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    Miraï, ma petite soeur
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    103 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 février 2019
    Le bébé fille qui naît dans le futur, une petite japonaise typique «kawaii », ça veut dire que c’est une adorable animation avec ces prénoms lyriques. Ça fait manga avec les grossièretés graphiques qui leurs sont attribués, juste pour l’humour et sa bouffée d’oxygène hilarante chez certain spectateur à l’âme d’enfant. De par le prénom choisi bien pensé, c’est la métaphore et l’allégorie du voyage dans le temps, passé, présent, futur se croise les uns des autres. L’impression de la mise en scène des mêmes personnes mais de corps différents par l’âge, sont sur le point de se clasher sans éclaboussures. Le regard rouge de jalousie du grand frère gamin veille tant bien que mal sur sa fragile petite sœur, la moue protecteur dans le viseur de maman surchargée confiant tâche d’apprentissage de la maison à papa. Les grands-parents ont interagit avec le changement d’époque, de la seule guerre offensive que le pays a connu jusqu’aux tablettes numériques et smartphones, un grand bond en avant et la course de sprint romantique pour terminer agréablement la poésie japonaise.
    konika0
    konika0

    28 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Résilience, comme dit tout le monde. Le très jeune Kun vient d’avoir une petite sœur qui lui prend sa place dans la maisonnée, dans le cœur de maman, dans le temps de papa, dans les sourires de grand-mère. Angoissé à l’idée de perdre tout ce qui lui est cher, Kun cherche des réponses. C’est (plus ou moins) à l’intérieur de lui-même qu’il les trouvera. Après le choc des Enfants Loups, je trépignait. On retrouve ici la magnifique patte d’Hosoda quand il s’agit de décrire par moult détails la vie quotidienne d’une famille japonaise ordinaire. Simple et beau. Son style est là aussi quand il faut construire des plans millimétrés, faits main, lumineux. Le recours au fantastique est ce coup-ci moins évident. Les entrées dans le monde onirique sont au début délicieuses et surprenantes mais devenues systématiques, elles lassent. On s’agace aussi face à ce môme qui pleure tout le temps. Regard d’adulte sûrement, mais oui, c’est pénible. On appréciera cependant la manière dont les dilemmes sont résolus, le lien que forment les racines de l’arbre de la maison. Mais le film fini, on ne peut s’empêcher de se dire « tout ça pour ça » ? Et surtout, il devrait y avoir une loi interdisant les mélanges de techniques d’animation. Les images de synthèse sont ici aussi voyantes et criardes que le coup de pastel rouge de votre petit dernier sur votre mur fraîchement peint en blanc cassé. Certaines scènes sont proprement saccagées par ce procédé. En bref, une bonne idée mais de grosses maladresses qui ne parviennent toutefois pas à gâcher pleinement ce film qu’on conseillera à un public familial aux prises avec les turpitudes des caprices et des angoisses enfantins.
    Vanessa L
    Vanessa L

    280 abonnés 821 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2019
    J’en avais entendu du bien depuis un moment et je voulais aller le voir dès sa sortie. Étonnement, j’ai trouvé qu’il était plutôt bien distribué puisque j’ai même eu la chance de l’avoir dans mon ciné (bon en français mais c’est déjà bien) ! Nous y sommes donc allés en famille, il est recommandé pour les 6 ans, mon fils en ayant 5 j’ai tenté le coup et il a adoré ! Il faut dire que ça fait un peu film à l’ancienne, le graphisme est beau et épuré. C’est assez drôle, les crises de Kun rappelle des souvenirs et on se doute que ce n’est pas toujours simple pour les enfants d’accepter un petit frère ou une petite sœur qui arrivent alors qu’on était tout le centre de l’attention. Kun du coup est jaloux de sa sœur, tout le monde s’occupe d’elle et lui on le met de côté. Il se retrouve dans un univers parallèle et fantastique à naviguer dans le futur et le passé. Il y rencontre alors son chien qui se sent aussi délaissé depuis que Kun est né, sa sœur beaucoup plus âgée qui critique le fait qu’il lui fasse du mal ou des choses pas sympa mais aussi son grand-père et lui même quelques années plus tard. Il se rend compte alors de l’importance des choses mais surtout de la famille en particulier de sa responsabilité vis à vis de sa petite sœur Miraï. Un beau film sur la famille.

    En résumé, Miraï ma petite soeur est un film d’animation qui rend heureux ! Un beau film plein de sentiments qui saura attendrir son public ! Je ne peux que vous encourager à aller le découvrir le plus vite possible parce qu’il est vraiment très bien ! J’ai adoré voir mon fils vivre totalement ce film, on sent qu’il a pu clairement s’identifier à Kun malgré le fait qu’il n’a pas de frère ou sœur et il a même eu peur pour sa Miraï comme Kun au même moment. Un bon film à découvrir en famille !
    Le R
    Le R

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    très beau film, poétique et pédagogique dans la droite lignée des studio gibli, même si le réalisateur est indépendant.
    Barry.L
    Barry.L

    30 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2019
    Mamoru Hosoda. De film en film, le réalisateur japonais semble confirmer son statut de maître de l’animation, japonaise ou non. Désormais, les fans d’animés attendent tous les trois ans pour voir la nouvelle pépite du metteur en scène. Avec son studio Chizu (qu’il a crée en 2011), Mamoru Hosoda se voit doté d’une liberté artistique quasi-totale. Cela lui permet de développer une filmographie surprenante (de par la diversité des histoires qu’il raconte) et cohérente (de par un thème commun : celui de la place de l’homme au sein de sa famille). Un thème qui décidément semble être au centre du cinéma japonais puisque ‘’Une affaire de famille’’, de Hirokazu Kore-Eda auscultait aussi les interrogations des membres d’une famille.

    Kun est un petit garçon comme les autres. Il vit avec son père architecte et free-lance, sa mère qui travaille aussi et son chien. Sa vie va alors être bouleversée le jour où sa mère accouche d’une petite fille, prénommée Miraï. Bouleversée car dorénavant, Kun n’est plus le fils unique vénéré par ses parents. Le garçon va devoir apprendre à accepter Miraï, au travers une série de rêveries dans lesquels Kun découvre les différents membres de sa famille, à différents moments de leur existence.

    Dans ‘’Les enfants loups Ame et Yuki’’, l’héroïne devait lutter pour élever ses enfants moitié humain moitié loup en dissimulant leur nature des yeux de la société . Dans ‘’Le garçon et la bête’’, le héros était tiraillé entre le monde des humains où se trouve son véritable père et le monde des bêtes où il a grandi avec son père de substitution. Et dans ‘’Miraï’’ ? Là aussi, le héros Kun va être confronté à un problème familial. Mais surprise, l’enjeu dans le film peut paraître beaucoup plus terre-à-terre que dans les films précédents du réalisateur. Mamoru Hosoda tend ici à décrire le cheminement d’un jeune garçon vers l’acceptation de sa petite sœur. Sur le papier, c’est presque le sujet le plus classique du metteur en scène : après tout, il s’agit de décrire quelque chose de presque banal qu’est la jalousie du héros envers sa petite sœur.

    Mais là intervient l’écart entre le sujet du film (dont banal) et la manière qu’à Hosoda de traiter cette histoire. Et c’est dans sa façon de narrer cette histoire familiale qu’Hosoda est formidable. Narrativement d’abord, Hosoda est un maître. Il est capable d’enchaîner de brusques ruptures de ton, qui se traduisent par des passages soudains du drame à la comédie (et inversement). C‘est quelque chose de récurrent chez lui : le drame n’est jamais éloigné de la comédie, ingrédient nécessaire pour éviter une trop grosse lourdeur dramatique. Mamoru Hosoda parvient à éviter les boursouflures même si certaines phrases prononcées par les personnages sont peut-être trop dans l’illustratif. Mais le plus brillant réside dans le traitement des scènes dites ‘’fantastiques’’. Kun va en effet apprendre à cohabiter avec Miraï . Il rencontrera donc plusieurs membres de sa famille qui ont vécu à des époques différentes (dont Miraï du futur, titre original du film). C’est en leur compagnie que Kun va petit à petit s’améliorer et renoncer à sa jalousie. Et Kun y parvient grâce au rêve et à l’imagination. Une imagination qui logiquement est liée à la réalité (car les rencontres imaginaires de Kun ont lieux avec des êtres qui, eux, ont vraiment existé). Cette famille le pousse à accepter son statut de grand frère. spoiler: C’est donc à la suite d’une plongée vertigineuse dans les racines d’un arbre de vie que Kun va se réconcilier avec sa famille. Cette irruption parcellaire et familiale que vit Kun n’est pas si éloignée de celle que vivait Anna, l’héroïne de ‘’Souvenir de Marnie’’ (Hiromasa Yonebayashi, 2014). Kun et Anna, en découvrant les expériences parfois rudes de leurs parents sauront s’échapper du malaise qui les habitaient pendant le film. Deux films qui montrent finalement l’incroyable capacité des enfants (pré-adolescent dans le cas d’Anna) à régler leurs problèmes par le biais de l’imagination et du souvenir. Là où les adultes peuvent avoir perdu leur don d’imagination.


    Toujours dans cette esprit de rupture de ton, la mise en scène est brillante, car constamment changeante. L’alternance entre les séquences réelles et fantasmées par Kun est visuellement une pure merveille. Les techniques d’animation sont ici démultipliées, offrant une expérience encore plus forte que celles proposées par les précédents films de Mamoru Hosoda. Une animation et des couleurs classiques (pour les scènes de la vie quotidienne de la famille) alternent avec un design plus ambitieux et audacieux (pour les scènes de rêveries de Kun). Si certains éléments sont réalisés en 3D (comme l’arrivée d’un inquiétant train), d’autres séquences délivrent en 2D un rendu plus simple et plus pur. Les scènes où le passé fait irruption surprennent par le dessin : on a presque l’impression d’être devant des peintures réalisées à l’aide de pastels tant les décors semblent épurés. Car c’est ce que permet l’animation : un bien plus grand registre d’esthétisme que le cinéma en prise de vues réelles. Mamoru Hosoda, tout comme Isao Takahata (et beaucoup moins Miyazaki) l’ont compris et sont capables de varier le type d’animation. Si ‘’Miraï ma petite soeur’’ n’a pas l’impact émotionnel des ‘’Enfants loups’’, le film est cependant dans la filmographie d’Hosoda le plus accompli visuellement. Un film qui en plus de comporter bien des motifs originaux dispose aussi de gimmicks propre à Hosoda. En vrac, on retrouve aussi une transformation de Kun en chien qui n’est pas sans rappeler les bambins des ‘’Enfants loups’’, une chips en forme de baleine (animal déjà présent dans ‘’Le garçon et la bête’’) et à la fin du film un monde virtuel proche de celui de ‘’Summer Wars’’.

    ‘’Miraï ma petite sœur’’ frappe par sa capacité à surprendre. Aussi abouti esthétiquement que narrativement, le film a le potentiel de séduire un public très étendu, du plus petit jusqu’au plus grand. Tantôt comique, tantôt dramatique, le film vient conforter le statut de maître de Mamoru Hosoda.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2019
    Vu et avis le 20190111

    Pas accroché du tout. Bonnes intentions mais la façon de faire ne m a pas plu.

    La première image est plutôt bonne. Un plan qui part du ciel et descend vers la ville. J avais beau savoir (a cause de l affiche, dans générique il est marqué suri ghibli) que c est un dessin animé, j ai bien cru qu il y avait des images filmées. Je me demande quand même si la partie lointaine n est pas une photo à peine redessiner (la partie de la ville dans le brouillard, bleutée).

    Si au niveau image, je l ai trouvé très réussi, je n ai pas apprécié grand chose de son histoire. Tous ces phantasmes de jeu de kuo, ses rêveries. Ça n a vraiment pas fonctionné sur moi. Encore moins
    Ratzot
    Ratzot

    3 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Mon premier film de l'année 2019.
    Une histoire de prime abord simple, sur les sentiments d'un enfant face à l'arrivée d'une petite sœur.
    Mais un traitement étrange, où l'on est régulièrement propulsé dans ces rêves / mondes parallèles (?). C'est assez déconcertant.
    Reste la qualité du dessin et de l'animation. Mais insuffisant pour sauver le film. Dommage...
    djams
    djams

    35 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Je ne comprends pas très bien l'engouement de ce film par la presse ni les spectateurs ! On y parle certes spoiler: d'enfants, de bébé
    même qui sont des sujets à même d'attirer la sympathie mais dans le fond on n'apprend rien de spécial. Je savais déjà que spoiler: les frères et sœurs étaient jaloux les uns des autres et qu'ils vivent mal de devoir partager l'amour de leur parents.
    Mais il y a quelque chose qui m'a plus dérouté : c'est de faire intervenir spoiler: le bébé une fois qu'il aurait grandi et le chien, de les faire parler et interagir avec l'enfant jaloux
    . Ce n'est pas du tout très recherché comme technique pour arriver au résultat ! C'est même plutôt bas de gamme. J'ai surtout aimé l'approche sociale du film qui montre qu'au Japon, spoiler: les femmes s'occupent de l'éducation des enfants mais l'homme en est dispensé du fait de son travail et on le sent très bien grâce à la maladresse constante du père.
    Je le vois ce film comme une critique de la société japonaise trop tournée vers le travail et moins sur la vie familiale.
    maatkare
    maatkare

    78 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Un chef d'œuvre ! Une mise en scène et une histoire au service de ce défi incroyable : tout voir par les yeux d'un petit garçon. Une réussite phénoménale
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2019
    Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
    Le vers de Lamartine s'applique au nouveau film de Hosoda. Mais on pourrait lui rajouter :
    Un être arrive et deux êtres vous manque.

    Miraï est la petite soeur de Kun mais il ne la connait pas encore. Dans une maison sur plusieurs niveaux aux fonctions bien distinctes, à sa hauteur, il attend. Pas l'arrivée de ce nouveau membre de la famille, non. Il espère le retour de sa mère. Dans sa salle de jeu, passionné par ses trains, il trépigne.
    Kun est un dessin animé qui se comporte comme un enfant. Les mimiques sont exacerbées mais les émotions ne pourraient être plus humaine. Le réalisme de l'animation nous saisit dès les premiers flocons de neige qui suscite chez ce gamin à la bougeotte, un émerveillement des premières fois dont ne subsiste chez nous, adultes, qu'un vague souvenir teinté d'amertume. Le ton est donné et il ne changera pas pendant la prochaine heure et demie.

    A travers l'arrivée de ce deuxième enfant, cette petite fille, le réalisateur des enfants loups nous dépeint avec un souci de réalisme le quotidien d'une famille en pleine adaptation. Si bien sûr, les sentiments de Kun envers sa petite sœur représentent le sujet central du film, ses parents ne sont pas en reste. Alors que le gamin voit brusquement son petit monde de fils unique voler en éclat, un nouveau rythme familial est à trouver et, Mamoru Hosoda décortique avec une justesse touchante et presque troublante tout ce quotidien à réadapter. En tant que parents, difficile de ne pas s'identifier à de multiples reprises aux événements qui se déroulent sous nos yeux, pour nous faire finalement conclure que malgré notre singularité, les grandes étapes de nos vies sont jalonnées d'expériences similaires.
    Et, cette identification, couplée à la magie onirique de l'imaginaire débridé d'un Kun renfrogné, va faire des miracles. Tout en douceur, elle s'insinue sournoisement dans notre être, par nos yeux, nos oreilles, à mesure que notre petit bonhomme arpente les chemins temporels de l'acceptation d'une réalité contre laquelle il ne peut rien, coups de train ou pas.
    De là, vont naître des rencontres temporelles, des croisements improbables du passé, du présent, et du futur, des échanges entre générations, des rires, des pleurs, de la frustration, des explications, des partages, des demandes, des conseils, autant d'actes et de sentiments qui vont s'enchevêtrer, s'enchaîner pour créer des liens indéfectibles qui donnerait presque à la vie une saveur éphémère d'immortalité.

    Le message est simple mais si subtilement et poétiquement délivré qu'on ne peut que saluer l’œil doux et observateur d'un réalisateur qui ne cesse de creuser un chemin jusqu'au plus profond de nous même pour nous aider à atteindre et réveiller une petite flamme que notre quotidien étouffe.
    L'enfance chez Hosoda est d'une simplicité magnifique, puissante et entière. Elle avance sans demie-mesure, tombe pour mieux se relever. Elle grandit et rayonne de sincérité et d'envie.

    Et, lorsque les lumières de la salle se rallument, vous regardez votre mère, votre femme, vos enfants avec l'impression qu'elles sont subitement devenues bien plus importantes qu'elles ne l'étaient lorsque vous avez été plongés dans le noir, une heure et demie plus tôt.

    Retour vers le futur moi !
    Coraline B
    Coraline B

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2019
    Difficile de noter ce film car il parle différemment aux adultes et aux enfants. J’ai trouvé que c’était un beau film, mais j’ai parfois eu du mal avec quelques scènes oniriques qui m’ont perdues un peu. En revanche, mon fils de 8 ans a été conquis, et j’ai pu constater que tous les autres enfants de la salle ont adoré. Il s’avère en fait que c’est un film qui leur parle énormément, et que des scènes que certains adultes peuvent trouver « perchées » ou étranges, sont en fait des scènes d’imaginaire d’enfant qui parle totalement à l’esprit des plus petits d’entre nous. Je le conseille vraiment aux familles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Formidable ! Des personnages profonds avec des sentiments comme on voit plus, une histoire pour la famille, les grands comme les petits, des images magnifique... c'est dommage que ce film sorte dans si peu de salle et reste si peu de temps à l'affiche... à revoir et encore à revoir... félicitations
    ned123
    ned123

    159 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    J'ai vu un film... et je dois avouer que je partais un peu à reculons, mais j'ai A-DO-RÉ... J'ai d'autant plus adoré que j'avais vu l'expo Tokyo Manga à la Villette il y a qq jours, et le décryptage qui en est fait m'a été très utile pour apprécier l'oeuvre. Il y a une tendance de fond dans le cinéma japonais des dernières années de sublimer le quotidien, en y puisant dans l'imaginaire riche des esprits, des fantômes et de kamis... Car l'histoire est simple... Comment une famille est perturbée par l'arrivée d'un nouveau bébé, une fille, et comment son père, sa mère et le grand frère vont évoluer en étant en contact avec le passé, le futur, le parallèle. C'est un film délicat, subtil et touchant, car il parle de ce que nous sommes, ce que nous sommes devenus grâce aux choix de tous ceux qui nous ont précédés. En plus, on rentre dans l'état d'esprit d'un petit d'homme avec ce que ça implique de générosité, de jalousie, de méchanceté... Il n'y a pas de jugement, juste un constat qu'un équilibre doit se trouver constamment dans une famille. C'est époustouflant, ébouriffant, décoiffant, et magique. Ce film est une ode à la parentalité, avec ce que cela implique de choix, d'erreurs, d'errements et de bonheurs... Je le recommande vivement... Vivement...
    Vinz1
    Vinz1

    183 abonnés 2 436 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    Le dernier-né de Mamoru Hosoda prend la forme d’un récit initiatique du petit garçon Kun, ayant du mal à accepter sa petite sœur qui va, au gré des fantasmagories d’un arbre généalogique magique sis dans le jardin de la maison de ses parents, vivre des aventures avec des membres de sa famille et devant lui servir de leçon. Alors oui, certaines scènes sont superbes comme la balade dans la gare de Tokyo ou la rencontre et tout ce qui s’ensuit avec l’arrière grand-père, mais que c’est long et répétitif ! C’est bien simple, il se passe quelque chose à chaque fois que Kun est contrarié et va dans le jardin ! De plus, les membres de cette famille, hormis la petite sœur, suscitent peu d’empathie : Kun est désagréable au possible et mériterait une fessée, la mère est acariâtre et le père est soumis. Est-ce là, la famille moderne japonaise ? Long, maniéré et répétitif, « Miraï, ma petite sœur » masque le peu qu’il a à raconter par un style cinématographique joliment mis en place mais que Miyazaki maniait encore mieux et ce, en ayant quelque chose à raconter notamment à travers le regard de l’enfant dans un son formidable « Le Voyage de Chihiro » !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2019
    Hosoda fait une sorte de synthèse de ses films précédents dans Miraï. L’enfant tombe, se relève et poursuit son chemin...comme dit Truffaut dans ´L’argent de poche ´. Miraï devient immédiatement un classique sur l’enfance.
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