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JimBo Lebowski
396 abonnés
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4,0
Publiée le 4 février 2020
Un film dont on a l’impression de vivre l’action en temps réel, rendant les péripéties poissardes de Sandler terriblement captivantes, et qui n’est pas sans rappeler After Hours dont je sentais déjà l’influence dans Good Times des mêmes réals, un tourbillon ininterrompu jusqu’à, sans doute, la séquence de match de basket la plus vibrante au cinéma.
je viens de voir le film et je ne sais quoi en penser. j'aime l'atmosphère. L'histoire là je n'ai pas encore saisi le but du scénario. Un peu confus parfois. Et la fin comme souvent pour les films Netflix bâclé et trop rapide sans explication. Ai passe un bon moment en tout cas
Dialogues, rythme, personnages,... tout est stressant et énervant dans ce film... jusqu'à la musique. Encore un film américain qui ne parle a personne. Néanmoins c'est le reflet des dérives ultraliberales de notre époque.
J’ai détesté ce film. C’est une perte de temps. Le personnage principal avec ses successions de coups foireux, le handballeur superstitieux, dans toute ce film, rien n’est crédible depuis le début jusqu’au dénouement prévisible.
BO insupportable. Mais film qui se laisse regarder avec un Adam Sandler très bon. Dommage pour la fin on aimerait en savoir Plus sur l'avenir des autres protagonistes. ..
C'était pas mal du tout. Pas vraiment mon genre de film, disons que ce genre de personnages qui font que les mauvais choix, où leur vie est un véritable bordel à cause d'eux, de leur incapacité à être fiables et raisonnés, je n'arrive vraiment pas à me reconnaitre en eux et les suivre pendant plus de deux heures peut parfois me gaver.
C'est stressant de suivre ce genre de personnage car on sait qu'ils vont enchaîner les conneries, que ça ne va pas s'arrêter et finalement le film n'est pas très agréable à regarder, il n'y a pas de moments de bonheur, de moments où ça se calme un peu, on est tout le temps sous tension.
La qualité du film est donc de gérer tout ce merdier vraiment bien. Déjà esthétiquement il y a quelques belles idées, dont une scène à un concert où un type en orange brille dans la salle plongée dans le bleu. Il y a reflets oranges un peu partout sur les gens autour, ça rend vraiment bien. Et de manière générale, il y a beau avoir cet aspect pris sur le vif, la photographie est vraiment soignée. Les lumières sont toujours sublimes et on sent que les réalisateurs prennent plaisir à filmer ces personnages en intérieur, dans des lieux exiguës. La caméra est collée aux visages des acteurs... Ce qui renforce l'impression de frénésie puisque tout va vite, la caméra bouge et les acteurs hurlent en gros plan.
C'est le chaos.
Tout peut basculer, jamais il n'y a le moindre point d'équilibre... C'est déstabilisant. Un film pas forcément plaisant à voir, mais une expérience fatiguante, où mine de rien on n'a beau ne pas aimer le personnage de Sandler on espère malgré tout qu'il lui arrive des trucs biens dans sa vie... Ce qui rend le tout encore plus stressant.
Puis je dois dire que rarement un match de basket n'aura été aussi palpitant. Clairement les réalisateurs savenr gérer la tension... Tout est fait pour qu'elle ne retombe jamais et ce point d'orgue sportif est véritablement usant.
Rien que pour le déplaisir d'être mis sous tension et malmené par le chaos frénétique du film, ça vaut le coup. Après c'est pas vraiment le genre de film qui me parle outre mesure, mais je suis bien content de l'avoir vu.
On n’y comprend rien mais ce n’est pas grave, c’est de la magouille en spectacle, de la magouille qui se met en scène et qui braille, qui saute d’une bijouterie à une autre, qui parie des sommes astronomiques sur des matchs de basketball qui perdent aussitôt en art du sport ce qu’ils gagnent en réceptacle des malversations financières. La caméra ne lâche pas le personnage d’Howard Ratner, ici campé par un Adam Sandler méconnaissable, anti-héros aussi repoussant qu’attachant et qui répand sur le rythme du film son propre train de vie marqué par la vitesse constante et déstabilisante, une vitesse pure et folle. La musique souffle une brume sonore à la Vangelis, contribue à déshumaniser le monde qu’elle matérialise en retour : ici tout se chiffre, s’estime, se casse, s’explose d’un coup de bras dans la vitrine ou de revolver dans le visage. Nul hasard si nous retrouvons Martin Scorsese à la production : encore un film qui s’empare de la folie contemporaine, de la même manière que le cinéaste n’a de cesse de le faire, encore un film radical qui ne recule devant aucun obstacle, aucune retenue morale. C’est le Joker version parieur, version cinéma aussi ; car là où Todd Phillips enchaînait les petits plans fort laids en jouant à l’artiste, le duo de réalisateurs que forment les frères Safdie a une vision esthétique de leur projet, soit une immersion dans des espaces composés d’une collection de surfaces réfléchissantes, renvoyant le réel en mille et un reflets trompeurs. Uncut Gems est un film sur le fanatisme contemporain que l’individu construit comme une prison autour de lui et dans lequel il erre avec inertie en pensant y jouer, un film également sur le voyeurisme que cet aveuglement occasionne, la soif d’aller voir ailleurs, de convoiter ce qui est plus gros, plus grand, plus inaccessible et qui renvoie à la figure du fou cet amas d’infini qu’est l’univers scintillant. Ça brille, on le veut, on s’y tue.
Très bon film qui raconte les magouilles et déboires d'un bijoutier juif New-Yorkais qui vit à 100 à l'heure. On est pris par le rythme rapide et haletant de ce film du début à la fin.
Les frères safdie n ont pas leur pareil pour scruter les galère de leur personnage. Cette fois ci, on suit caméra à la main dans un style nerveux et rythmé les combinés d' un bijoutier pas franchement très net. Et comme toujours chez les frères cinéastes, leur protagoniste récolte ce qu' il sème. Ce qu' il y à de très fort chez les safdie, c' est qu' il nous amènent à espérer pour un personnage pas franchement sympathique. Belle leçon de mise en scène que ne devraient pas boude les amateurs de Scorsese. Le choix d'Adam Sandler pour interpréter ce commerçant peu scrupuleux ne paraissait pas évident, c'est pourtant un excellent choix, l'acteur est tout simplement sidérant.
Je ne peut pas dire que c’est moyen car tout est précis pointu et continue inlassablement dans le gouffre du personnage principal . Mais je ne peux pas dit que c’est superbe car j’ai eue mal au ventre tout le long 😂😅. Howard est dans un tourbillon de bêtise et de malchance Mais c’est lui qui se met dedans tout seul d’où le paradoxe . Ça ne s’arrête pas une minute et il y croit dur comme fer ... espérons avec lui alors