Un film vraiment sympa : une distribution au top, une histoire sympa, de la romance juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans le mielleux, un peu d'action et surtout un final explosif ! Du grand art, perso j'ai adoré, pour moi le meilleur film de Clint ! Mention spéciale à la superbe prestation de Tommy Lee Jones. A voir et à revoir, très bon divertissement, idéale pour une soirée cool et tranquille bien au chaud.
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1,0
Publiée le 1 décembre 2020
Space Cowboys n'est rempli que de 90 minutes de dialogues qui semblaient n'avoir aucun sens et d'une histoire qui semblait plus plate que le sol sur lequel nous marchons. Le deuxième problème que j'ai trouvé avec ce film est qu'il semble n'y avoir aucun développement de personnages pour que le public ait des sentiments. L'intrigue était tellement mauvaise que j'ai dû me demander si c'était le meilleur que les scénaristes pouvaient trouver et ce qui a poussé quatre excellents acteurs à choisir un scénario qui était manifestement une blague et un mystère pour moi. Avec le talent d'Eastwood, Jones, Garner et Sutherland Space Cowboys avait le potentiel d'un bon film cependant, avec le manque de direction et d'intrigue ce n'était rien de plus qu'une perte de temps. Le pire dans cette expérience c'est qu'il n'y avait aucune représentation qui se démarquait. Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire que j'attendais mieux de ces quatre acteurs. Mon conseil est regardez le si vous voulez mais c'est votre problème...
Un quatuor de papy obligé de rempiler pour un petit voyage dans l'espace réjouissant sur le papier grace à une distribution de béton, mais le tout manque à certains endroits de rythme. 13/20
Mauvais, il n'y a pas d'autre mot. Coté "space cowboys", les acteurs principaux, qui pour certain ont un passé conséquent dans le cinéma, ne donnent vraiment pas le meilleur d'eux même. N'ayant aucune présence dans les scènes ils balancent leur textes machinalement sans se donner la peine de jouer. Et du coté "Nasa" c'est une calamité, Marcia Gay Harden est nunuche, William Devane se tourne les pouces derrière son ordinateur et le directeur James Cromwell ressemble à un touriste. Trois scientifiques pour surveiller une navette spatiales avec 5 astronautes ça fait un peu juste. Pendant le film, les vieillards qui nous servent d'astronautes sont meilleurs en tout point par rapport aux jeunes recrues sportives et diplômées, on y croit. Les effets spéciaux vieillissent très mal et ne sont pas du tout convainquant. Sans parler du scénario à la fin du film qui ressemble plus à un film d'action de gros budget qu'autre chose. Clint Eastwood nous pond quelque chose de vraiment pas honnête qui peine à nous garder jusqu'au générique, heureusement que certains scènes comiques (fait exprès ou pas) viennent détendre l'atmosphère. A éviter.
Un film mignon, plein de bons sentiments gâteux, pas déplaisant mais loin d'être indispensable. Peut-être a retenir comme le dernier film de Clint Eastwood avant sa mort intellectuelle.
"Space Cowboys" est un film sympathique, on rigole bien des confrontations vieux/jeunes. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, mais là n'est pas l'essentiel, on prend plaisir à vivre les retrouvailles et la réalisation de la dernière mission de ces 4 amis, interprétés par d'excellents acteurs.
Malgré les nombreux genres qu’il a abordés dans sa carrière (western, film de guerre, drame, policier, suspense, comédie, espionnage, biographie, film d’amour…), Clint Eastwood n’avait jamais fait face à une aventure spatiale. C’est chose faite avec Space cowboys. L’aspect étonnant de ce film est que ce départ dans l’espace se déroule l’année des 70 ans de l’acteur-réalisateur. En effet, ce film aurait pu être titré "Les Papys dans l’espace" car il raconte les aventures d’un groupe d’anciens astronautes devant partir dans l’espace pour réparer un vieux satellite russe menaçant de s’écraser sur Terre. Ces représentants de la Guerre froide doivent donc résoudre un problème causé par leurs anciens ennemis (les russes n’étant plus les adversaires des États-Unis, on se reporte sur les dégâts engendrés par le communisme). Étant les seuls connaissant cette technologie, les personnages sont constamment confrontés à la question de l’âge (une récurrence chez le cinéaste) car Eastwood sait que cet aspect peut paraître peu crédible. Il choisit donc, à raison, d’injecter beaucoup d’humour dans cette histoire. Ainsi, malgré un aspect visuel assez bluffant (les trucages numériques sont magnifiques proposant des plans spatiaux, notamment le dernier, magnifiques et on est bluffés par le maquillage du prologue en noir et blanc nous permettant d’identifier immédiatement Toby Stephens comme étant le personnage de Clint Eastwood jeune en reprenant la fameuse veine et le grain de beauté au dessus de la lèvre de l’acteur), le cinéaste ne cherche pas, contrairement à ses dires, le réalisme le plus total : on entend du son dans l’espace (chose totalement absurde scientifiquement vu qu’il n’y a pas d’air)spoiler: , la myopie de Jerry n’est jamais détectée alors qu’il porte des lunettes par moments (il est surprenant de voir que le test de vue se fait collectivement, ce qui lui permet de mémoriser les réponses), il est plus qu’étonnant de voir que les astronautes partent dépanner un satellite qu’ils ne connaissent pas totalement … Ainsi, il est surprenant de voir que la partie la plus plaisante est celle se déroulant sur Terre. En effet, celle-ci possède un certain charme grâce à son humour alors que la seconde se déroulant dans l’espace n’est pas très palpitante et le suspense y est peu prenant : on sent Eastwood plus à l’aise dans sa chère thématique de la vieillesse (traitée cette fois sur le ton de la comédie) que dans celle de l’aventure spatiale (malgré le travail splendide d’ILM et du directeur de la photographie, Jack N. Green). Space cowboys est donc loin d’être une œuvre majeure de son réalisateur mais est toutefois un film de divertissement assez plaisant à suivre.
Loin de le trouver dans cette situation, Clint Eastwood n’hésite pourtant pas à s’investir dans des genres pour le grand public. La dualité entre l’humour ironique et le thème du vieillissement est d’un équilibre qu’il maîtrise haut la main. Il ne réinvente donc pas le genre et préfère insérer son style aussi subtil que divertissant, pour tous les âges.
On ne change donc pas une équipe qui gagne et le défi est de réintégrer quatre astronautes qui méritent leur sortie dans l’espace. Frank Corvin (Clint Eastwood), William Hawkins (Tommy Lee Jones), Jerry O'Neill (Donald Sutherland) et Tank Sullivan (James Garner) forment cette équipe, parfois dépassée par les fourberies de la jeunesse, mais toujours efficace dans leur domaine respectif. On les confronte souvent au handicap physique qui les accompagne, mais le cœur reste intact. L’amour de l’ancien inculque la nostalgie et on se recolle avec un passé à qui on doit tout. Dans le monde contemporain, la forme et l’esthétique connote une valeur hypocrite de la société. On cherche à laisser de la visibilité à la jeunesse, moteur et espoir d’un avenir certain. Ce qui encourage l’extinction de héros, ainsi que de pères de ces nouvelles technologies et artifices que l’on connait.
Par ailleurs, on peut noter un parallélisme sur la relation Corvin-NASA. Eastwood traduit le ton et l’humour décalé par son indépendance qu’il revendique auprès d’Hollywood. Toujours surprenant là où on ne l’attend pas, ce génie parvient à réaliser une véritable fiction avec des codes éthiques qui lui sont propres et chères. Il pose souvent le regard où il faut, sans pour autant critiquer dans l’autodérision. Comme son personnage, à l’image de l’homme exigence qu’il est, il parvient à rendre son univers et sa présence modeste et pourtant nécessaire. Il revendique son titre d’auteur, le détachant du travail d’équipe. Chacun doit trouver sa place dans son monde. La satire de la gloire éternelle est d’une banalité dans le contexte qui se veut marketing avant tout. On continue de rêver et on accepte, avec sincérité, le décollage de ces fortes têtes vers l’infini et au-delà.
Le point de vue qu’adopte « Space Cowboys » reste humble et encourage le talent à s’épanouir encore plus. La fermeté du propos réside dans cette mise en scène qui offre du corps aux héros, plus frais qu’il n’y parait. Il n’y a donc pas d’âge pour nous dicter une ligne de conduite et de vie. La détermination et la force de caractère suffisent à s’imposer dans un système qui se veut fermer. Si l’on a des ailes et qu’on a appris à voler, autant s’en servir et atteindre l’éternel rédemption.
Space Cowboys fait partie de ces films qui ne sont pas des chefs d’œuvre mais dont j'ai un souvenir particulier. Le film est sorti en septembre 2000. Cette année, je faisais ma rentrée au lycée et pour me remonter le moral, j'étais allé voir le dernier Eastwood au cinéma. Même encore aujourd'hui, mon avis n'a pas foncièrement changé. Un Eastwood un peu particulier qui va explorer le domaine de la science-fiction avec des effets spéciaux qui restent, cependant, très discrets. La première partie du film est très drôle, bien qu'un poil longuette, avec ces vieux croûtons appelés à la rescousse par la NASA pour aller réparer un antique satellite russe dans l'espace. On sent qu'Eastwood a voulu s'offrir une petite récréation avec ses potes entre deux polars rugueux. La deuxième partie dans l'espace est moins intéressante. Plus convenu peut-être avec la catastrophe et le sacrifice que l'on sent arriver à des kilomètres. Space Cowboys reste un divertissement d'honnête facture, à la fois plein d'humour et émouvant et proposant une réflexion pertinente sur la vieillesse, le temps qui passe, l'esprit d'équipe.
Réalisé, produit et joué par Clint Eastwood "Space Cowboys" est un bon film d'aventure, reposant sur un synopsis original. La scène d'ouverture vient prendre le spectateur et la célèbre scène finale nous fait partir sur une magnifique image et le magnifique "Flying to the moon" de Franck Sinatra. Une équipe de vétérans plus que sympathiques, dont la colonne vertébrale du quatuor est construite sur l'excellent duo entre Clint Eastwood et Tommy Lee Jones, auxquels s'ajoutent Donald Sutherland et James Garner nous conduit de l'une à l'autre avec malgré tout, quelques longueurs. Des personnages secondaires peu charismatiques, mis à part James Cromwell. Le personnage du militaire russe devient peu crédible tant il est tourné en ridicule, la volonté d’humilier l'ancien ennemi de la guerre froide après la chute de l'URSS, encore fraîche en 2000, en est presque gênante. Le personnage du Général Vostov (interprété par l'acteur croate Rade Šerbedžija) est montré un personnage petit (notamment à coté de l'acteur de grande taille James Cromwell), menteur, implorant l'aide américaine, lâche et peu charismatique. De nombreuses erreurs relatives aux scènes se déroulant dans l'espace n’échapperont pas aux connaisseurs, mais, qu'importe, au cinéma on ne s’embarrasse pas de cela. De nombreuses scènes sont rendues insupportables par l'insistance des personnages à mâchouiller des chewing-gum en faisant bien passer les bruits infectes produits par la mastication dans le micro. Ce n'est ni agréable à l'image et pas plus au son. Le personnage interprété par Joseph Devane rend beaucoup de scènes insupportables, laissant potentiellement au spectateur l'image d'une grosse bouche ruminante comme seul souvenir du film. Ce détail n'était pas forcément très utile pour illustrer la virilité des cow-boys. Ce personnage n'est pas à la hauteur de celui d'un directeur de vol de la Nasa, un hommage aurait pu plutôt être rendu à la compétence des ingénieurs du Capcom, où tout machouillis et autres cliquetis de stylo étaient prohibés, afin de ne pas déconcentrer les équipes. Au-delà de ces quelques faiblesses, dont la principale est le manque d'envergure des personnages secondaires le film reste bien réalisé et plutôt de bonne qualité. Une belle photo, une bonne réalisation, un duo réussi, un quatuor sympathique et une scène finale qui reste une référence.
Un film sympa à voir, le duo Eastwood / Lee Jones est pas mal et l'histoire est intéressante avec un rêve de voyager dans l'espace qui va finalement se réaliser pour ce quatuor.
J'ai réactivé mon compte allociné exprès pour écrire cette critique. C'est dire si Space Cowboy m'a ennuyé... Le scénario est grotesque et le film ennuyeux du début à la fin. Avec un minimum de changements, le film aurait pu sortir à Noël, être tout public et s'appeler "la revanche des papys". A part s'amuser à s'imaginer dans l'espace, on se demande bien ce qu'Eastwood est allé faire si loin de ce qu'il fait de mieux... Quoi qu'il en soit, c'est un ratage.
Quand papi se met à faire de la résistance cela donne Space Cowboys. Le film est intéressant et l'on passe un agréable moment devant les aventures déjantées de ces 4 grands-pères du cinéma hollywoodiens qui n'ont plus à prouver qu'ils ont du talent. Les dialogues sont excellents et les effets spéciaux ont certes un peu vieillit avec les années mais ils se laissent tout de même regarder. Les décors de l'espace sont réussit et laissent place à de très belles images. Clint Eastwood réalise un film inédit dans lequel on n'a malheureusement pas l'habitude de l'apercevoir. Pari réussit une fois de plus. La machine infernale Eastwood a encore frappée.