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Votre avis sur Space Cowboys ?
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Un fringuant quatuor d'astronautes, dont la moyenne d'âge frôle les 70 ans, se prépare pour une expédition spatiale afin de réparer un satellite de communication russe à la dérive. Clint Eastwood continue dans la lignée de"La Relève", de "Les pleins pouvoirs" ou encore de "Impitoyable". Il explore une nouvelle fois sa propre légende pour montrer aux jeunes cons que l'heure de la retraite est loin d'avoir sonné. Autour de lui on retrouve James Garner en pasteur tatoué adepte du juron, Donald Sutherland en dragueur myope et Tommy Lee Jones en pilote fou et rancunier. Un quartet d'acteur qui constitue le principal argument du film et dont la jubilation non feinte est communicative. Sans doute bien conscient que le postulat de son scénario est complètement débile Eastwood déroule son film avec la légèreté de rigueur au cours de séances d'entrainement joliment décalées. Jogging à 2 km/h, concours de virilité plein d'arthrose, dos qui se bloque, vue qui se bouche... le film ne cherche pas à savoir si les vieux vont y arriver mais à montrer que les jeunes ont du mal à suivre. Les clichés du genre sont détournés en mode gériatrique. Le poil gris mais l'oeil vif. Les traits fripés mais le verbe haut. L'andropause n'est définitivement pas passée par là et nos 4 trublions se révèlent aussi attachants que drôles.
Oui mais voilà, amuser la galerie c'est bien mais il ne faut pas oublier la raison de tout ceci : décoller et franchir la mésosphère. Rencontrer l'Espace, cette maîtresse qui semble attendre depuis 40 ans le retour de ses vigoureux amants. Le plus dur semble fait : nous faire croire à des pensionnaires d'une maison de retraire aux commandes d'une navette spatiale.
Sûr de sa force le film change alors d'orientation pour nous proposer une expédition spatiale tout ce qu'il y a de plus sérieuse.
La revendication potache et bon enfant oublie alors son ironie et se jette à corps perdu dans un premier degré embarrassant.
Le monde libre est en danger et nos 4 héros sur le tard sont là pour le sauver. C'est alors qu'on se rappelle que Clint Eastwood est aussi le réalisateur de "Firefox" dont les relents de guerre froide viennent envahir la seconde moitié du métrage. Le film applique alors à la lettre le petit manuel du héros américain de base, brave mais un peu con. Tout y passe : trahison subite, dépassement de soi, bon sentiments, avaries critiques, manœuvres désespérées et sacrifice poignant.
Le film se fait de plus en plus idiot à mesure qu'il avance. La mise en scène se cantonnant au poncifs du genre entrecoupés de moment spectaculaires mais assez vite ridicules. Le rythme s'alourdit en même temps que le ton se fait plus grave. Les vannes disparaissent et on se retrouvent avec des gros plans sur le personnel stressé de la salle de contrôle priant pour la réussite de cette mission désormais suicide.
L'intérêt s'effondre, le film avec lui.
Alors que le film avait tout pour être un divertissement sympathique et léger, il se vautre en jouant la carte du blockbuster premier degré au cours d'un virage effroyablement mal maîtrisé. Reste une première partie irrévérencieuse et rafraîchissante, un point de départ qui aurait mérité un meilleur développement.
Oui mais voilà, amuser la galerie c'est bien mais il ne faut pas oublier la raison de tout ceci : décoller et franchir la mésosphère. Rencontrer l'Espace, cette maîtresse qui semble attendre depuis 40 ans le retour de ses vigoureux amants. Le plus dur semble fait : nous faire croire à des pensionnaires d'une maison de retraire aux commandes d'une navette spatiale.
Sûr de sa force le film change alors d'orientation pour nous proposer une expédition spatiale tout ce qu'il y a de plus sérieuse.
La revendication potache et bon enfant oublie alors son ironie et se jette à corps perdu dans un premier degré embarrassant.
Le monde libre est en danger et nos 4 héros sur le tard sont là pour le sauver. C'est alors qu'on se rappelle que Clint Eastwood est aussi le réalisateur de "Firefox" dont les relents de guerre froide viennent envahir la seconde moitié du métrage. Le film applique alors à la lettre le petit manuel du héros américain de base, brave mais un peu con. Tout y passe : trahison subite, dépassement de soi, bon sentiments, avaries critiques, manœuvres désespérées et sacrifice poignant.
Le film se fait de plus en plus idiot à mesure qu'il avance. La mise en scène se cantonnant au poncifs du genre entrecoupés de moment spectaculaires mais assez vite ridicules. Le rythme s'alourdit en même temps que le ton se fait plus grave. Les vannes disparaissent et on se retrouvent avec des gros plans sur le personnel stressé de la salle de contrôle priant pour la réussite de cette mission désormais suicide.
L'intérêt s'effondre, le film avec lui.
Alors que le film avait tout pour être un divertissement sympathique et léger, il se vautre en jouant la carte du blockbuster premier degré au cours d'un virage effroyablement mal maîtrisé. Reste une première partie irrévérencieuse et rafraîchissante, un point de départ qui aurait mérité un meilleur développement.
Comédie méta s'appuyant sur un casting quatre étoiles, "Space cowboys" est clairement un Eastwood mineur mais cela ne veut pas pour autant dire que c'est un mauvais film. Eastwood le met en scène avec beaucoup de second degré, faisant preuve d'une auto-dérision bien sentie tout en jouant sur la nostalgie des spectateur à voir toutes ces vielles star du grand écran réunies dans un même film. A ce titre, la première partie du film est sans aucun doute la plus aboutie dans la mesure où le long-métrage s'assume pleinement comme une comédie en multipliant les scènes cocasses et les joutes verbales jouissives (notamment entre Eastwood et Tommy Lee Jones). Il est vraiment dommage que le film adopte un ton plus sérieux dans sa deuxième partie, virant presque au mélo-dramatique, puisqu'il perd alors grandement en crédibilité ainsi qu'en intérêt et frôle même le ridicule. Il est indéniable que "Space cowboys" fait pâle figure à côté des grandes oeuvres de Eastwood mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce film gentillet et feel-good.
Cinememories
Loin de le trouver dans cette situation, Clint Eastwood n’hésite pourtant pas à s’investir dans des genres pour le grand public. La dualité entre l’humour ironique et le thème du vieillissement est d’un équilibre qu’il maîtrise haut la main. Il ne réinvente donc pas le genre et préfère insérer son style aussi subtil que divertissant, pour tous les âges.
On ne change donc pas une équipe qui gagne et le défi est de réintégrer quatre astronautes qui méritent leur sortie dans l’espace. Frank Corvin (Clint Eastwood), William Hawkins (Tommy Lee Jones), Jerry O'Neill (Donald Sutherland) et Tank Sullivan (James Garner) forment cette équipe, parfois dépassée par les fourberies de la jeunesse, mais toujours efficace dans leur domaine respectif. On les confronte souvent au handicap physique qui les accompagne, mais le cœur reste intact. L’amour de l’ancien inculque la nostalgie et on se recolle avec un passé à qui on doit tout. Dans le monde contemporain, la forme et l’esthétique connote une valeur hypocrite de la société. On cherche à laisser de la visibilité à la jeunesse, moteur et espoir d’un avenir certain. Ce qui encourage l’extinction de héros, ainsi que de pères de ces nouvelles technologies et artifices que l’on connait.
Par ailleurs, on peut noter un parallélisme sur la relation Corvin-NASA. Eastwood traduit le ton et l’humour décalé par son indépendance qu’il revendique auprès d’Hollywood. Toujours surprenant là où on ne l’attend pas, ce génie parvient à réaliser une véritable fiction avec des codes éthiques qui lui sont propres et chères. Il pose souvent le regard où il faut, sans pour autant critiquer dans l’autodérision. Comme son personnage, à l’image de l’homme exigence qu’il est, il parvient à rendre son univers et sa présence modeste et pourtant nécessaire. Il revendique son titre d’auteur, le détachant du travail d’équipe. Chacun doit trouver sa place dans son monde. La satire de la gloire éternelle est d’une banalité dans le contexte qui se veut marketing avant tout. On continue de rêver et on accepte, avec sincérité, le décollage de ces fortes têtes vers l’infini et au-delà.
Le point de vue qu’adopte « Space Cowboys » reste humble et encourage le talent à s’épanouir encore plus. La fermeté du propos réside dans cette mise en scène qui offre du corps aux héros, plus frais qu’il n’y parait. Il n’y a donc pas d’âge pour nous dicter une ligne de conduite et de vie. La détermination et la force de caractère suffisent à s’imposer dans un système qui se veut fermer. Si l’on a des ailes et qu’on a appris à voler, autant s’en servir et atteindre l’éternel rédemption.
On ne change donc pas une équipe qui gagne et le défi est de réintégrer quatre astronautes qui méritent leur sortie dans l’espace. Frank Corvin (Clint Eastwood), William Hawkins (Tommy Lee Jones), Jerry O'Neill (Donald Sutherland) et Tank Sullivan (James Garner) forment cette équipe, parfois dépassée par les fourberies de la jeunesse, mais toujours efficace dans leur domaine respectif. On les confronte souvent au handicap physique qui les accompagne, mais le cœur reste intact. L’amour de l’ancien inculque la nostalgie et on se recolle avec un passé à qui on doit tout. Dans le monde contemporain, la forme et l’esthétique connote une valeur hypocrite de la société. On cherche à laisser de la visibilité à la jeunesse, moteur et espoir d’un avenir certain. Ce qui encourage l’extinction de héros, ainsi que de pères de ces nouvelles technologies et artifices que l’on connait.
Par ailleurs, on peut noter un parallélisme sur la relation Corvin-NASA. Eastwood traduit le ton et l’humour décalé par son indépendance qu’il revendique auprès d’Hollywood. Toujours surprenant là où on ne l’attend pas, ce génie parvient à réaliser une véritable fiction avec des codes éthiques qui lui sont propres et chères. Il pose souvent le regard où il faut, sans pour autant critiquer dans l’autodérision. Comme son personnage, à l’image de l’homme exigence qu’il est, il parvient à rendre son univers et sa présence modeste et pourtant nécessaire. Il revendique son titre d’auteur, le détachant du travail d’équipe. Chacun doit trouver sa place dans son monde. La satire de la gloire éternelle est d’une banalité dans le contexte qui se veut marketing avant tout. On continue de rêver et on accepte, avec sincérité, le décollage de ces fortes têtes vers l’infini et au-delà.
Le point de vue qu’adopte « Space Cowboys » reste humble et encourage le talent à s’épanouir encore plus. La fermeté du propos réside dans cette mise en scène qui offre du corps aux héros, plus frais qu’il n’y parait. Il n’y a donc pas d’âge pour nous dicter une ligne de conduite et de vie. La détermination et la force de caractère suffisent à s’imposer dans un système qui se veut fermer. Si l’on a des ailes et qu’on a appris à voler, autant s’en servir et atteindre l’éternel rédemption.
Un film convaicant, à l'intrigue bien ficelée. Une interprétation parfaite, des dialogues osés et réussis, et un humour vraiment drôle. Parfois pas assez réaliste, quelques longeurs, et deux ou trois détails à retravailler. Une fin forte, et amusante. mais hélas beaucoup trop prévisible. Un bon film !
"Space Cow-boys" (2000) Chérie 25 le 01.12.2016
Ce n'est pas le meilleur film de Clint Eastwood, mais c'est un film du grand Clint qui nous crée un club de "vieilles tiges" bien sympathique qui reprend du service ! Un autre genre de rodéo pour nos cow-boys désormais propulsés dans l'espace ! Un budget sidéral pour un million d'entrées en France. L'essentiel, c'est qu'on s'amuse, sans être transportés toutefois au septième ciel ! Excellent casting, excellents trucages : Clint n'a pas ménagé les effets spéciaux ni lles finances de la production !
willycopresto
Ce n'est pas le meilleur film de Clint Eastwood, mais c'est un film du grand Clint qui nous crée un club de "vieilles tiges" bien sympathique qui reprend du service ! Un autre genre de rodéo pour nos cow-boys désormais propulsés dans l'espace ! Un budget sidéral pour un million d'entrées en France. L'essentiel, c'est qu'on s'amuse, sans être transportés toutefois au septième ciel ! Excellent casting, excellents trucages : Clint n'a pas ménagé les effets spéciaux ni lles finances de la production !
willycopresto
Un film qui rend heureux grâce à son ton léger et la joie de voir ses papys retrouver une seconde jeunesse et se moquer d eux même et de leur vieillesse. Clint Eastwood est aux manettes et nous livre une nouvelle fois un film de qualité ou la réalisation est parfaite. Bien sûr, il ne faut pas trop s attacher à la crédibilité de l histoire, à la simplicité du scénario mille fois vu et revu et à la qualité des effets viduels. Ç est bien là la force de cette réalisation qui fait fis de toutes ces tares pour tout de même nous divertir, merci Eastwood !
Napoléon
Un film au scénario honnête mené de main de maître par un excellent quatuor de personnages atypiques avec une vraie dimension. Et la légère dose d'humour est efficace.
pierrre s.
Tout ça n'est pas très crédible ni très original, mais Space Cowboys, a le mérite d'être divertissant.
Clint Eastwood se renouvelle en s'essayant à la SF ? Le résultat est vraiment pas mal du tout, entre humour, action, émotions et aussi interrogations sur certaines valeurs : âge et expérience, entraide, amitié, amour, sacrifice, etc.
Bof. Très long. Bon début en noir et blanc. Les papys cowboys de l'espace ne valent pas franchement le détour. Rien d'imprévisible entre les russes et les américains. Un scénario sans surprise et un déroulant manquant d'entrain. On s'ennuie une bonne partie du film qui se déroule avec un grand nombre de clichés. Pas terrible !
Un excellent film de science-fiction et d'aventures dans l'espace réalisé par le légendaire Clint Eastwood. Un très grand casting de légende : Tommy Lee Jones, Clint Eastwood, Donald Sutherland, James Cromwell. Le général russe qu'on voit dans X-Men le Commencement, joue l'un de ses grands rôles au cinéma.
Clint Eastwood est non seulement un très bon acteur mais aussi un grand réalisateur! Ce film j'ai du le voir au moins une dizaine de fois et je m'en lasse pas! J'ai trouvé les personnages super attachants! La mise en scène est impeccable. Je le regarderai encore...
ManoCornuta
Sympathique et joyeux, le récit des aventures des papys de l'espace, s'il ne recèle pas énormément de surprises, se laisse savourer grâce à l'ensemble de ses interprètes qui prennent un malin plaisir dans ce qui est une critique à peine voilée du jeunisme à tout crin et de la mise au rencart des anciens par Hollywood. Eastwood s'amuse avec son image et celle de ses camarades de jeu et délivre un spectacle jubilatoire et somme toute rafraîchissant.
Clint Eastwood dans l'espace ? Difficile à croire avant d'avoir vu ce "Space Cowboys" qui offre à quatre retraités de la NASA de réaliser leur rêve de conquête de l'espace qu'ils n'avaient pu concrétisé alors qu'ils étaient encore en poste. Si le pitch du film est assez abracadabrant, on passera facilement outre car la force du film réside surtout dans son casting cinq étoiles : Clint Eastwood, Tommy Lee Jones, Donald Sutherland et James Garner, rien que ça. Les deux premiers formant d'ailleurs un excellant duo. La réalisation est impeccable, les effets spéciaux sont de toute beauté donnant des scènes dans l'espace tout bonnement incroyable. Un bon petit film qui tranche avec le reste de la filmographie d'Eastwood.
Remplacé par un chimpanzé lors des premiers essais spatiaux de la NASA, les 4 membres du projet Deadalus sont de retour, 42 ans plus tard. La première partie est vraiment sympa et aborde avec beaucoup d’humour, les retrouvailles et la préparation de l’improbable mission de ces sacrés papys. Le seconde perd de son charme et essaye tant bien que mal à nous tenir en haleine alors qu’elle est trop prévisible. Mais ne boudons pas notre plaisir, «Space Cowboys» est un agréable divertissement, réunissant un quatuor de choc : Clint Eastwood - également derrière la caméra -, Tommy Lee Jones, Donald Sutherland et James Garner.
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