Miraï, ma petite soeur
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104 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 6 janvier 2019
Un joli conte sur les liens familiaux à travers les générations. La société japonaise y est dépeinte avec réalisme, tout en tradition et pudeur. Les dessins sont très précis (émotions) et délicats
pierk2
pierk2

2 abonnés 1 critique Suivre son activité

2,0
Publiée le 27 décembre 2018
Vu avec mon petit fils de 10 ans, j'exprime notre avis partagé. TRES DECEVANT. D'autant plus que l'attente était forte compte tenu de l'intérêt du thème de la jalousie de l'enfant et de sa place dans la famille, du cycle de la vie ; mais aussi après avoir apprécié les précédents Hosoda.
Absolument pas du niveau de "Enfants loups" ou le "Garçon et la bête". Ni la même rigueur, ni la puissance épique. La référence parois avancée aux Miyazaki est usurpée.
Les principales critiques portent sur une mise en situation familiale mièvre, convenue, plate, maladroite, pétrie de références "bourgeoises". Profusion de jouets de l'enfants et de nombreuses autres références consuméristes sans intérêt pour porter le sujet de la jalousie qui n'est heureusement pas bâti ici sur le partage matériel mais affectif.
Pour couronner ces aspects inutiles, mal-venus, plus pervers est la publicité inclue dans l'animation : ordinateur Apple, machine à laver Mièle, voiture Volvo ; ceci avec plusieurs répétitions...alors que l'on traite du sentiment et de l'ouverture.
Le passage du présent au labyrinthe des intrusions imaginaires et fantastiques avec le passé et le futur est confus. Difficile à suivre en temps réel qui est qui ; en particulier pour un spectateur enfant.
La rupture des situations temporelles est brutale aux plans du récit, visuels et sonores, confuse. En particulier,concernant le passé avec l'arrière grand père de l'enfant, une débauche mécanique techniquement "forte" mais inhomogène qui éloignent et détournent de la subtilité du fond.
Fabien D
Fabien D

187 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 décembre 2018
Miraï est un très beau film sur la petite enfance, la famille et la mémoire. C'est une œuvre pleine d'émotion, de drôlerie et de poésie qui souffre cependant d'une structure itérative un peu trop marqué empêchant le surgissement de la surprise et du merveilleux. Trop mécanique dans sa manière de mêler l'imaginaire et le réel, le film d'Hosoda offre néanmoins quelques séquences remarquables, notamment celle de la gare, d'une grande inventivité. Visuellement très beau, Miraï est touchant et sa dimension philosophique prégnante le font allègrement dépasser le statut du simple film pour enfant. Une belle réussite mais néanmoins en-dessous des films majeurs des studios Ghibli.
lpellevoisin
lpellevoisin

24 abonnés 3 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 19 décembre 2018
Mes fils Charles (8 ans 1/2) et William (5 ans 1/2) et moi avons eu la chance de découvrir le film "Miraï, ma petite sœur" grâce à Mafamillezen.com.
Ce film est un petit bijou pour qui veut faire comprendre à ses enfants combien il peut être difficile à chacun de trouver sa place dans sa fratrie et dans sa famille.
Même si la jalousie est un sentiment naturel auquel chacun peut être confronté à un moment de sa vie, il faut réussir à le surmonter pour vivre en harmonie.
Ce film, très poétique, a beaucoup plu à mes enfants. Ils ont particulièrement aimé les moments magiques où Kun traverse furieux la cour intérieure de la maison et apprend de ses colères, grâce à des rencontres oniriques qui lui permettent de retrouver un équilibre.
C'est un vrai coup de cœur pour cette histoire bien construite, dans laquelle chacun peut se reconnaître, qui montre aussi bien les difficultés d'un petit garçon à accepter l'arrivée de sa petite sœur que celle de ses parents à trouver leur place dans cette nouvelle structure familiale.
Un excellent point de départ pour un échange riche sur la fratrie et la famille!
Housecoat
Housecoat

129 abonnés 392 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 décembre 2018
Au travers de quatre films d'animation cultes, Mamoru Hosoda s'est forgé une carrière de véritable nouveau prophète du Cinéma d'Animation Japonais, jusqu'à être considéré comme le digne successeur d'Hayao Miyazaki. Une réputation très difficile à maintenir quand on a à son actif le meilleur film du genre hors-Ghibli, en particulier aujourd'hui où chacune de ses œuvres provoquent à juste titre une attente démesurée. Miraï, ma petite sœur (Mirai no Mirai) correspond à une réponse qui révèle une mentalité très clairvoyante de l'auteur.

Délaissant les fables épiques aux thématiques globales pour une histoire à plus petite échelle, Mamoru Hosoda tisse avec Mirai no Mirai son histoire la moins ambitieuse mais pas moins personnelle, voire plus.
S'inspirant de ses propres enfants, il prend le risque de devoir porter toute une histoire focalisée sur les responsabilités et l'attachement sur les épaules d'un personnage de quatre ans, impliquant l'inexpérience de la vie et un désir simple dont la frontière entre amour et caprice est mince pour un petit être faisant encore ses premiers pas. Un prisme qui détonne de ses précédents films où ses personnages étaient déjà des individus ayant fait l'expérience de douloureuses épreuves, même parmi les plus passifs. Et ce n'est pas la seule différence qui conduit Mirai no Mirai vers de toutes nouvelles directions.

L'histoire est logiquement à hauteur de petit enfant, humble et léger. Se concentrant surtout sur le petit Kun devant apprendre à accepter sa petite sœur comme une nouvelle part intégrante de sa famille.
Les enjeux sont donc peu élevées mais à la portée plus humaine. Point de grandes envolées émotionnelles ni de dualité entre deux univers ou même de moment de désespérance finale qui provoquaient une immense charge émotionnelle dans les films de ce réalisateur, Mirai no Mirai prend une direction différente, cherche avant tout à raconter, ou plutôt retranscrire, l'évolution réaliste d'un enfant pour apprendre à aimer ce qui menace son doux microcosme familial.
L'objectif et les étapes pour y parvenir sont même si simples que la structure du film l'est tout autant. Kun reste principalement dans sa petite maison (aux repères très bien gérés pour nous familiariser le plus possible avec son foyer) dont on ne sort jamais sauf (à une exception près) pour les fameuses évasions surréalistes. Et chacune d'entre-elles conduit le petit garçon à faire un pas en avant après une faute grave. L'évolution entre chaque voyage est si net et le schéma si répétitif que le film ressemble presque à une succession de scénettes dont la principale composante est le repli du petit garçon.

Une inévitable répétitivité mais qui a toujours était un point de chute pour Mamoru Hosoda: la tranche de vie. Les séquences qui conduisent Kun vers un autre plan de l'existence aux frontières floues avec la réalité étant des petits voyages pour explorer les différents coins de sa famille afin de mieux comprendre ce qui l'entoure pour en revenir au plus important dans la réalité.
Car le réalisme est bien la première recherche d'Hosoda pour son film. Jamais il n'aura atteint un tel niveau de vérité dans la retranscription des gestes et des réactions de ses personnages. La moindre mimique dessinée en dévoile beaucoup, même dans les situations extraordinaires. Cette recherche ultime de réalisme dans son propos est une trouvaille de génie autant dans l'idée que dans sa pratique, à reproduire les bêtises juvéniles les plus simples et les plus sincères résonnant au plus profond du cœur de l'enfant en chacun de nous. Cela rend cette histoire moins percutante qu'à l'accoutumée car elle doit rester dans les limites des possibilités d'un jouvenceau, mais cette captation de l'insouciance enfantine fait de Mirai no Mirai un moment les plus humains qu'Hosoda a pu réaliser.

Car quoi de plus humain pour un enfant si jeune de devoir faire face à la jalousie comme première véritable épreuve de la vie ? Quoi de plus difficile à accepter que notre bulle de confort idéale puisse éclater à cause d'une petite sœur qui s'accapare l'attention ? Une épreuve comme une autre nécessaire pour grandir et assumer ce que l'on est, accepter nos nouvelles responsabilités et forger son propre avenir, cette succession de petits moments qui font la vie, comme l'ont fait ceux qui nous ont précédés.
Des thématiques si fortes que Mamoru Hosoda a si bien traité avec ses précédentes pièces de musée, mais qu'il continue de renouveler de différentes manières avec, ici, légèreté, amusement et apaisement. Entre un enfant acceptant d'aimer le nouveau maillon de sa chaîne de vie, un chien si rattaché à ses pairs qu'il est autant humain que ces derniers, et des parents faisant le constat du changement que procure l'aventure parentale dont chaque instant, même déplaisant, est un cadeau.

La relation fraternelle est des plus compliquée. Semée de contradictions entre railleries et bons gestes mais dont le fond est toujours imprégné d'un profond respect envers l'autrui. Rien qu'une amitié ne pourra surpasser la chaleur procurée par un amour indestructible et inconditionnel. Un sentiment qu'Hosoda tenta de faire naître en étincelle pour Makoto dans La Traversée du temps, à alimenter entre Kenji et Natsuki dans Summer Wars, à exploser pour Hana et sa progéniture dans Les Enfants loups, Ame & Yuki, à brûler passionnément pour Kyuta et Kumatetsu dans Le Garçon et la Bête jusqu'à Mirai no Mirai où il lui pince innocemment la joue avec un sourire de compassion, celui dont le regard posé sur cette simple esquisse d'innocence vaut toute les excuses et tous les remerciements du monde. En attendant de savoir quelle sera la nouvelle introspection que Mamoru Hosoda tentera pour explorer une nouvelle itération de ce sentiment si humain.
Santu2b
Santu2b

264 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 novembre 2018
Après avoir conquis la planète avec "Le Garçon et la Bête", Mamoru Hosoda s'attaque à un sujet en apparence plus léger mais peu traité au cinéma animé : la rivalité fraternelle. Un petit garçon aîné, perd son statut d'enfant roi après l'irruption de sa petite soeur. Le cinéaste opère alors sur deux fronts : tout d'abord le sentiment de dépossession du protagoniste et puis les parents souvent dépassés par les crises. Le résultat est bon et confirme le statut d'auteur important de la nouvelle génération animée japonaise. L'un des facteurs de cette réussite est que Hosoda développe en parrallèle un univers imaginaire dans lequel se réfugie le garçon, souvent débridé et plaisant. Malgré quelques redites, le film comporte une succession de scènes à la fois drôles et audacieuses. Il s'agit sans doute d'un film de transition - réussi cela dit - avant une prochaine production importante.
Naughty Doc
Naughty Doc

948 abonnés 448 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 novembre 2018
Vu en AVP avec la présence de Mamoru Hosoda :

Un des meilleurs films de l'année tout simplement.

Mamoru Hosoda continue sur sa lancée, après les excellentissimes "Enfants Loups" et "Le Garçon et la Bête", avec un nouveau film plein d'émotion.

"Mirai ma petite soeur" nous plonge dans le cocon familial de Kun, un jeune garçon qui voit sa vie chamboulée le jour où arrive sa petite soeur Miraï.

Jaloux de l'attention que lui portent ses parents et se sentant délaissé, Kunva faire une étrange découverte au sein même de sa maison, où se trouve un arbre aux propriétés magiques lui permettant de plonger dans un monde fantastique histoire de rencontrer des membres de sa généalogie..et encore.

A l'instar de ses précédentes oeuvres, Hosoda nous invite avec une écriture intimiste à découvrir tous les rouages de la famille, et de traiter de la prise de maturité, des relations fraternelles, le dépassement de soi, l'apprentissage ou encore le rôle des parents dans l'éducation.

Le tout saupoudré d'un soupçon de fantastique, d'émotion et d'humour.

C'est simple, le film est truffé de séquences assez hilarantes ainsi que de séquences complètement attendrissantes au message fort, le tout magnifié par le dessin qui encore une fois est magnifique.

Si le film n'est pas l'upercut émotionnel qui l'aurait amené au rang de chef-d'oeuvre,"Mirai ma petite soeur" est un récit-somme sur l'enfance et la famille, ainsi qu'une leçon de vie, et une nouvelle preuve du talent indéniable d'un des meilleurs cinéastes d'animation actuels.

Tout simplement excellent.

4.5/5
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 7 novembre 2018
Le dessin est superbe et fluide, L'histoire d'une sensibilité fidèle au reste du parcours de Mamoru Hosoda avec ces envolées oniriques, des symboles justes et un sens du storyboarding très plaisant. Mirai ma petite soeur est un beau film tendre.
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 443 abonnés 4 287 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 octobre 2018
La sortie de « Miraï, ma petite sœur » est l’un des grands événements de cette année pour le cinéma d’animation. Mamoru Hosoda a réalisé « La traversée du temps », « Les enfants loups » ou encore « Le Garçon et la Bête ». Nous ne sommes peut-être pas ici au chef d’œuvre du cinéma d’animation japonaise, mais il faut avouer que l’histoire de Kun est un apprentissage de la vie assez touchant. Le jeune garçon vient d’être grand frère et ce n’est plus lui qui monopolise l’attention de ses parents. Ces derniers font tout leur possible pour réorganiser leur vie autour de cet heureux événement. Etre parent n’est pas chose facile et les nombreux gloussements des parents dans la salle le confirmeront. Triste et jaloux de cette nouvelle venue qui se nomme Miraï, qui signifie l’avenir, le jeune garçon se réfugie dans son jardin où va s’ouvrir les portes de l’imaginaire. Celui-ci va partir à la rencontre de son futur mais aussi de ses ancêtres. « Miraï, ma petite sœur » est un conte fantastique pour mieux accepter la réalité. Entre hommage à nos aînés et acceptation de l’avenir, c’est une œuvre forte à apprécier en famille.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 16 août 2018
Un très beau film dont la structure est relativement différente de ce que Hosoda a pu proposer par le passé. Les personnages sont extrêmement attachants et le propos novateur, rare, voire presque osé pour le Japon.
Mirai ma petite sœur plaira autant aux jeunes spectateurs qu’aux plus âgés. Un film à voir ! :)
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 4 juin 2018
Mamoru Hosoda nous prouve, une fois encore son talent de conteur et l'importance qu'il attache aux liens familiaux. On rit beaucoup en suivant les tribulations de Kun dans cette jolie histoire bien rythmée !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 22 juillet 2019
C'est un magnifique film sur les relations dans une famille.

C'est très réaliste et immersif. J'ai eu l'impression d'être un membre de la famille pendant la durée du film et de connaître à la fois les moments de stress, d'énervement spoiler: quand les gamins pleurent dans tous les sens ou crient
autant que les moments d'amour et de joie de cette famille spoiler: (les projections dans le futur ou le passé, en particulier, qui sont magnifiques)


Les scènes sont d'une pure beauté, la BO est impeccable. Le scénario est originale et parfaitement écrit et mis en scène.

La chose qui m'a un peu marquée, c'est que je n'ai pas réellement senti d'amour entre le père et la mère de famille. C'est un couple certes moderne (et c'est très bien qu'un film montre un homme qui participe aux tâches), mais je n'ai pas ressenti de sympathie de la femme pour son mari. Je n'ai pas ressenti un lien incroyable entre eux. Je trouve leur relation très particulière spoiler: et la scène de la voiture avant de partir en vacances, où ils se parlent ne m'a pas convaincu.


Mis à part cela, c'est un des meilleurs films d'Hosoda pour moi après le garçon et la bête.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 4 janvier 2019
Des scènes émouvantes et belles mais un film qui se tient moins bien dans son ensemble que Le Garçon et la Bête. J'aurais néanmoins attribué une demie étoile de plus à ce film s'il avait été réalisé par un autre que Hosoda Mamoru, un maître qui a déjà prouvé son talent dans ses précédents films et qui m'a fait espérer un grand chef d'œuvre, là où il s'est contenté de faire un excellent film.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 21 avril 2019
le deuxième meilleur film de Mamoru Hosoda les deux choses que j'adore dans ce film en premier c'est sous rapport avec l'enfance qui est très bien exploité j'adore comment le héros se remet en question avec son imagination c'est un peu comme un miroir mais je ne voudrais pas vous en dire plus pour pas faire de spoiler deuxième chose que j'adore avec ce film c'est que le film non pas un quotidien banal avec une famille il manque le quotidien banal d'une famille mais vu par un enfant c'est ça qui est génial avec le kiné et bien sûr le graphisme est génial voilà ce que j'ai pensé du film
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