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Un visiteur
3,0
Publiée le 11 janvier 2012
Après avoir signé un chef d'oeuvre sur la magie du cinéma avec "La Rose Pourpre du Caire" (son meilleur film), Allen a entrepris de faire de même avec la radio des années 40, et par conséquent, sur certains aspects de son enfance. Narrateur bavard de "Radio Days" mais n’apparaissant pas à l'écran, Woody Allen prête sa voix à Jo, un homme qui se souvient de son enfance, et joué par un tout jeune Seth Green. On y retrouve bon nombre d'acteurs favoris d'Allen, de Mia Farrow (absolument insupportable dans ce film, probablement celui de leur collaboration où sa présence au casting est la plus aberrante) à Dianne Wiest (excellente en tante Bea) en passant par Julie Kavner ou un caméo de Diane Keaton. Malgré le plaisir évident qu'Allen a pris à faire ce film (c'est selon lui un de ses meilleurs, comme quoi on est rarement bons pour se juger soi-même), "Radio Days" est totalement décousu et n'est qu'un enchaînement de saynètes sans lien entre elles et qui reviennent au narrateur/réalisateur (qui sont ici très proches) au bon vouloir de sa mémoire et de son envie. Le film est enlevé, énergique, parfois drôle, souvent nostalgique, confus et anecdotique car construit sous forme d'anecdotes. Sympathique mais pas inoubliable.
Un véritable bain de jouvence nostalgique que Radio Days pour Woody Allen ! Sur fond de jazz, le cinéaste se replonge dans ses souvenirs d'enfance et dresse un portrait haut en couleurs (et quelles couleurs !) d'une famille juive new-yorkaise des années 30-40. A travers les yeux d'un jeune garçon (et par l'intermédiaire d'une voix-off signée Woody en personne), le spectateur est invité à prendre place dans une véritable machine à voyager dans le temps. Woody Allen évoque ses souvenirs, souvent pittoresques, des grandes heures de la radio quelques semaines avant la seconde guerre mondiale, radio qui a joué un rôle privilégié dans la vie de millions d'américains à l'époque. Le jeune Joe évoque ses premières émotions, ses farces, ses plus grands souvenirs souvent liés à une chanson, à une émission de radio comme son premier amour déçu. On se laisse dès la première scène (géniale scène de cambriolage) porter par les sublimes et mythiques mélodie de Glenn Miller à Cole Porter en passant par l'éternel Tico, Tico. Woody Allen est nostalgique de cette période où les familles étaient unies et non pas scotchées devant la télévision. Le jeune Joe/Woody découvre le monde à travers la radio ainsi que le jazz, musique qui allait le bercer durant toute sa vie. La réalisation est très élégante, les travellings superbes, la reconstitution de l'âge d'or de la radio sublime. Woody Allen atteint la perfection à travers sa distribution toujours aussi impressionnante, de Mia Farrow en passant par le jeune Seth Green, Diane Keaton, Jeff Daniels...un véritable festival de couleurs, de costumes, de merveilleux décors. Le film passe habilement du rire (on rit vraiment beaucoup) à l'émotion sans oublier une aura romantique toujours présente. La famille tient évidemment la place centrale de Radio Days. Famille nombreuse unie et hétéroclite mais ayant chacun un lien privilégié avec la radio. C'est avec le coeur gros et le sourire permanent qu'on évoque Radio Days, véritable chef d'oeuvre.
Après l'hommage à la magie du cinéma de sa Rose pourpre du Caire, Woody Allen y allait de sa révérence au monde de la radio, dans un histoire attachée au quotidien de sa famille et de son enfance, situé au coeur des années 30 ou petites joies et vrais peines sont (aussi) ponctués par le transistor. Le fil conducteur est parfois fragile pour passionner auquel s'ajoute une voix off trop envahissante et la présence du boulet de Allen, Mia Farrow, catastrophique. Cependant, en plus de l'écriture, la mise en scène, on ne le souligne jamais assez chez Allen, s'avère élégante et légère et permet au spectateur de passer un bon moment. Nostalgique, mélancolique (trop) et fantaisiste.
Radio Days (1987) fait partie de ces films considérés comme le sommet de la période Woody Allen-Mia Farrow avec La Rose Pourpre du Caire ou Hannah et ses Soeurs. Et pourtant, je dois avouer que Mia Farrow n'est pas la muse de Woody Allen que je préfère. Sa voix aigrelette me fait parfois regretter la douceur de Diane Keaton ou me fait dire que Scarlett Johansson est bien plus "inspirante", bien que je reconnaisse qu'elle est une grande actrice. C'est donc pourquoi je pense que la période 1982-1992 (de Comédie érotique d'une nuit d'été à Maris et Femmes) n'égale pas celle de 1972-1979. Pour autant, Radio Days reste un très bon film, empreint d'une certaine mélancolie, inscrit dans une période nostalgique (celle de Broadway Danny Rose ou de La Rose Pourpre du Caire) du cinéaste qui semble avoir pris une certaine distance avec la folie de ses débuts. Cette maturité trouve sa consécration dans cette évocation (fictive certes mais aux relents autobiographiques) de l'enfance du cinéaste en 1943. Le film offre également une peinture de la société américaine de l'époque, où la radio était alors ce qu'est la télévision aujourd'hui. En 1943, la guerre n'est pas encore tout à fait dans la tête de l'Américain moyen qui préfère entendre les crooners, les sagas fictives et les canulars (celui du film rappelle étrangement celui d'Orson Welles). Film à sketchs avec un fil conducteur comme les aime Woody Allen, Radio Days évoque une autre époque, celle du star-system, des prémisses de la consommation de masse et de l'émergence du communisme. Cette peinture d'une famille juive modeste, tendre, drôle et délicieusement surannée offre une vision plus aigre-douce du cinéma d'un cinéaste juif qui ne s'assagit pas mais qui commence à jeter un regard plus profond encore sur son passé. Robert Altman semble s'en être inspiré pour son ultime film, The Last Show. Quoiqu'il en soit, même si c'est un film mineur dans son immense filmographie, Radio Days reste un moment de cinéma très agréable.
Un très bon film. A l'image de woody Allen, il ne ressemble à rien d'autre connu. Chaque sequence est parfaitement maitrisée et les acteurs tous autant qu'ils sont sont excellents, à l'image de Dianne Wiest et Mia Farrow. De plus, c'est un excellent film au niveau éducatif, l'ayant moi-même étudié en cours d'anglais.
Un Woody Allen mineur, bien que parfois très drôle et surtout rythmé par la présence quasiment constante de la musique. Radio Days est donc avant tout un film musical, mais aussi quelque peu bancal ( je veux parler de la structure diégétique du film: on passe de façon incohérente des souvenirs d'enfance du réalisateur aux incidents de Mia Farrow. Ainsi, Radio Days est un film un tantinet mal construit, ou du moins bizarrement construit ). En revanche, l'interprétation est excellente et le film est plutôt bien réalisé ( mais un brin convenu ). L'idée de départ est très intéressante: faire d'une radio le personnage principal d'un film est une idée plutôt incomparable et atypique, et la musique ( que ce soit In The Mood de Glen Miller, un morceau de tango ou encore une chanson d'avant-guerre... ) joue un rôle à part entière dans la famille juive de Woody Allen. Au bout du compte, Radio Days déroute plus qu'il n'impressionne, et l'on n'a parfois du mal à suivre les différentes histoires ( faute d'un montage baclé ? ). Allez Woody, on ne t'en veut pas, car tu t'es bien rattrapé avec Alice et Crimes et Délits...
Encore un film excellent de la part de Woody Allen dans lequel on retrouve une fois de plus Mia Farrow, absolument épatante dans ce rôle ... Une ambiance légère et envoutante, avec un petit air nostalgique absolument charmant, tout cela au rythme d'une bande-originale très agréable et d'une mise en scène de grande qualité...
Des anecdotes autour de la radio. Cet objet du quotidien de New York des années trente. Amusant et sans prétention comme cette dame qui écoute un ventriloque à la radio !!!!!! C'est un film plutôt réjouissant et qui dresse un portrait nostalgique d'une époque où enfant (Woody Allen lui-même je suppose), les émotions sont avant-tout sensorielles et en cela la radio qui véhicule toutes sortes sorte de fantasmes car s'adressant purement à l'imagination est une invention formidable. Un bon moment
Un bon Woody Allen quoique un peu moyen. Il y a toujours ce sens de la réplique que j'affectionne particulièrement chez, l'histoire est bien construite, au niveau du scénario c'est très bien écrit comme à son habitude. Par contre je suis beaucoup moins emballé par le jeu des acteurs qui ne semblent pas vraiment investit dans le film hormis les enfants peut-être qui apporte un peu de frais. Est ce une bonne idée de donner des lunette de soleil à l'actrice principale durant toute la durée du film ? On le voit donc pas, ce qui est frustrant et cela lui donne un air de diva je m'en foutitste qui fout son personnage en l'air. Alors je sais qu'elle joue deux rôles dans le film mais comme je l'est dis l'ensemble des acteurs ne m'ont pas vraiment emballés. Et puis c'est un peu du surchauffé de Woody Allen que l'on à la. C'est vieux thème sont présent mais j'ai l'impression qu'il se répète un peu. Donc, rien d'original si ce n'est la forme et le sens du verbe qui fait passer la pilule. Le thème de la radio était un sujet intéressant mais je trouve qu'il ne l'a pas exploité au mieux. Un Woody pour les fans donc.
Woody Allen égraine des souvenirs d'enfance dans une comédie nostalgique où il n'apparait pas mais qu'il commente en voix off d'un bout à l'autre. A cette chronique d'une famille juive dans l'Amérique des années 40, Allen associe un phénomène social et populaire qui n'est pas moins pittoresque: la radio. La radio, pour la place qu'elle occupe dans chaque foyer américain, la radio, en tant que moyen moderne-il n'est jamais question ici de cinéma- d'ouverture sur le monde. Ainsi le cinéaste se partage entre un récit familial plein d'humour, où l'on découvre pêle-mêle la clan du petit Joe, et ses ses souvenirs radiophoniques (parmi lesquels le fameux canular et débarquement de Martiens selon Orson Welles). "Radio days" est composé d'une foultitude d'anecdotes cocasses, autobiographiques pour la plupart, revues sur le mode de la dérision ou rattachées à la carrière radiophonique d'une jeune femme un peu gourde (Mia Farrow, dans un rôle qui n'est pas sans rappeler celui de la savoureuse Jean Hagen dans "Chantons sous la pluie"). Les formules de Woody Allen sont irrésistibles sans qu'elles occultent l'élégance de la reconstitution d'époque.
Woody Allen retourne à ces films expérimental et réussit de jolies choses dans le foutoir général de ses émotions qu'il nous fait partager. Quelques largesses et de moment solitude appréciable, un petit film sympathique.
un film foisonnant de dialogues drôles et surtout un travail très intelligent sur la nostalgie en rapport avec la radio, média roi des années 40. On en retient pas énormément de choses mais l'ambiance est excellente.
Woody Allen signe ce film qui ressemble presque à un Altman en moins étoffé (même si les films auxquels je pense, Short Cuts, The Player etc... ont 5-6 ans de moins que Radio Days) dans lequel évolue le jeune Seth Green (doué pour son âge) qui parsème son récit d'anecdotes drôles. La troupe excelle et la mise en scène est bonne, malgré tout un manque de dynamisme subsiste et empêche de rentrer totalement dans le film d'autant plus que le récit est assez décousu. Le film reste relativement bon mais j'ai quelques réserves.
Radio Days est plus une succession de scénettes autour de personnages dans les années 1940 tous plus ou moins liés à la radio qu'une véritable histoire construite. On y retrouve bien sûr tout le style de Woody Allen avec ses personnages typiques et ses tics de dialogues et de réalisation (l'humour sur la religion juive entre autre) Le réalisateur se permet même, en plus de l'approche autobiographique (il est le narrateur qui raconte son enfance) une point de nostalgie sur le temps qui passe finement amenée Sympathique !