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    The Third Murder
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    bendelette
    bendelette

    26 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2019
    Du suspense qui va crescendo ,qui égratigne le système judiciaire avec doigté,subtilité,et le jugement final nous plonge dans la stupeur.Impossible de savoir où est la vérité.Qui est criminel?On sort un peu sonné.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2018
    kore-eda dont j ' avais aimé ses films notre petite soeur et tel père tel fils confirme avec the third murder qu ' il est un grand cinéaste , son film est long , lent mais passionnant et les interprètes sont remarquables ! le film aborde plusieurs thèmes forts , la peine de mort , les violences sexuelles , l ' éthique des avocats ! le suspense demeure jusqu ' à la fin et même après !
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2018
    un peu lent, scénario alambiqué mais intéressant bien filmé bien joué. La touche Kore-Eda est bien là
    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2024
    Premier polar signe par kore eda qui s essaie à.un nouveau genre mais dont on retrouve les mêmes codes au niveau de sa mise en scène.
    La.scene d ouverture ou l on voit qui est le meurtrier a la 1ère minute, mais qui tout au long du film on voit poindre une ambiguïté, en effet est on sur d avoir vu le meurtrier, a t on le même point de vue de ce que l on a observé dans les premières minutes.
    On croit qu a la fin kore eda nous manipule avec l image manquante mais la scène finale ou le tête a tête du meurtrier et de l avocat de la défense démontre avec la mise en scène proposé par le réalisateur que je ne dévoilerai pas pour ne pas éventer le scénario est prodigieux et nous donne à réfléchir quelle est la réelle justice est ce seulement un point de vue.
    Un très bon film
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Vous vous dites: Hirokazu Kore-eda réalisateur de thriller ou de film de prétoire, ça va bien la tête? Y a d'autres Japonais qui font ça très bien, sans parler des Coréens..... Rassurez vous: il le fait à la manière kore-edesque, tout en douceur et en lenteur, tout en réflexion et en mystère. 

              Et au centre du film, il y a ce qui passionne le metteur en scène, la relation entre adolescence et âge adulte, entre enfants et parents. Il y a les non-dits, les mensonges, le poids de la responsabilité.... 

              Takashi Mitsumi (Koji Yakusho) est accusé du meurtre de son ex-patron -il a été licencié- de l'avoir volé, puis d'avoir brûlé son corps. Comme il a déjà passé trente ans en prison pour avoir tué deux usuriers, cette fois ci c'est la peine de mort assurée. Le jeune dirigeant d'un cabinet d'avocats, Tomoaki Shigemori (Masaharu Fukuyama) reprend cette affaire qui tourne mal pour le cabinet, et est tout de suite confronté à un étrange accusé. Mutique ou mythomane, il ne cesse de changer de version au fil des entretiens. Mais qui ment, aussi? La femme de la victime a l'air d'avoir des choses à cacher, tout comme sa fille Sakie (Suzu Hirose), qui connaissait Mitsumi, le rencontrait quelquefois, une ado étrange qui traîne un lourd appareillage sur une jambe atrophiée. Oui, qui ment? Et pourquoi? Shigemori, qui a lui aussi une fille ado dont il ne s'occupe pas assez et qui fait des bêtises pour attirer son attention, ne sait plus s'il doit oeuvrer pour le bien du cabinet d'avocats, ou pour trouver la vérité. Cette vérité, chaque fois qu'il croit s'en approcher, elle lui échappe pour une autre vérité -ou un autre mensonge. On est dans un cocon doux et moelleux, mais quelle est l'araignée venimeuse?

              Magnifique film d'une extrême subtilité. A voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Film envoûtant et déroutant, sommes nous face à une "mise en scène" de la part du coupable (l'est il réellement ?), des proches de la victime, de l'institution judiciaire ? La vérité est elle vraiment celle que l'on oui montre? L'une des phrases finales " qui décide de ce qui doit être jugé ?" C'est un peu la clef du film. On reste dans le doute. Le réalisateur prend son temps, c'est lent mais on se laisse embarquer. Les deux comédiens principaux (l'avocat, le " coupable") sont excellents. J'avais beaucoup aimé "still alive", et celui ci est du même niveau, dans un registre tout à fait différent. Un grand réalisateur!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 avril 2018
    Une complexe et fascinante interrogation sur notre rapport à la « vérité » et sur sa place dans le fonctionnement de la justice pénale. Comment renoncer à croire que les juridictions sont des véridictions ? Comment cesser d’imaginer que la vérité est le critère suprême de l’établissement des faits et de leur qualification ? Comment abandonner l’idée que la valeur procédurale réelle des témoignages et des aveux n’est pas indépendante de leur valeur de vérité ? Comment concevoir qu’un avocat soit susceptible de défendre un criminel sans chercher à comprendre ses « vrais » mobiles ? Autant de questions captivantes que pose "The Third Murder", un film où le besoin de vérité renaît incessamment chez ceux-là mêmes qui le négligent ou qui le tournent en dérision. Dans le rapport des humains à la « vérité », rien de plus fort sans doute que le besoin de (se) raconter des « histoires ». Ainsi, nombreuses sont les histoires possibles pour s'expliquer le fait que Misumi ait tué son patron (satisfaction d’une pulsion, meurtre crapuleux, assassinat commandité, vengeance, punition). Aux yeux de Shigemori, l’avocat cynique et pragmatique qui assure la défense de Misumi, seule compte la version des faits la moins préjudiciable à son client, celle qui pourrait lui éviter la peine de mort. Il prétend que l’empathie ne sert à rien, car il s’agit non pas de comprendre son client, mais d’obtenir de lui des « arguments » utilisables pour sa défense. Cependant, face aux réponses changeantes et évasives de Misumi, il est contraint de rechercher les éléments psychologiques et biographiques de ce qui s’offre à lui comme un puzzle. Un supposé puzzle qui n'est peut-être en fait que la surface réfléchissante sur laquelle l'avocat projette sa propre manière de fonctionner, ses propres angoisses, ses propres scrupules. Quant à Sakie, la fille du patron assassiné, elle voit dans Misumi l’exécutant du parricide qu’elle désirait : illusion d’avoir enfin trouvé quelqu’un qui la comprend ? Comment le savoir ? Nous sommes nous-mêmes contraints de spéculer en projetant sur Misumi des considérations éventuellement très éloignées de sa psychologie. Bien plus, en cherchant la vérité de ses comportements, nous sommes dans une attente de sens qui n’a peut-être pas d’objet, ou qui du moins se trompe d’objet. D’ailleurs, Shigemori se le voit signifier par Misumi lui-même : « Vous attendez trop d’un meurtrier comme moi ». Quoi qu’il en soit, au Japon, dans les cas de récidive comme celui de Misumi, la vérité du second crime (ses « vrais » mobiles) n’a que peu d'importance dans le fonctionnement de la machine judiciaire. En effet, le criminel récidiviste n’a quasiment aucune chance d’échapper à la peine capitale : s’il a donné deux fois la mort, il doit lui-même trouver la mort. En ce sens, la peine capitale peut bien alors être qualifiée de « troisième meurtre ». Pour autant, le film de Kore-eda n’est pas un plaidoyer frontal et explicite contre la peine de mort. Certes, il souligne l’aspect mécanique de son application dans le système japonais lorsqu’elle sanctionne une récidive. Cependant, il met dans la bouche de Misumi et de Shigemori un même raisonnement, à la fois nihiliste et fataliste, contraire à l’optimisme humaniste : si l’existence ne nous est pas attribuée parce que nous méritons de naître, mais arbitrairement, sans que rien ne la valide ou ne la justifie a priori, alors la conséquence logique est que « certaines personnes n’auraient jamais dû naître ». Face à ce sombre pessimisme, seules deux voix contestataires s’élèvent brièvement dans le film, à savoir celle du jeune collègue de Shigemori, et celle de Sakie… En les mettant dans cette position minoritaire, peut-être Kore-eda a-t-il voulu nous inciter à prendre le relais de leur indignation ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2018
    J'ai beaucoup aimé.
    Mélange de genres intéressants, entre thriller, comédie de moeurs ou drame, l'action se déroule lentement et met progressivement en lumière un homme en proie au doute.
    mondidi
    mondidi

    1 abonné 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Une des questions de ce film est, peut-on douter de ce que l'on a vu ? Le film débute par la scène de crime, il n'y a donc pas de doute, ce n'est pas un" whodonit" on sait et aucun doute n'est possible puisqu'il nous l'a montré. En plus le criminel avoue. Le réalisateur va s'évertuer tout le long du film a nous faire douter de ce qu'on a vu. C'est je crois ce qu'il y a de plus fort dans ce film. Ce n'est pas le seul sujet du film. La mécanique judiciaire, la culpabilité, qui est capable de tuer sont d'autres thème abordés très subtilement dans ce film.
    Alain C.
    Alain C.

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2018
    meme si quelques longueurs se font jour au cours du 1er tiers du film,il en ressort une leçon de psychologie et d'humanité qui donne au cinéma cette force qui nous prend aux tripes;2 acteurs dont la présence à elle seule vaut le déplacement avec toute l'émotion qui en découle.Merci.......
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 avril 2018
    Je ne m'y attendais pas mais j'ai adoré tout et je ne me suis pas du tout ennuyée. Les acteurs sont fantastiques et beaux en plus. Belle musique, la cinématographie magnifique, pas un mot de trop, tout tombe juste. J'y pense depuis. C'est une sorte de rappel du Rashamon, le vieux film japonais classique sur le même sujet et c'est fort. Pas du tout froid mais réservé, exacte, comme une gravure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mai 2018
    'Le troisième meurtre' est un très bon film. Dans un registre très différent de ses films précédents, Kore-eda s'illustre avec brio, et ajoute à l'enquête policière ses thèmes de prédilection : la famille, le voisinage, la vie professionnelle de la génération salary-man, la jeunesse japonaise en perdition qui semble marcher en équilibre sur un fil etc. C'est un film très critique, quand bien même, parce que japonais, le réalisateur la formule de manière beaucoup plus tendre que le ferait un réalisateur français. Et pourtant, tout y passe : la justice, les institutions, l'éducation. On assiste tout le long du film à un véritable retournement des valeurs morales. Finalement, qui protège la jeune Sakie? Face aux non-dits, à la lâcheté et à l'hypocrisie, l'individu devient terriblement seul dans la société dont Kore-eda dresse le tableau. Le Japon se trouve sûrement à un carrefour de son histoire, au même titre que spoiler: Shigemori perdu à un croisement de circulation,
    dans une des dernières scènes du film. On a souvent accusé Kore-eda de mièvrerie dans ses films. Celui-ci est aussi grave et sombre, que lucide et éclairant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2018
    Libéré après trente ans passés en prison pour un double meurtre, un homme récidive ou peut-être récidive. Et l’avoue ou peut-être l’avoue. Pour ce film pièce de théâtre, la caméra scrute avec panache l’accusé, l’équipe de la défense, deux femmes liées à l’affaire et quelques seconds rôles. Au fil du classique travail d’enquête les multiples rebondissements installent une atmosphère digne de Pirandello. Mais la justice est faite pour trancher : douter demeure un luxe réservé à ses auxiliaires. Pour nous accompagner dans les méandres et les non-dits de la société japonaise, d’excellents acteurs et une prise de vue particulièrement soignée avec quelques images d’anthologie.
    Caroline Durand
    Caroline Durand

    75 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2022
    Un film japonais poignant et tragique magnifiquement interprétés avec d'excellents acteurs. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2018
    Un beau film. Avec une vrai photo, des moments de réflexion, et des moments de doute et de suspicion ...
    Mais un peu long.. (Bcp de réflexion et un beau jeu d'acteurs)
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