Banana ou Zelig ce petit film est tout de même bien drôle pour celui qui saura bien l'appréhender. De l'humour "juif" à la sauce Woody avec sa célèbre façon de raconter ses histoires. Il y ajoute toute sa satire et sa critique d'une époque ou la frontière entre radio et propagande était assez mince. Heureusement la famille nous accompagnant dans le film est toujours là pour nous montrer un certain recul vis à vis de ces émissions de radio loufoques qui parfois déteignent sur leur auditeurs. Tient, il me semble que ça n'a finalement pas trop changé aujourd'hui !
Année 30, La radio est devenue incontournable dans les foyers Américains. D'abord pour se divertir musicalement puis pour s'informer, ce film retrace anecdotes après anecdotes une famille ordinaire qui suit les émissions et la montée en puissance de la radiophonie.
Allen, signe en 1987, un film charmant et nostalgique retraçant différentes périodes de la radio du début des années 30 jusqu'à la Seconde guerre mondiale. Habitué au film romance, dramatique avec lui, ici il nous fait déguster un autre genre celui de la fresque historique et comique sur l'un des médias toujours populaires de nos jours.
Passionnant, libertaire et drôle on y découvre une mise en scène somptueuse, magique faite d'une succession de belles images, photographies, des plans larges soigneusement montés (rappelant similairement son œuvre : La rose pourpre du Caire réalisée deux ans auparavant en 1985).
Une musique envoutante et une voix-off accompagne également le tout savoureusement avec un panel d'acteurs talentueux : Dianne Wiest, Jeff Daniels, Seth Green, Mia Farrow ou encore Julie Kavner.
Le comique prend le dessus spoiler: on pense à la scène d'ouverture totalement inimaginable et hilarante avec ces deux cambrioleurs se retrouvant en direct à la radio ou au moment ou l'on retrouve ces deux personnes coincées sur le haut du toit du restaurant mais aussi l'émotion qui s'installe progressivement avec la scène de fermeture spoiler: Béa chantant pour cette nouvelle année 1945 marquant un changement de la radio et clôt une période amer
Allen offre une fresque légère, humoristique et pleine de réussite. Une reconstitution qui nous émerveille et divertit mais aussi l'un de ces plus beaux films. A voir vraiment !
Le film est un entrelacement de petites saynètes, mêlant les souvenirs d'un enfant et les tribulations de certains animateurs de cette radio qu'il aimait tant écouter.
Woody Allen est ici très tendre avec ses personnages, qui sont souvent attachants: le père, qui se présente comme un homme d'affaires, est en fait chauffeur de taxi, mais n'ose pas le dire à son fils, qui a pourtant repéré depuis longtemps qu'il accumulait les coups foireux. La tante, éternelle célibataire, qui accumule les déceptions sentimentales. Ou encore la mère, qui donne à sa soeur une leçon de réalisme amoureux. Les souvenirs des bêtises et des émois du narrateur donnent aussi lieu à des scènes amusantes ou touchantes. Certes, le scénario est un peu décousu (on ne comprend pas très bien l'importance donnée au personnage de Mia Farrow, qui arrive ici comme un cheveu sur la soupe), mais l'atmosphère globale de nostalgie assumée fait de ce film un très agréable moment de cinéma.