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pfloyd1
128 abonnés
2 106 critiques
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2,0
Publiée le 7 octobre 2018
Fan de film Coréen, je dois avouer que The Third Murder m'a quelques peu déçu. Cette histoire se passe à huis clos entre 3 avocats et leur client derrière les barreaux accusé du meurtre de son patron. Le déroulement de l'affaire est extrêmement lent malgré de rares et ennuyeux rebondissements, les révélations du présumé coupable ont du mal à capter l'attention et les délibérations de ses avocats n'ont que peu d’intérêt. Pourtant c'est un drame psychologique assez fin, une leçon de moral et de réflexion, le contexte change, se complique, le jeu évolue mais dans une lenteur incroyablement pénible. Ce film vous intéressera si vous êtes patient et n'attendez aucune action...
En mettant en scène une trame policière, beaucoup ont pensé que Hirokazu Kore-eda changeait de style. A tort, car le cinéaste japonais est moins intéressé par l’intrigue policière que par les relations familiales entre les personnages. Il scrute et évoque les relations entre l’avocat et son père, entre la fille de la victime et ses parents, mais aussi les relations plus complexes qui se nouent par transfert ou identification. Ce scénario riche et complexe peut dérouter par la lenteur de son récit mais la mise en scène, faussement classique, est forte et élégante, notamment lors des têtes à tête ente l’avocat et l’accusé. Un film beau et intelligent.
Intrigue suspens mélancolie et subtilité suite à une meute tout sauf banal ...? Un meurtre et son jugement par le justice japonaise sublimée par une excellente réalisation.
Le cinéaste Hirokazu traite d'un procès dans le système judiciaire japonnais. La fluidité de la mise en scène porté par un trio d'acteurs insaisissables permet de suivre cette tragédie parsemé de moments de grâce. Tous les messages délivrés ne sont si accessible.....
Du soigné, du précis, du tortueux et au final, le prisme de la culpabilité et l'ordre du jugement misent à mal. Très typé drame huis clos, piégeant et même où le manichéisme côtoie la manipulation. Un film qui ouvre de nombreuses portes sans toutefois les refermer ou du moins y laisser son libre arbitre, son jugement. 3.5/5 !!!
Comme moi, les fans du japonais Kore-Eda ont toutes les raisons d'être heureux en 2018 puisqu'il sort 2 films en France, en attendant sa Palme d'Or cannoise à l'automne voici un bel amuse-bouche sorti un peu plus tôt dans l'année. Ce thriller psychologique dont le scénario est suffisamment retors pour nous tenir en haleine aborde la peine de mort, dont on parle plus facilement aux Etats-Unis qu'au Japon ainsi qu'une multitude d'autres thèmes qui dessinent en filigrane un portrait de la société nippone. Avec comme à son habitude une mise en scène sobre, sans esbroufe,un peu trop lente par moment, Kore-Eda s'autorise ici et c'est plutôt rare quelques répliques comiques. Avec une retenue toute japonaise bien sûr.
Kore Eda a réaliser dans un genre différent de son style habituel un film noir d'une grande virtuosité. Le réalisateur va brouiller sans cesse les pistes avec les trois aveux différents que va faire le meurtrier présumé 'la vérité étant a chaque fois remise en cause. Kore Eda en profite aussi pour montrer les rapports compliquées entre les individus dans la societe japonaise notamnent entre les pères et leurs filles . De plus des sequences sont magistrales comme dans la dernière confrontation entre l avocat et le coupable ou les deux visages sont superposées dans la vitre.Seul bémol la lenteur de l'ensemble qui peut en derouter plus d'un.
Dans le cinéma japonais, The Third Murder tangue sur les films judiciaires bien loin des indigestes films policiers et judiciaires américains qui ont fait overdose au grand public. Dans un film plutôt bien conçu (notamment une teinte assez grisâtre dans la lignée du genre de film assez sombre et parfois très calculé), The Third Murder n'a rien de très original en soit. Déçu d'avoir vu ce film en VF tant j'adore avoir la tonalité japonaise dans les oreilles. Le rythme un peu lent du film et l'absence de sur-tension permettent au film d'être un poil sur courant alternatif et malheureusement, peu à peu le film perd de son essence. Il faut donc attendre le jugement où ça commence à se débrider très sérieusement - et où le temps va plutôt avancer. Même si je suis surpris du dénouement du film.
Le film démarrait dans une ambiance de drame poignant, la mise en scène est inégale, en abuse passivement, tout un étirement en longueur jusqu’au rebondissement surprenant sans réelle utilité pour le tribunal qui suit l’enquête, un jugement d’une telle banalité finissant en queue de poisson. Une décision de justice encourant la peine capitale se justifie par l’indécision d’ineptie d’un réel assassin qui n’avait pas dit son dernier mot pour atténuer les circonstances de son crime, retournant sa veste en revenant sur ses témoignages décisives. Une réalisation qui sème doute et trouble dans cette fiction, après les larmes viennent la consternation.
Grand fan de Kore-Eda, c'est vraiment la première fois que je suis déçu par l'un des ses films. C'est lent, trop lent, et j'ai eu un mal fou à m'intéresser à ses personnages. Un comble pour ce réalisateur dont la force est l'esquisse de ses personnages... Comme quoi, même les plus grands font parfois des films moyens... Ce qui ne m’empêchera évidemment pas d'aller voir le prochain, palme d'or, qui s'annonce comme un sommet de sa filmographie.
Ce drame judiciaire du réalisateur japonais Koré-Eda est particulièrement complexe à suivre. On y voit une personne accusée de meurtre sur son employeur changer de version des faits sur les circonstances de celui-ci, au grand dam de ses avocats. L'ensemble manque de puissance émotionnelle et se révèle au fil du film agaçant. La question de la vie et de la mort est constamment abordée par le réalisateur et la complexité de l'âme humaine prend le pas sur l'émotion et la quête de vérité, nous laissant sur notre faim.
'Le troisième meurtre' est un très bon film. Dans un registre très différent de ses films précédents, Kore-eda s'illustre avec brio, et ajoute à l'enquête policière ses thèmes de prédilection : la famille, le voisinage, la vie professionnelle de la génération salary-man, la jeunesse japonaise en perdition qui semble marcher en équilibre sur un fil etc. C'est un film très critique, quand bien même, parce que japonais, le réalisateur la formule de manière beaucoup plus tendre que le ferait un réalisateur français. Et pourtant, tout y passe : la justice, les institutions, l'éducation. On assiste tout le long du film à un véritable retournement des valeurs morales. Finalement, qui protège la jeune Sakie? Face aux non-dits, à la lâcheté et à l'hypocrisie, l'individu devient terriblement seul dans la société dont Kore-eda dresse le tableau. Le Japon se trouve sûrement à un carrefour de son histoire, au même titre que spoiler: Shigemori perdu à un croisement de circulation, dans une des dernières scènes du film. On a souvent accusé Kore-eda de mièvrerie dans ses films. Celui-ci est aussi grave et sombre, que lucide et éclairant.
Une relative déception que ce film. Attendant le grand film, on se retrouve avec un sujet trop maîtrisé pour réellement convaincre. C'est sur la longueur qu'il aurait en effet pu jouer, profitant de la lenteur de son rythme pour développer plein d'à-côté. Las, tous les dialogues semblent centrés sur le sujet, rendant trop artificiel l'ensemble. Et les rares scènes tendant à humaniser l'ensemble ne font qu'accentuer la vacuité du reste. La scène de la fille de Shigemori, notamment, personnage aussi vite évacué, qu'introduit, la scène de la logeuse, sont des scènes qui semblent inutiles car trop isolées, alors qu'elles auraient pu très efficacement constituer le centre du récit, qui vire en choisissant le chemin de la démonstration pure à l'abstraction. Pourquoi cette note, du coup, c'est parce que malgré tout le postulat, celui en quelque sorte du magnifique 12 hommes en colère, est très beau et suffira peut-être à nous faire trouver malgré tout de l'intérêt grâce à une mise en scène qui pour être trop froide n'en est pas moins brillante.
On parle souvent de l esthétique très particulière des films coréens. La bande annonce est redoutable d efficacité. Mais une fois en salle l attente est très longue pour un début 'd actions'. Il faut être très très patient, sans doute coréen pour apprécier une telle lenteur le très peu, suggéré, à peine esquissé