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    The Third Murder
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    3,5
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    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Vous vous dites: Hirokazu Kore-eda réalisateur de thriller ou de film de prétoire, ça va bien la tête? Y a d'autres Japonais qui font ça très bien, sans parler des Coréens..... Rassurez vous: il le fait à la manière kore-edesque, tout en douceur et en lenteur, tout en réflexion et en mystère. 

              Et au centre du film, il y a ce qui passionne le metteur en scène, la relation entre adolescence et âge adulte, entre enfants et parents. Il y a les non-dits, les mensonges, le poids de la responsabilité.... 

              Takashi Mitsumi (Koji Yakusho) est accusé du meurtre de son ex-patron -il a été licencié- de l'avoir volé, puis d'avoir brûlé son corps. Comme il a déjà passé trente ans en prison pour avoir tué deux usuriers, cette fois ci c'est la peine de mort assurée. Le jeune dirigeant d'un cabinet d'avocats, Tomoaki Shigemori (Masaharu Fukuyama) reprend cette affaire qui tourne mal pour le cabinet, et est tout de suite confronté à un étrange accusé. Mutique ou mythomane, il ne cesse de changer de version au fil des entretiens. Mais qui ment, aussi? La femme de la victime a l'air d'avoir des choses à cacher, tout comme sa fille Sakie (Suzu Hirose), qui connaissait Mitsumi, le rencontrait quelquefois, une ado étrange qui traîne un lourd appareillage sur une jambe atrophiée. Oui, qui ment? Et pourquoi? Shigemori, qui a lui aussi une fille ado dont il ne s'occupe pas assez et qui fait des bêtises pour attirer son attention, ne sait plus s'il doit oeuvrer pour le bien du cabinet d'avocats, ou pour trouver la vérité. Cette vérité, chaque fois qu'il croit s'en approcher, elle lui échappe pour une autre vérité -ou un autre mensonge. On est dans un cocon doux et moelleux, mais quelle est l'araignée venimeuse?

              Magnifique film d'une extrême subtilité. A voir absolument
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2018
    Un "Thriller" sombre de Kore-Eda qui me rappelle un peu comme ceux d'Alan J. Pakula, mais là totalement ancré au Japon.
    Ce film m'a touché, quelque part interpellé, par sa gravité - ses ellipses & méandres et certains moments forts ou ce Cinéma vous envoûte.
    Peut-être quelques minutes de trop, mais ce film sombre mérite le détour, pour son Duo de 1ers rôles - sa photographie et ce scénario qui m'a baladé de bout en bout.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2020
    Authentique peintre impressionniste de la société japonaise à travers une approche quasi documentaire d’une finesse rarement prise en défaut, Hirokazu Kore-Eda s’octroie de temps à autre une petite échappée dans un registre qui lui est moins familier : la comédie légère avec ‘Air doll’ et aujourd’hui, le Thriller juridique. Un entrepreneur est assassiné, son portefeuille dérobé. Le principal suspect est un vieux récidiviste, déjà condamné à la prison pour un possible crime crapuleux 30 ans plus tôt. L’homme ne nie pas les faits, et en explique calmement les tenants et les aboutissants aux enquêteurs, d’autant plus qu’au Japon, un aveu de culpabilité permet souvent d’éviter la peine capitale. C’est sans compter la pugnacité de l’avocat chargé de le défendre, qui découvre trop de failles dans le dossier pour croire que les choses puissent s’expliquer aussi aisément. S’il peut leur arriver de se révéler passionnants, les films de procédure comme celui-ci courent toujours le risque d’ennuyer profondément, d’autant plus que le système judiciaire japonais présente finalement peu de différences avec ce que les films, séries et documentaires m’ont appris de son équivalent américain, que le crime est banal, et que les spécificités culturelles nationales, toute en réserve et en politesse qu’il s’agisse du suspect, des témoins, de la famille de la victime ou des représentants de la justice, ne laissent guère espérer d’emportements ou de coups de théâtre soudains. C’est que Kore-Eda utilise son film comme un support, pour faire réfléchir sur les notions parfois contradictoires de culpabilité, de justice et de droit, d’une façon qui n’est peut-être pas spécifiquement japonaise mais plus universelle, sans jamais apporter de réponse définitive au whodunit que sert de pivot au scénario. Empreint d’une froideur toute juridique, au contraire des autres films de Kore-Eda, ‘The third murder’ peine à passionner sincèrement, même s’il aura le mérite d’alimenter les méditations post-séance, ce que relativement peu de films arrivent à accomplir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juillet 2018
    Grand fan de Kore-Eda, c'est vraiment la première fois que je suis déçu par l'un des ses films. C'est lent, trop lent, et j'ai eu un mal fou à m'intéresser à ses personnages. Un comble pour ce réalisateur dont la force est l'esquisse de ses personnages... Comme quoi, même les plus grands font parfois des films moyens... Ce qui ne m’empêchera évidemment pas d'aller voir le prochain, palme d'or, qui s'annonce comme un sommet de sa filmographie.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2018
    Ce film n'est pas mauvais, mais qu'est-ce qu'il est ennuyant. Encore un film qui a la prétention d'être extrêmement long alors qu'on commence à s'en détacher dans la première heure. Je pensais qu'il y aurait plus d'action, plus de scènes en extérieur, mais à la fin, les plans au parloir commencent à se répéter. Les teintes sont très mornes et les acteurs sont souvent filmés en très gros plan. Leur performance reste bonne et le scénario correcte, mais rien de transcendant. Je m'impatientais de voir ce film, mais je vais vite l'oublier !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Kore-Eda signe une fois encore un film magnifique, émouvant et incroyablement interprété. Un grand metteur en scène doublé d'un grand directeur d'acteurs. Vivement son prochain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Film envoûtant et déroutant, sommes nous face à une "mise en scène" de la part du coupable (l'est il réellement ?), des proches de la victime, de l'institution judiciaire ? La vérité est elle vraiment celle que l'on oui montre? L'une des phrases finales " qui décide de ce qui doit être jugé ?" C'est un peu la clef du film. On reste dans le doute. Le réalisateur prend son temps, c'est lent mais on se laisse embarquer. Les deux comédiens principaux (l'avocat, le " coupable") sont excellents. J'avais beaucoup aimé "still alive", et celui ci est du même niveau, dans un registre tout à fait différent. Un grand réalisateur!
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2018
    Une relative déception que ce film. Attendant le grand film, on se retrouve avec un sujet trop maîtrisé pour réellement convaincre. C'est sur la longueur qu'il aurait en effet pu jouer, profitant de la lenteur de son rythme pour développer plein d'à-côté. Las, tous les dialogues semblent centrés sur le sujet, rendant trop artificiel l'ensemble. Et les rares scènes tendant à humaniser l'ensemble ne font qu'accentuer la vacuité du reste. La scène de la fille de Shigemori, notamment, personnage aussi vite évacué, qu'introduit, la scène de la logeuse, sont des scènes qui semblent inutiles car trop isolées, alors qu'elles auraient pu très efficacement constituer le centre du récit, qui vire en choisissant le chemin de la démonstration pure à l'abstraction.
    Pourquoi cette note, du coup, c'est parce que malgré tout le postulat, celui en quelque sorte du magnifique 12 hommes en colère, est très beau et suffira peut-être à nous faire trouver malgré tout de l'intérêt grâce à une mise en scène qui pour être trop froide n'en est pas moins brillante.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2022
    Incessant, somptueux est le piano.
    Vérité et mensonge s'entremêlentdans un métrage aussi ennuyeux, prétentieux que long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 avril 2018
    Une complexe et fascinante interrogation sur notre rapport à la « vérité » et sur sa place dans le fonctionnement de la justice pénale. Comment renoncer à croire que les juridictions sont des véridictions ? Comment cesser d’imaginer que la vérité est le critère suprême de l’établissement des faits et de leur qualification ? Comment abandonner l’idée que la valeur procédurale réelle des témoignages et des aveux n’est pas indépendante de leur valeur de vérité ? Comment concevoir qu’un avocat soit susceptible de défendre un criminel sans chercher à comprendre ses « vrais » mobiles ? Autant de questions captivantes que pose "The Third Murder", un film où le besoin de vérité renaît incessamment chez ceux-là mêmes qui le négligent ou qui le tournent en dérision. Dans le rapport des humains à la « vérité », rien de plus fort sans doute que le besoin de (se) raconter des « histoires ». Ainsi, nombreuses sont les histoires possibles pour s'expliquer le fait que Misumi ait tué son patron (satisfaction d’une pulsion, meurtre crapuleux, assassinat commandité, vengeance, punition). Aux yeux de Shigemori, l’avocat cynique et pragmatique qui assure la défense de Misumi, seule compte la version des faits la moins préjudiciable à son client, celle qui pourrait lui éviter la peine de mort. Il prétend que l’empathie ne sert à rien, car il s’agit non pas de comprendre son client, mais d’obtenir de lui des « arguments » utilisables pour sa défense. Cependant, face aux réponses changeantes et évasives de Misumi, il est contraint de rechercher les éléments psychologiques et biographiques de ce qui s’offre à lui comme un puzzle. Un supposé puzzle qui n'est peut-être en fait que la surface réfléchissante sur laquelle l'avocat projette sa propre manière de fonctionner, ses propres angoisses, ses propres scrupules. Quant à Sakie, la fille du patron assassiné, elle voit dans Misumi l’exécutant du parricide qu’elle désirait : illusion d’avoir enfin trouvé quelqu’un qui la comprend ? Comment le savoir ? Nous sommes nous-mêmes contraints de spéculer en projetant sur Misumi des considérations éventuellement très éloignées de sa psychologie. Bien plus, en cherchant la vérité de ses comportements, nous sommes dans une attente de sens qui n’a peut-être pas d’objet, ou qui du moins se trompe d’objet. D’ailleurs, Shigemori se le voit signifier par Misumi lui-même : « Vous attendez trop d’un meurtrier comme moi ». Quoi qu’il en soit, au Japon, dans les cas de récidive comme celui de Misumi, la vérité du second crime (ses « vrais » mobiles) n’a que peu d'importance dans le fonctionnement de la machine judiciaire. En effet, le criminel récidiviste n’a quasiment aucune chance d’échapper à la peine capitale : s’il a donné deux fois la mort, il doit lui-même trouver la mort. En ce sens, la peine capitale peut bien alors être qualifiée de « troisième meurtre ». Pour autant, le film de Kore-eda n’est pas un plaidoyer frontal et explicite contre la peine de mort. Certes, il souligne l’aspect mécanique de son application dans le système japonais lorsqu’elle sanctionne une récidive. Cependant, il met dans la bouche de Misumi et de Shigemori un même raisonnement, à la fois nihiliste et fataliste, contraire à l’optimisme humaniste : si l’existence ne nous est pas attribuée parce que nous méritons de naître, mais arbitrairement, sans que rien ne la valide ou ne la justifie a priori, alors la conséquence logique est que « certaines personnes n’auraient jamais dû naître ». Face à ce sombre pessimisme, seules deux voix contestataires s’élèvent brièvement dans le film, à savoir celle du jeune collègue de Shigemori, et celle de Sakie… En les mettant dans cette position minoritaire, peut-être Kore-eda a-t-il voulu nous inciter à prendre le relais de leur indignation ?
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2021
    Bon drame judiciaire, qui soulèvent des questions intéressantes, et l'ou on cherche la vérité constamment tout le long du film, avec plusieurs hypothèses, cependant il faut rester accrocher car l'histoire se déroule sur le même rythme c'est à dire trop lentement . La psychologie des différents personnages est convaincante, en revanche la fin est un peu alambiquée, en effet le réalisateur laissent plusieurs pistes possibles, quelle est la vérité ? La vraie raison du meurtre ? Même si on peut se faire une idée avec la dernière scène. Je trouve dommage qu'on abordent plusieurs pistes intéressantes pour le mobile du meurtre avec les paroles du meurtriers et les ont-dit , pour se retrouver à la fin avec une simple histoire de vengeance, enfin je trouve l'avocat trop naïf , il se laisse berner trop facilement pour au final se faire ridiculiser au procès et perdre toute crédibilité. Ça reste un bon drame psychologique, mais quelques détails font qu'il n'est pas parfait. Le point fort et qu'il faut démêler le vrai du faux et cerner la psychologie du personnage afin de connaître toute la vérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2018
    J'ai beaucoup aimé.
    Mélange de genres intéressants, entre thriller, comédie de moeurs ou drame, l'action se déroule lentement et met progressivement en lumière un homme en proie au doute.
    Michael Bérard
    Michael Bérard

    4 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2018
    Intrigue suspens mélancolie et subtilité suite à une meute tout sauf banal ...? Un meurtre et son jugement par le justice japonaise sublimée par une excellente réalisation.
    mondidi
    mondidi

    1 abonné 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Une des questions de ce film est, peut-on douter de ce que l'on a vu ? Le film débute par la scène de crime, il n'y a donc pas de doute, ce n'est pas un" whodonit" on sait et aucun doute n'est possible puisqu'il nous l'a montré. En plus le criminel avoue. Le réalisateur va s'évertuer tout le long du film a nous faire douter de ce qu'on a vu. C'est je crois ce qu'il y a de plus fort dans ce film. Ce n'est pas le seul sujet du film. La mécanique judiciaire, la culpabilité, qui est capable de tuer sont d'autres thème abordés très subtilement dans ce film.
    Preko
    Preko

    2 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2021
    Le film pose des questions fondamentales sur la culpabilité, le bien et le mal, et traite ces questions avec finesse. Le problème est qu'il agit ce qu'il dénonce : sa réalisation est aussi froide et mécanique que semble l'être la justice japonaise! Cela rend assez difficile l'identification aux personnages et j'ai décroché de nombreuses fois durant le visionnage
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