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    Uncut Gems
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    3,4
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    199 critiques spectateurs

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    Christophe V.
    Christophe V.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2020
    Très bonne mise en scène . Ça va vite . Très bon jeu ! Mais quand même une des affiches les plus moche du cinéma ! ne vous y fiez pas, la lumière et le cadrage du film sont très réussi.
    léo P
    léo P

    29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Filmer un « losers », quelqu’un qui a beau tout tenter mais ne réussira jamais, un homme à la grande bouche jamais fermé qui compense avec son apparence le manque de confiance en soi causé par les tonnes d’échecs s’est déjà vu de nombreuses fois dans le cinéma pour des histoires de tout temps, passant de Aladdin jusqu’à The Big Lebowski en passant par Lost in Translation notamment. Les classiques dans ce domaine sont nombreux et même si le potentiel d’attache au personnage y est très grand, se détacher de la masse est cependant assez compliqué pour Uncut Gems qui reste malgré tout un très bon film agréable à voir. Les frères Safdie proposent ainsi un thriller suivant un père de famille bijoutier, mais surtout endetté jusqu’au cou qui va devoir user de magouille et de manipulation pour s’en sortir. Etant donné que toute l’intrigue repose presque entièrement sur le personnage principal et la manière dont celui-ci va pouvoir s’échapper de l’étreinte qui se resserre sur lui, il doit alors se montrer parfait en tout point pour le spectateur et notamment sur le jeu, la crédibilité et la manière dont il est montré, point sur lequel il y a à redire tant Adam Sandler est caricatural par moment même si cependant le film en joue. En effet, cet archétype d’un personnage juif qui ressent la nécessité de se faire remarquer prête au comique par son extravagance, sa naïveté attachante par son envie maladive de plaire, d’impressionner, que ce soit aux yeux des femmes où des impressionnants basketteurs qui appartiennent au « grand monde », nous donnant aussi l’envie qu’il réussisse même si le manque de subtilité par moment dénote parfois pour nous faire entrer pleinement dans l’action.

    Puisque par la suite, les multiples péripéties sont quant à elles très bien amenés, bien que manquant parfois de subtilité et d’originalité, le rythme est à couper le souffle tant l’action s’enchaîne sans pause avec une fluidité total et une mise en scène à son service qui en donne un sentiment éprouvant, presque fatiguant par certains moments tant la gêne et l’oppression ressentit est grande pendant certaines séquences. En effet, l’enchaînement perpétuelle d’action à l’écran permet, en plus de capter totalement notre attention, de réduire par conséquent notre temps de réflexion quant à l’histoire et sa résolution possible, minimisant notre capacité d’anticipation, ce qui fait qu’on est toujours surpris, ou en tout cas captivé par les différentes péripéties du héros. La mise en scène des frères Safdie appuient sur cet enchaînement d’action par beaucoup de mouvements, que ce soit de la caméra, des comédiens, ou encore par la ville de New-York en elle-même et ses millions de personnes qui y travaillent, amplifiant cette sensation d’étourdissement en extérieur. Avec en plus pour mettre en valeur tout ceci, cette oppression abusive lors de scènes de tension, crucial pour l’histoire, où les deux réalisateurs se régalent de plans très courts où tous les personnages parlent en même temps, cris, s’insultent avec très souvent plusieurs actions qui s’entremêlent où on étouffe, on ressort éprouvé de ses séquences, presque fatigué tant le rythme et la multitude d’éléments parasites et dérangeant défilent à l’écran.

    Toutefois cette perpétuelle accumulation d’action empiète ainsi sur une quelconque réflexion morale ou politique où tous les enjeux sont expliqués de bout en bout avec quelques tentatives qui restent assez énigmatiques, sans que jamais rien y soit développé. La première séquence en Ethiopie sur les conditions de travail désastreuse qui ne sera plus jamais évoqué si ce n’est dans un vague dialogue avec Kevin Garnett qui sort un peu de nulle part où on semble dénoncer quelque chose sans pour autant en faire quoi que soit de pertinent. Par ailleurs ces images zoomées de diamant et de sang à la fin offrent de belles images qu’on saura apprécier même dans le reste du film, mais ne veulent rien dire et n’offrent réellement aucune analogie qui vaille la peine d’être interprété. En revanche, un des aspects les plus intéressant du film est sans doute le parallèle sportif auquel le film prête attention. L’athlète avec cette vie sans cesse vue, décortiquée, analysé, jugé et remise en question où le bonheur individuel lui-même est remis en jeu par le désespoir de n’être heureux que par un succès, une victoire encore et toujours, jusqu’à ce que malheureusement le sort de la vie les rattrapes, et que ces corps empêchent à un moment donné de se renouveler, d’évolué toujours plus haut. C’est bien seulement par cette idée qu’il est possible d’illustrer le train de vie d’Howard Ratner, qui ne peut s’empêcher de vivre qu’à travers l’œil admiratif des autres, laissant un vide d’autant plus lourd lorsque la défaite survient, mais où la victoire n’apparaît finalement que lorsqu’on a plus rien à perdre.
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Film survitaminé, au rythme endiablé et assez irrésistible. L’abatage d'Adam Sandler est impressionnant, et rappelle quel bon acteur il peut être.
    Laurent Orchestre Millenium
    Laurent Orchestre Millenium

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Ce film est une catastrophe.....Rien n'est crédible...L'histoire est soporifique. Les scènes "d'actions" pitoyables...
    J'ai perdu 2h00
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Après "Good Time", qui mettait en scène un amour fraternel sur fond de polar survolté, les frères Safdie enchaînent avec "Uncut Gems", qui va encore plus loin dans la frénésie et la folie. On y suit tant bien que mal Howard Ratner, minable bijoutier et parieur invétéré, qui tente constamment de se racheter auprès des personnes auxquelles il doit de l'argent mais en enchaînant les bourdes grotesques et monumentales. Tout comme le montage et le rythme du film, Howard est sans cesse mobile; son incapacité à se fixer et sa faculté à rebondir de lieu en lieu, de pirouette en pirouette, laisse le spectateur complètement groggy au bout d'une première heure où les transitions sont exclues. La démonstration est impressionnante mais menace de ne fonctionner qu'en vase clos; heureusement, les Safdie sont intelligents et le prouvent en ralentissant légèrement le tempo et en créant davantage de collisions entre la vie sentimentale d'Howard et ses affaires, deux procédés qui mettent mieux en évidence la complexité du personnage et cessent d'en faire un simple trublion antipathique. Car Howard est aussi ce gosse qui aurait oublié de grandir, un gosse insatiable et passionné. Sa déraison ne peut pas uniquement le discréditer, elle est aussi une facette de sa part joyeuse et enfantine – le grand moment de bravoure final qui voit Howard progressivement exulter en suivant à la télévision son pari gagnant en est une preuve frappante –, spoiler: à tel point que sa chute devient une libération (il meurt soudainement dans un moment de pure jouissance)
    . Pour incarner un personnage aussi insaisissable, il fallait tout le talent d'un Adam Sandler transfiguré, capable de relayer dans le même temps des sentiments contradictoires et de jouer l’exubérance sans empiéter sur une opacité tenace. "Uncut Gems" n'a pas le psychédélisme électrique de "Good Time"; il s'impose néanmoins comme un fascinant objet de mise en scène dans la mesure où sa marche effrénée n'écrase jamais l'histoire et les personnages : ce rythme et ce montage sont au contraire totalement raccords avec les tours de force scénaristiques et le caractère retors d'Howard. "Uncut Gems" procure ainsi l'ahurissement du film de funambule en faisant exister une pluralité de dimensions à haute vitesse et délivre une émotion intimement liée à cette histoire d'amour fou révélée dans un très beau dernier mouvement.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Uncut Gems est bien un diamant brut, une œuvre entropique d’une efficacité et d’une maîtrise incroyables. Lorgnant à la fois vers le thriller que l’étude de personnage ou la peinture d’un monde capitaliste cloisonné, les Safdie rentrent officiellement dans la cour des grands. Un incontournable à ne pas manquer.
    Jérémie
    Jérémie

    143 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Uncut Gems montre un rôle particulier d'Adam Sandler, dans la peau d'un loser juif avide de jeux d'argent.
    On suit l'histoire, regardant avec désarroi les mauvais choix constants d'Howard. On tente de comprendre ses motivations, on est troublé par tout ces enchaînements qui n'ont pas de sens, pour finir sur un drame fataliste prévisible.

    C'est un bon film, intriguant, prenant et qui laisse place à toutes les éventualités. On reste agrippé à cette personne, qui est fondamentalement mauvaise, mais où l'on place beaucoup d'espoir.
    Tout le film gravite autour de ce concept, et c'est ce qui rend le film agréable, presque poétique.
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Bonne production originale estampillée Netflix, qui nous plonge dans les affres de l'addiction aux jeux.
    Néanmoins, le scénario traîne bien trop en longueur pour laisser un souvenir impérissable, une bonne demi-heure en moins aurait dynamiser l'intrigue.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 mars 2020
    - Film où il ne se passe absolument rien,
    - toute l’audio du film est horrible, les personnages parlent les uns au dessus des autres on ne les comprend pas
    - il y a des scènes complètement inutiles qui ralentissent tout (déjà que ça n’avance pas)
    - il n’y a pas de fin
    Conclusion : regardez autre chose vraiment
    stoof95
    stoof95

    13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2020
    film vraiment tres moyen. je suis bon public mais la je ne comprend pas les notes. le personnage principal est un horrible cliché et l histoire n a pas de sens. a eviter
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2020
    Cinématographiquement le film est intense, irrespirable, la tension est permanente, le rythme effréné et violent, parfois trop étouffant, le résultat reste étonnant surtout avec A.Sandler qui sort de ses navets habituels pour sortir sa meilleure interprétation. Un thriller type Scorcese sous ecstasy.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    358 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2020
    J’ai trouvé ce thriller à très bon. J’ai bien aimé sa diversité car il mélange plusieurs styles. On peut trouver des tendances qui se complètent bien. Tout se résume avec le personnage d'Howard Ratner. Il est haut en couleur et j’adore ça. Grande gueule, il n’a pas la langue dans sa poche et va dynamiter les scènes. Ses interactions avec les autres sont géniales. À certains moments, ça devient un peu brouille et cacophonique, mais on lui pardonne car ça n’arrive qu’à deux ou trois reprises. Adam Sandler montre qu’il n’est pas bon qu’à faire des comédies potaches. Il prend parfaitement en mains ce bijoutier New-Yorkais, et son interprétation est parfaite. Ce n’est pas forcément évident de rentrer dedans, car dès les premières secondes ça va dans vif. On a l’impression d’avoir affaire à un OVNI qui va nous balader sans vraiment de ligne directrice, mais une fois qu’on a mieux cerné le protagoniste principal, c’est beaucoup plus facile. Il est tellement prenant, qu’on va s’attacher et suivre avec attention son histoire. Celle-ci va nous réserver quelques passages fort en émotion. Je ne m’attendais pas à vibrer autant et surtout être autant impliqué dans ce qui arrive. J’ai apprécié l’apport des personnages plus secondaire, notamment avec Julia Fox et Lakeith Stanfield (À COUTEAUX TIRÉS). Sans oublier l’apparition en guest de l’ancien joueur NBA Kevin Garnett.
    maxime ...
    maxime ...

    242 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2020
    Good Time le précédent film des Frères Safdie avait été une découverte très enthousiaste ! L'implication mise par les réalisateurs et l'équipe qui les accompagnait m'avais à l'époque faite forte impression. Uncut Gems est très similaire dans son approche et dans son récit, la forme se rejoins aussi à travers les marottes recensés ici et là. Pour autant mon ressentit est tout autre. Si j'éprouvais une certaine empathie - voir de la désolation - pour les " voyous " de Good Time ici je n'ai à l'égard de son personnage titre que rejet et aversion. Adam Sandler incarne ici une raclure sans scrupules dont la souffrance le galvanise. Aucun remord ne l'habite, rien ne transparaît chez lui ... Uncut Gems en cela suscite un malaise un peu déplaisant mais qui donne une fois digéré une puissance au cinéma des frères. Un long métrage qui se place en digne héritier de Bad Lieutenant et Taxi Driver ! A revoir.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2020
    Pendant un peu plus de deux heures, Adam Sandler passe son temps à hurler, à dire"f..k", à essayer d'échapper à des gros bras, et à voir ses plans tous s'effondrer les uns après les autres. 'Uncut Gems' est donc frustrant, éreintant, pénible même : on ne passe pas un moment particulièrement plaisant en le regardant. Sa puissante dernière partie parvient cependant à donner à l'histoire une valeur de parabole sur l'état du monde et la condition humaine à mesure qu'il devient clair que ce qui anime Howard, ce n'est pas la perspective de gagner, mais le jeu lui-même, dans un élan paradoxalement aussi vital que nihiliste.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2020
    Découverts dans la noblesse de « Mad Love In New York » et la réconciliation avec Robert Pattinson dans « Good Time », les frères Benny et Josh Safdie se sont fait une réputation et ils inaugurent de l’espoir dans cette filiale du cinéma qu’est Netflix. Qu’on apprécie ou non le concept, ces réalisateurs sauront jouer avec les attentes et la folie du spectateur, comme du personnage central. Dans ce polar fou furieux, l’intrigue nous emmène dans un « No Man’s Land », quelque part entre les enfers et le paradis, mais inutile de préciser que beaucoup de choses vont mal tourner et vont précipiter les enjeux à un niveau où la fibre du hasard sera notre seule échappatoire.

    On nous introduit Howard Ratner, bijoutier et acheteur-parieur compulsif. Il vit constamment sur le fil entre la réussite et le désastre, mis quand le destin vient frapper à sa porte, il ne peut plus reculer et fonce droit dans une pente dont il serait possible de faire marche arrière… quoique. Adam Sandler le campe avec une justesse, réhabilitant ainsi le comédien qui s’est souvent enfermé dans des comédies inintéressantes, voire ridicules. Même s’il faut parler divertissement, la sensation ira à l’opposé à ce qu’on lui aurait associé. Mais nous le sentions déjà plus mature, notamment avec son passage derrière la caméra de Paul Thomas Anderson dans « Punch-Drunk Love » et il le démontre avec une puissance émotionnelle qui évoque l’art abstrait, mais qu’on prend soin de voir briller le temps d’un espoir avant de le voir replonger dans une spirale chaotique. Il constitue cet amas d’énergie qui perd en intensité et qui engendre les collisions les plus improbables et les plus vicieuses. Et c’est justement dans ce contexte ardent qu’on le verra évolue et au cœur d’un récit New-Yorkais frénétique et rocambolesque.

    Il vaut le voir pour y croire et il ne s’agit pas que de l’œuvre qui est le témoignage d’une excellente écriture. La venue d’une gemme viendra bouleverser la routine, loin d’être concluante, d’Howard qui jongle constamment entre les familles et amante, ou encore clients et fournisseurs. Tout se recoupe à des dettes démesurées qui manipuleront son instinct et sa raison, s’il lui en reste. Et on ressent constamment le protagoniste se débattre pour sa survie grâce à ce cadre serré et étouffant. Tout le monde cherche à gagner du terrain sur l’autre et les forces qui s’opposent sur l’écran font le nécessaire afin de s’armer d’impatience, tout comme le spectateur qui guette si sa place est assez confortable. Le combat est physique et mental, notamment dans un dernier acte qui nous empêche de respirer ou étire l’échéance avent une telle pression qu’on ne vit plus que dans l’instant.

    On le comprend donc, mais « Uncut Gems » réussit le pari fou d’assimiler un univers noir et redoutable, même pour le plus confiant ou le plus chanceux. Les multiples péripéties alimentent constamment la chute du héros qui panse à chaque fois ses plaies, de plus en plus conséquentes et de plus en plus lourdes de sens. Le film adore maltraiter ses personnages, mais avec l’ironie et du sort et d’un environnement que l’on exploite avec parcimonie, afin de rendre ce thriller tranchant et sanglant.
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