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    Bergman Island
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    56 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 août 2021
    J'ai bien aimé ce cinéma tout en délicatesse et en références de Mia Hansen-Love. De beaux paysages sur l'île de Faro, sauvage et préservée. Le style est plutôt rohmerien je dirais, avec des marivaudages un peu mélancoliques...

    J'espère que de tels films sans poursuites, sans meurtres, sans explosions, bref ce que vit tout à chacun, pourront continuer à exister !
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2021
    Je ne connais pas le cinéma de Bergman et ne suis pas capable d'apprécier l'hommage rendu à ce cinéaste. J'ai donc vu un film où les personnages écrivent à la main mais doivent changer la cartouche du stylo. Ils recopient ensuite leur texte sur un ordinateur. Ils se lavent les dents avant de se coucher. La voiture de location est une Opel et la voiture des habitants de l'ile est une Volvo. Après le sauna, ils se baignent, certains nus d'autre pas et quand ils jouent aux petits chevaux ils finissent ivres. Pas très intéressant tout ça. En revanche l'expression du désir, de la frustration est filmé avec justesse et sensibilité. Les îles sont des huis clos qui se prêtent à l'intimité des sentiments qui se moquent bien du temps qui passe.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2021
    L’idée de départ est intéressante : 2 cinéastes, mari et femme, Tony (le britannique Tim ROTH, 60 ans), anglophone et Chris, anglophone et germanophone (la luxembourgeoise Vicky KRIEPS, 38 ans) viennent passer l’été sur l’île de Fårö pour écrire, chacun, leur prochain film. La réalisatrice qui admire Ingmar Bergman y glisse des références cinématographiques, montre les lieux imprégnés par le metteur en scène et donne au film un côté documentaire sans être une hagiographie (distinction de l’artiste reconnu mondialement mais homme qui a eu 9 enfants avec 6 femmes différentes, certains habitants de l’île voyant d’un mauvais œil l’afflux des cinéphiles maniaques et du « Bergman Safari » et prétextant d’être non anglophones). Cela se gâte quand Chris, en mal d’inspiration, décide de raconter son projet de scénario à son mari (allusion probablement autobiographique puisque Mia Hansen-Løve a vécu 15 ans avec le réalisateur Olivier Assayas, de 26 ans son ainé) et qui est illustré, non pas par un dialogue mais par un film dans le film (où jouent l’australienne Mia WASIKOWSKA, 32 ans et le norvégien Anders DANIELSEN LIE, 42 ans) au scénario plein de platitude et de mièvrerie (son titre est « La robe blanche ») et fait penser aux films d’Éric Rohmer ou Hong Sang-soo mais en moins bavard : spoiler: à l’occasion du mariage d’une amie, sur 3 jours, Amy (qui a des doutes métaphysiques sur la bienséance de porter une robe blanche lors de la cérémonie religieuse) retrouve Joseph, ancien amant avec qui elle a rompu il y a quelques années, chacun ayant refait sa vie, elle, cinéaste et une fille de 4 ans et lui, en couple
    . Malheureusement, on est très loin de « La femme d’à côté » (1981) de François Truffaut avec Gérard Depardieu et Fanny Ardant. En plus, Mia Hansen-Løve, comme son double de cinéma, Chris, a du mal à finir le film et choisit la solution de facilité spoiler: en faisant revenir la fillette du couple de cinéastes, June à qui sa Maman manquait !
    Tout ça pour ça !
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2021
    Film hommage aux "2 Bergman".
    Presque un côté docu. d'où (surtout au début)  un " côté intello. " , un peu gênant, surtout quand on n'est pas des fins connaisseurs de ce réalisateur, il nous manque des clefs ; puis le film dans le film et là on y est nous aussi. Des comédiens ou  des personnages on ne sait plus. L'imaginaire réaliste ou une réalité imaginée ? fiction ou vraie vie ?
    La confusion s'installe mais le film n'est pas confus , il est bien au contraire très construit.
    Tout prend place lentement , on vit
    doucement nous aussi à Faró.
    On va y aller un de ces jours c'est certain et on y  "fera notre cinéma ".
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2021
    Je ne sais pas trop quoi penser de ce nouveau film de Mia Hansen-Love, pas désagréable, mais qui respire l'entre-soi chichiteux. Malgré ses qualités (bonne photo, bons acteurs, mise en scène correcte), c'est le sujet du film qui ne me semble pas mériter l'honneur d'un long-métrage.

    Un vieux réalisateur en couple avec une jeune : classique. Ils discutent, échangent des idées de films, lisent leurs notes tout en parlant de Bergman, dont il occupent la maison sur l'île de Fårö, où ils sont en résidence.

    L'idée de scénario de la réalisatrice se transforme sous nos yeux en film dans le film, puis en tournage de film dans le film. Même lieux, sujet différent, mais tout aussi anecdotique : tout cela est peu intéressant, et sent le film "meta" à plein nez, bourré de référence et d'allusions pour initiés.

    Tout est donc fin et maîtrisé, sans provoquer chez moi un véritable intérêt, si ce n'est celui de découvrir les jolis paysages de l'île, et le culte de Bergman qui y règne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2021
    spoiler: « Avant-hier soir, je suis allée voir Bergman Island de Mia Hansen-Løve au cinéma. » Que s’est-il passé, ma D…, pour que tu résistes si longtemps et que tu cèdes avant-hier soir ? Moi j’ai vu le film hier soir et maintenant je veux bien croire que ça a suffit (en plus du retour de l’été à Paris). Évidemment, « après 3 ans sans nouvelles » de moi (quelles nouvelles ? nouvelles péripéties ?) (ta mère a dû filtrer celles que je lui ai données pour ton bien), toi tu n’en donnes pas. (Si ça se trouve, tu restes à Paris, et c’est une raison encore plus forte de ton message : et si on recommençait sans la distance ?) Comment j’interprète ton message ? – Salut P..., je suis prête à retenter quelque chose ! – Salut P…, j’ai assez récupéré ou je me sens assez solide avec mon copain pour juste te dire 2 mots ! – Salut P…, à mon tour de te perturber, de prendre les choses en main, de te montrer que mon amour fait encore des ravages… en toi ! (ce que tu ne savais pas puisque tu ne m’as jamais écrit). En tout cas, qu’on le veuille ou pas, la relation est repartie, le pont est reconstruit, et surtout ce film c’est comme si on l’avait vu ensemble ! Toi te sentir si amoureuse en amour, moi si incompris des autres. Je me souviens bien : tu savais que je t’aimais mais tu me provoquais et tu avais raison car mon amour a toujours été un peu mou face au tien – moins mou que fuyant ? Peut-être que je suis un vrai solitaire qui préfère travailler à m’aimer plutôt que les autres… C’était ta façon de me retenir : tu me faisais douter de mon amour dans l’espoir que ça me ramène à toi, au risque que je m’éloigne. C’était un piège pour nous 2, ce film (et pour tous les « amours de jeunesse », et donc pour tous les couples actuels… donc pour encore plus de personnes que le film de Bergman sur le divorce !). Tu as besoin de moi pour t’en démêler. Je te retrouve dans l’héroïne du film car, comme qui aime profondément le ciné et la littérature, toi non plus tu ne distingues pas Vie et Fiction. Comme Madame Bovary. Comment l’écriture émerge de la vie de la réalisatrice ? Par rapport à son « maître » et à son compagnon (2 hommes), qui lui comme l’autre écrivent des histoires effrayantes, qui ont à voir avec la Vie (la peur, l’angoisse, la mort), mais pas avec leur vie (Fårö, l’ulcère) [Répondre sur Allociné ? Elle lit les critiques amatrices], pour faire peur aux gens qui n’ont pas assez d’occasions d’avoir peur, avec du noir et blanc fantomatique et des zombies qui « oui mais non » n’existent pas. Je viens de comprendre : c’est la fille de la fille du film qui joue dans le film dans le film. Le film du personnage et le tournage de ce film se confondent avec le moment et le lieu de l’écriture, alors que le personnage elle-même est venue se confronter à Ingmar Bergman. « My love » : son vrai amour (pas le cinéma, comme ces pervers inconséquents), c’est sa fille (June : jeune, joue, Junon la fertile, Juin qui prépare l’été), et c’est elle (Løve). C’est la vie, l’amour comme on le vit vraiment… [« Je t’ai répondu quelque part ! » je vais lui dire, elle qui n’aime pas les devinettes !] On n’a pas appris à aimer plusieurs personnes en même temps, à gérer un amour qui nous a formé avec un amour qui nous soutient aujourd’hui. Le problème, à communiquer à travers ces films, c’est qu’on interprète tout pour soi ; en fait, on ne sait plus si on interprète ou si c’est dans le film. Lui est parti à 18 ans, mais c’est elle qui a eu l’enfant (dans le couple des personnages principaux, ils l’ont eue ensemble, c’est souligné) et lui des galères en amour. [J’espère que tu ne m’en voudras pas de mêler nos vies à celles du film et de son public] Ou : elle a dû le remplacer, lui n’a pas eu besoin. Une qui est triste et l’autre qui est juste contrarié. Et le perso de l’étudiant ? Est-ce qu’il rappelle à l’héroïne un amour enfoui, qui est le vrai sujet du film qu’elle écrit ? Elle, en tout cas, elle ne fait rien avec lui et reste avec le père de sa fille. Contrairement à Bergman, elle ramène le ciné à sa vie… et notre vie au ciné ! N’est-ce pas, D… ?
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Le coté "dysneyland Bergamien" de la 1ere partie du film est amusant, ironique et remet un peu les choses au point: il n'y a pas que Bergmann ds la vie! Puis les etats d'ame des 2 cineastes nous laissent un peu de marbre, jusqu'a ce qu'on rentre ds l'histoire, donc le film, imaginée par la cineaste, et on se laisse doucement bercer par cette histoire d'amour mal partagée. On oublie un peu Bergmann,, et c'est tant mieux! Au final un reflexion un peu vaine sur la creation cinématografique. C'est joli, sympathique, mais on reste un peu sur les rives de l'ile...
    Sven E
    Sven E

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    A l'exception des paysages du Gotland, ce film n'a aucun intérêt. A-t-il commencé ? On ne comprend pas grand chose. A moins d'avoir lu préalablement la biographie de Bergman...
    Encore une fois, seuls les paysages sauvent ce film.
    Larbin D
    Larbin D

    13 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    Bergman Island oscille entre le bon et l'ennuyeux. Le film dans le film semble être la seule partie réellement intéressante de ce film qui ressemble dans les premières 30 minutes à un documentaire sur Bergman pour initiés (Si l'on ne connait pas on te laisse sur le bord de la route) qui, personnellement, ne m'intéresse absolument pas. On ne comprend pas vraiment où le film veut nous amener jusqu'à ce qu'il soit terminé. Tim Roth n'est pas très éclatant dans ce rôle et ne permet pas de relever un film assez ennuyant dans sa globalité.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    Le scénario de Mia Hansen-Love manque de chair et de corps, et l'idée principale s'avère de montrer à l'image l'histoire de ce "peut-être futur" film façon film dans un film. Le plus embêtant est que le film n'offre jamais ce que la réalisatrice nous promet, à savoir deux récits qui s'entremêlent entre réalité et rêve. Malheureusement jamais on n'a de doute, jamais on hésite entre la réalité et le fantasme tant le film est limpide sur l'histoire du couple et l'histoire du scénario en cours. Finalement il ne se passe donc pas grand chose à part un grand sentiment d'ennui. On se raccroche alors à deux autres paramètres : le jeu des acteurs et les infos sur Ingmar Bergman. Le quator d'acteurs sont impeccables même si l'amour entre Chris/Krieps et Tony/Roth manque d'étincelle, et mention spéciale à Mia Wasikowska. Pour Ingmar Bergman c'est forcément intéressant d'en apprendre davantage avec une certaine intimité mais ça reste assez superficiel. Dommage...
    Site : Selenie
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2021
    Mia Hansen-Love est repartie bredouille de Cannes, mais son film Bergman Island est plaisant à voir, mélange de comédie et de réflexion sur la création cinématographique. En tout cas, il m'a plus convaincu que son précédent L'avenir auquel je n'avais pas prédit un grand futur. Bien sur, pour apprécier, et pas que beauté rude nordique du lieu, il vaut mieux avoir entendu parler de Bergman, vu même il y a longtemps quelques uns de ses films, mais il n'y a aucune nécessité de connaitre ses films en détail. Le propos est vite universel, et plus profond qu'il n'y parait. cinéma juillet 21
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2021
    Tony (Tim Roth) et Chris (Vicky Krieps) laissent derrière eux leur fille, June, pour s'installer quelques jours d'été sur l'île de Fårö en Suède, où vécut Bergman et où le grand réalisateur suédois tourna quelques uns de ses films. Tony est un cinéaste réputé, invité à Fårö pour y animer une master class. Chris, beaucoup plus jeune, réalisatrice elle aussi, peine à écrire son prochain film. Elle en raconte la trame à son conjoint qui l'écoute d'une oreille distraite : il y sera question de deux anciens amants, Amy (Mia Wasikowska) et Joseph (Anders Danielsen Lie), réunis par hasard sur une île suédoise pour le mariage d'un ami commun, qui, à l'occasion de la noce, renoue leur liaison.

    La jeune Mia Hansen-Løve poursuit une oeuvre décidément originale, à cheval sur les pays ("Bergman Island" se déroule en Suède, "Maya" prenait la tangente dans le sud de l'Inde, "Tout est pardonné" commençait à Vienne) et sur les registres, puisant son inspiration dans un fonds qu'on imagine volontiers autobiographique : le couple que forme Tim Roth et Vicky Krieps, sa cadette de vingt-deux ans, n'est pas sans rappeler celui que forma longtemps Mia Hansen-Løve elle-même avec Olivier Assayas, son aîné de vingt-six ans. Pour une réalisatrice de son âge, elle démontre une étonnante maîtrise à diriger un casting international impressionnant et à organiser un récit dans lequel beaucoup d'autres se seraient égarés.

    Car "Bergman Island" est constamment menacé part le narcissisme et l'insignifiance. Le narcissisme : n'y a-t-il pas un certain nombrilisme à vouloir raconter le travail d'un couple de cinéastes en atelier sur l'île du grand Bergman ? à qui ce genre d'histoires là va-t-il parler ? L'insignifiance : le récit prend son temps à s'installer, au rythme languide de vacances d'été en espadrilles. On se croirait presque dans un clip video de l'office de tourisme de Suède où on filme des paysages marins battus par le vent et des touristes heureux et bronzés festoyant au crépuscule un verre d'aquavit à la main.

    Ce genre de cocktail pourrait être calamiteux. Et il manque bien l'être. Au bout d'une heure, on accroche ou on décroche. J'ai eu la chance de ne pas décrocher. Bien m'en a pris. Car la seconde moitié du film se révèle beaucoup plus riche que la première. Une mise en abyme un peu artificielle - Chris raconte à son conjoint le sujet de son scénario - conduit à un troublant jeu de miroirs : au couple bien réel de Chris et Tony répond celui, imaginé par Chris, de Amy et Joseph. Pour fantasmé qu'il soit, ce couple là n'est pas moins épanoui que celui que Chris et Tony forment. Car, même si Amy et Joseph ont fait leur vie avec leur conjoint respectif, Amy reste rongée du désir de retrouver son ancien amant et de renouer la chaîne des temps.

    L'air de rien, comme un comte de Rohmer ou un film cérébral de Woody Allen, "Bergman Island" distille sa petite musique mélancolique. Seul bémol : son dernier plan inutilement moralisateur. En compétition à Cannes, "Bergman Island" n'en a ramené aucune récompense. Un oubli injuste.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    358 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2021
    Un couple de cinéastes s'installe pour écrire, le temps d'un été, sur l’île suédoise de Fårö, où vécut Bergman.

    C’est une réalisation de la Française Mia Hansen-Løve, dont les précédents films Le Père de mes enfants (2009) et L'Avenir (2019) avaient été remarqué à la Cannes et à la Berlinale. Ce nouveau a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2021.

    On peut voir ce drame comme un clin d'œil au réalisateur Suédois Ingmar Bergman, tombé sous le charme de l'île de Fårö en 1960. Mia Hansen-Løve, grande amatrice de Bergman, a été fascinée par cette ile. J'aurais aimé avoir autant d'enthousiasme qu'elle bien que j'aie tout de même trouvé l'ensemble pas mal.

    Je ne connais pas ce réalisateur Suédois, et ce n'est pas ce film qui m'a donné envie d'en savoir plus sur lui. En effet, finalement on ne découvre rien de son œuvre. On sent la déclaration d'amour à travers différents éléments, mais rien de concret si celui-ci vous est inconnu. Par contre, j'ai bien aimé l'atmosphère qui règne sur cette ile. La femme est là afin de trouver l'inspiration pour son film, et son mari, lui aussi cinéaste, pour l'accompagner et présenter ses œuvres.

    J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié les deux acteurs Mia Wasikowska et Tim Roth. Ils sont ce qu'on peut appeler simple et efficace. Ce ne seront pas les seuls à l'affiche car on va aussi y voir Vicky Krieps et Anders Danielsen Lie. Plus jeune, on sent plus d'énergie dans leur jeu.

    Ces deux-là vont venir dynamiter une histoire qui était un peu mollassonne. En effet, le concept d'écrire un film est sympathique mais on ronronne rapidement. Quand l'élément de l'histoire imbriqué arrive, cela redonne de l'intérêt. J'ai apprécié ce souffle de tonus, certes plus classique dans son dérouler, mais avec plus de passion.

    Cette ouverture va ouvrir les portes à une espèce de mélange des deux mondes. Tout est normal jusqu'à ce qu'on remarque un protagoniste présent dans les deux récits. Le temps va passer et des éléments troublants vont venir perturber le court de la réalité. Quelle histoire est réelle, et laquelle est une fiction ? On se dit peut-être que les deux ont une part d'imaginaire. J'aime ce flou car il n'est pas désagréable. Il ouvre des possibilités intéressantes sur l'interprétation.
    Marie B
    Marie B

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juillet 2021
    Mains dans les poches, fesses sur une selle de vélo... Réalité qui rejoint la fiction... ou l'inverse. Mise en abyme... mais qu'est-ce qu'on s'ennuie.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2021
    C'est un film très agréable à regarder. Donc, au départ, l'idée est plutôt ennuyeuse : le couple de réalisateur et d'une scénariste sur une île où Bergman a vécu.
    Le film s'échappe rapidement des sentiers battus : c'est plutôt le point de vue féminin qui domine largement.
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