AlloCiné
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Votre avis sur Guns Akimbo ?
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N'y allons pas par quatre chemins : Guns Akimbo est un film totalement déjanté et barré. Le scénario est improbable mais néanmoins sympathique à suivre, le mélange action/humour fonctionne plutôt bien et les scènes d'action sont de bonne qualité pour ce film à petit budget. De plus, Daniel Radcliffe prouve une nouvelle fois qu'il n'a pas peur de se mettre en danger et il est franchement très bon dans ce rôle totalement WTF. Un film que certains pourraient juger abrutissant mais qui, si on le prend pour ce qu'il est c'est à dire un film d'action barge et déjanté totalement assumé, est un divertissement honnête et de bonne facture. À réserver aux amateurs du genre.
Ce film est complètement barjo et psychédélique! Un mélange entre Deadpool, Kick Ass et Sucker Punch. Daniel Radcliffe est complètement et définitivement en train de casser son image de Harry Potter avec ce genre de choix dans sa filmographie.
Voilà une petite péloche pas piquée des hannetons comme dirait l’autre. Imaginez un peu le délire : et si …. on greffait des guns sur les paluches d’Harry Potter ?! Et puis, s'il passait tout le film en caleçon crapeux portant un peignoir tout crados et avec aux pieds des énormes chaussons en forme de pattes de volaille ??!! Vous suivez toujours ? Que vous ayez eu une érection ou que vous ayez fait un AVC, il est clair qu’il va falloir vite vous préparer un petit visionnage de "Guns Akimbo", le nouveau petit OFNI avec Daniel Radcliffe au concept aussi débile que jouissif et réalisé par Jason Lei Howden, ancien technicien d’effets spéciaux et aussi réalisateur du sympatoche "Deathgasm". Alors je vais être franc direct : ne cherchez pas ici le grand chef-d’œuvre cinématographique, mais juste du fun, du très grand fun et cela fait du bien de regarder de temps en temps un bon petit popcorn movie sans se prendre la tête. Le scénario est ce que l’on pourrait considérer comme proche du néant, et se voit traiter finalement en simple course-poursuite, animée par des enjeux transparents (
spoiler:
kidnapping de petite amie, attaques incessantes d’une super terminatrice sexy
), et peuplée par une galerie de personnages caricaturaux à l’extrême ( spoiler: héros nerd, vilains super méchants et tatoués, geeks qui passent leur vie à mater des vidéos sur leur portable, flic aux méthodes douteuses
.). Alors oui, tout cela tient probablement entièrement sur un post-it et les dialogues ne sont vraiment pas exceptionnels, mais soyons franc c’est assez efficace pour tenir en haleine et quelques punchlines bien senties vous feront facilement sourire…. entre deux crânes qui explosent !! En réalité, on va facilement pardonner au film de ne pas raconter grand-chose notamment parce qu’il nous balance en pleine tronche un joli panel d’images hallucinées, de situations rocambolesques et d’action brutale : avec son CV de technicien spécialisé dans les FX, Jason Lei Howden apparaît logiquement comme un parfait débrouillard capable de transformer un micro-budget en festival de pyrotechnie suintant le cool. (mouvements de caméras épileptiques, montage frénétique, effets clipesques voire cartoons, des néons en surimpressions, accélérations et ralentis, split-screens…). On assiste donc à un incroyable spectacle fun sans prétention qui n’est pas autre chose qu’une succession de gunfights de plus en plus violents et autres bastons décomplexées... une sorte de « petit cousin » de John Wick en quelque sorte. Mais la plus grande satisfaction du métrage reste sans conteste la prestation de Daniel Radcliffe totalement over the top, tout aussi zarb et inattendu que ce qu’il nous avait proposé dans "Swiss Army Man", même si ici cela se rapproche plus de "Horns" : il est dans la peau d’un type un peu paumé au milieu d’une situation tout à fait improbable qui lui est tombé d’un coup sur le coin de la tronche ! En face de lui, Samara Weaving, donne dans l’excès le plus foutraque et cela lui va bien (mais surtout elle confirme une nouvelle fois qu’elle est bien la nouvelle reine badass de la série B furieuse et barbare après "Mayhem", "La Baby-Sitter" et "Wedding Nightmare"). On regrettera seulement que son personnage soit écrit avec les pieds et qu’elle n’est au fond sous-exploitée que pour nous proposer des bastons hyper stylisées et gore. Festival pyrotechnique aussi crétin que jouissif, "Guns Akimbo" essaye de cacher l’indigence de son écriture, son manque d’originalité et la transparence de ses personnages derrière une mise en scène ultra active avec toute une batterie d’effets psychédéliques et pas mal de références visibles ("Running Man", "The Tournament", "Ultimate Game", "Nerve"…). Oui c’est un peu crétin même s’il est plus malin qu’il n’en a l’air (critique de la télé-réalité doublée d’une réflexion sur la fascination malsaine pour la violence et la mort), oui c’est un pur film WTF avec lequel j’ai bien ri et je me suis vidé la tête : le film ne cherchent finalement qu’à divertir et il rempli parfaitement sa tâche.
), et peuplée par une galerie de personnages caricaturaux à l’extrême ( spoiler: héros nerd, vilains super méchants et tatoués, geeks qui passent leur vie à mater des vidéos sur leur portable, flic aux méthodes douteuses
.). Alors oui, tout cela tient probablement entièrement sur un post-it et les dialogues ne sont vraiment pas exceptionnels, mais soyons franc c’est assez efficace pour tenir en haleine et quelques punchlines bien senties vous feront facilement sourire…. entre deux crânes qui explosent !! En réalité, on va facilement pardonner au film de ne pas raconter grand-chose notamment parce qu’il nous balance en pleine tronche un joli panel d’images hallucinées, de situations rocambolesques et d’action brutale : avec son CV de technicien spécialisé dans les FX, Jason Lei Howden apparaît logiquement comme un parfait débrouillard capable de transformer un micro-budget en festival de pyrotechnie suintant le cool. (mouvements de caméras épileptiques, montage frénétique, effets clipesques voire cartoons, des néons en surimpressions, accélérations et ralentis, split-screens…). On assiste donc à un incroyable spectacle fun sans prétention qui n’est pas autre chose qu’une succession de gunfights de plus en plus violents et autres bastons décomplexées... une sorte de « petit cousin » de John Wick en quelque sorte. Mais la plus grande satisfaction du métrage reste sans conteste la prestation de Daniel Radcliffe totalement over the top, tout aussi zarb et inattendu que ce qu’il nous avait proposé dans "Swiss Army Man", même si ici cela se rapproche plus de "Horns" : il est dans la peau d’un type un peu paumé au milieu d’une situation tout à fait improbable qui lui est tombé d’un coup sur le coin de la tronche ! En face de lui, Samara Weaving, donne dans l’excès le plus foutraque et cela lui va bien (mais surtout elle confirme une nouvelle fois qu’elle est bien la nouvelle reine badass de la série B furieuse et barbare après "Mayhem", "La Baby-Sitter" et "Wedding Nightmare"). On regrettera seulement que son personnage soit écrit avec les pieds et qu’elle n’est au fond sous-exploitée que pour nous proposer des bastons hyper stylisées et gore. Festival pyrotechnique aussi crétin que jouissif, "Guns Akimbo" essaye de cacher l’indigence de son écriture, son manque d’originalité et la transparence de ses personnages derrière une mise en scène ultra active avec toute une batterie d’effets psychédéliques et pas mal de références visibles ("Running Man", "The Tournament", "Ultimate Game", "Nerve"…). Oui c’est un peu crétin même s’il est plus malin qu’il n’en a l’air (critique de la télé-réalité doublée d’une réflexion sur la fascination malsaine pour la violence et la mort), oui c’est un pur film WTF avec lequel j’ai bien ri et je me suis vidé la tête : le film ne cherchent finalement qu’à divertir et il rempli parfaitement sa tâche.
Excellent film Daniel radcliff est génial drôle avec beaucoup d'actions le casting est très bon également vraiment à regarder
Excellent film de bout en bout, aucune action est inutile, toujours du bon scénario avec des rebondissements à couper le souffle
Daniel Radcliffe montre tout l'étendue de son talent et montre qu'il a bien grandi et surtout mûri.
Guns Akimbo est sans conteste le meilleur film d'Amazon Prime.
Aucun cliché et un dénouement aussi qualitatif qu'emouvant.
Je recommande fortement à tous les nerds et geeks qui se reconnaîtront.
Daniel Radcliffe montre tout l'étendue de son talent et montre qu'il a bien grandi et surtout mûri.
Guns Akimbo est sans conteste le meilleur film d'Amazon Prime.
Aucun cliché et un dénouement aussi qualitatif qu'emouvant.
Je recommande fortement à tous les nerds et geeks qui se reconnaîtront.
C'est un film fun, déjanté, violent ! Un film purement Geek qui devrait en séduire plus d'un et d'une 😊
J'ai adoré ce film ! La performance de Daniel Radcliffe est le point culminant du film, avec l'incomparable Rhys Darby jouant le rôle comique d'un sans-abri fumant du crack. Ce film est censé être un sommet de violence, de réalité et de satire. De petites leçons pour la vie réelle apparaissent de temps en temps. C'est un mélange passionnant de comédie, de violence et de commentaires sur le monde branché dans lequel nous vivons. Guns Akimbo est une folie complètement assumée, qui va bien au-delà de la violence. Et Daniel Radcliffe et Samara Weaving ont des performances cyniques, brutales et folles. Un super film avec de la bonne musique sans parler des angles de caméra sympas. Et si vous ne pensez pas que des choses pareilles peuvent être réelle, allez donc faire un tour sur le dark web (si vous savez comment y accéder)...
🎬 RENGER 📼
Second long-métrage pour Jason Lei Howden, après Deathgasm (2015) qui alliait l’horreur et le heavy metal. Cette fois-ci, il revient avec un concept qui, sur le papier, s’avérait alléchant mais qui en fin de compte se révèle plus chiant qu’autre chose.
Guns Akimbo (2020) narre l’histoire d’un geek/loser qui passe le plus clair de son temps à troller sur internet une émission (clandestine) en live-stream d’un nouveau genre et accessible uniquement sur le dark web où des gens s’entretuent, sous l’œil des caméras. Jusqu’au jour où l’un de ses commentaires ne passe pas inaperçu, kidnappé, il se réveille chez lui avec un flingue greffé à chaque main.
Passé l’effet de surprise (le contexte, l’intrigue et un Daniel Radcliffe qui détonne), le film devient rapidement lourdingue, en surjouant à fond la carte du tape-à-l’œil, décomplexé, irrévérencieux & déjanté.
Une version sous acide, à mi-chemin entre Crank (2006), Hardcore Henry (2015) ou encore Nerve (2016), sauf qu’il en faut plus pour nous convaincre. Il ne suffit pas d’aligner connement des mouvements de caméras aériens, des plans épileptiques, des effets clipesques (surimpressions, accélération, ralentis, …) et une violence à outrance pour réussir un film, loin de là.
L’intrigue frôle le vide abyssal, avec des personnages fades & caricaturaux (entre la nana sexy & badass et le vieux geek tatoué avec sa trogne de skinhead), il n’y a que Daniel Radcliffe qui tire son épingle du jeu, dans ce film qui tourne à vide pendant 90 longues minutes.
Au final, la seule surprise se résume à lui, après avoir interprété un cadavre pétomane dans Swiss Army Man (2016), on ne sera pas surprit de le retrouver (celui qui fut Harry Potter pour toute une génération) dans une telle production, affublé d’un peignoir, en caleçon, avec des pantoufles poilues et deux gros guns vissés dans chaque main.
Un divertissement abrutissant & fatiguant, certes généreux visuellement mais tout cela sent la rance. Une friandise sucrée, acidulée et pop pour adolescents/gamers qui se reconnaîtront aisément dans cet univers fluo & dark. Toute cette mascarade sert uniquement à masquer l’indigence d’un scénario et des personnages transparents.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Guns Akimbo (2020) narre l’histoire d’un geek/loser qui passe le plus clair de son temps à troller sur internet une émission (clandestine) en live-stream d’un nouveau genre et accessible uniquement sur le dark web où des gens s’entretuent, sous l’œil des caméras. Jusqu’au jour où l’un de ses commentaires ne passe pas inaperçu, kidnappé, il se réveille chez lui avec un flingue greffé à chaque main.
Passé l’effet de surprise (le contexte, l’intrigue et un Daniel Radcliffe qui détonne), le film devient rapidement lourdingue, en surjouant à fond la carte du tape-à-l’œil, décomplexé, irrévérencieux & déjanté.
Une version sous acide, à mi-chemin entre Crank (2006), Hardcore Henry (2015) ou encore Nerve (2016), sauf qu’il en faut plus pour nous convaincre. Il ne suffit pas d’aligner connement des mouvements de caméras aériens, des plans épileptiques, des effets clipesques (surimpressions, accélération, ralentis, …) et une violence à outrance pour réussir un film, loin de là.
L’intrigue frôle le vide abyssal, avec des personnages fades & caricaturaux (entre la nana sexy & badass et le vieux geek tatoué avec sa trogne de skinhead), il n’y a que Daniel Radcliffe qui tire son épingle du jeu, dans ce film qui tourne à vide pendant 90 longues minutes.
Au final, la seule surprise se résume à lui, après avoir interprété un cadavre pétomane dans Swiss Army Man (2016), on ne sera pas surprit de le retrouver (celui qui fut Harry Potter pour toute une génération) dans une telle production, affublé d’un peignoir, en caleçon, avec des pantoufles poilues et deux gros guns vissés dans chaque main.
Un divertissement abrutissant & fatiguant, certes généreux visuellement mais tout cela sent la rance. Une friandise sucrée, acidulée et pop pour adolescents/gamers qui se reconnaîtront aisément dans cet univers fluo & dark. Toute cette mascarade sert uniquement à masquer l’indigence d’un scénario et des personnages transparents.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
RedArrow
Dans le genre "film avec un jeu dangereux mettant en lumière les dérives des réseaux sociaux du monde réel", les gentils adolescents avaient "Nerve", les adultes férus de violence cartoonesque ont désormais "Guns Akimbo", un cyber-délire sorti tout droit d'un esprit visiblement composé à 94% de restes de cocaïne ! Mené sur le rythme d'une crise de convulsions d'un geek en pleine rave-party, le nouveau long-métrage du réalisateur/scénariste de l'excellent "Deathgasm" entend en permanence étaler la poudre et le sang sur son univers ultra-coloré pour prétendre à une place sur le podium des plaisirs-coupables de l'année. Et, malgré ses défauts, il n'est pas loin d'y parvenir le bougre !
Frustré par sa vie professionnelle de sous-fifre, Miles s'échappe de son terne quotidien en trollant lui-même les trolls d'Internet. Hélas pour lui, il s'en prend un jour à la mauvaise personne, l'administrateur de Skizm, une sorte de jeu de combat bien réel où les pires tueurs s'affrontent en duel sous les yeux de milliers d'internautes. Se réveillant avec deux armes greffées aux mains, Miles devient ainsi involontairement le nouvel adversaire de Nix, la candidate invaincue du jeu...
À peine le temps de quelques pics bien sentis à une génération perdue dans les pires travers des réseaux sociaux, que, déjà, le tournis provoqué par les caméras vrillantes de Jason Lei Howden emporte "Guns Akimbo" dans une dimension de joyeuse violence débridée et ininterrompue ! Le film ne brillera jamais par son histoire, notamment sur ses rebondissements (soit bien trop classiques dans la veine des comics noirs à qui il emprunte beaucoup, soit trop proches de ceux de "Nerve" justement, surtout en bout de course), ou par la réelle nouveauté de son discours critique mais, peu importe, toutes ces faiblesses de fond sont compensées par le cocktail jouissif de sa frénésie meurtrière et de son second degré constant. Non pas que les séquences d'action impressionnent forcément par leur inventivité ou leur caractère inédit, mais l'humeur de grande dinguerie avec laquelle elles sont emballées nous amène très souvent sur le terrain du n'importe quoi général assez irrésistible. Et puis, pour incarner physiquement cet esprit déviant, rigolard et gratuit à l'écran, "Guns Akimbo" dispose d'un duo d'armes de destruction massive s'éclatant manifestement dans ce registre : Daniel Radcliffe, absolument génial en héros-tueur malgré lui et la grenade blonde dégoupillée (ici sans sourcils) Samara Weaving, actrice qui ne tourne décidément pas les plus grands films du monde mais qui sait incontestablement comment marquer les esprits par sa seule folle présence en leur sein !
Recréation sanguinaire très régressive, "Guns Akimbo" ne s'imposera peut-être pas comme un hit du genre faute de constituer une offre vraiment originale en la matière mais le shot survitaminé proposé par Jason Lei Howden et bien servi par ses deux interprètes principaux a assez d'arguments pour enivrer le temps de sa durée.
Frustré par sa vie professionnelle de sous-fifre, Miles s'échappe de son terne quotidien en trollant lui-même les trolls d'Internet. Hélas pour lui, il s'en prend un jour à la mauvaise personne, l'administrateur de Skizm, une sorte de jeu de combat bien réel où les pires tueurs s'affrontent en duel sous les yeux de milliers d'internautes. Se réveillant avec deux armes greffées aux mains, Miles devient ainsi involontairement le nouvel adversaire de Nix, la candidate invaincue du jeu...
À peine le temps de quelques pics bien sentis à une génération perdue dans les pires travers des réseaux sociaux, que, déjà, le tournis provoqué par les caméras vrillantes de Jason Lei Howden emporte "Guns Akimbo" dans une dimension de joyeuse violence débridée et ininterrompue ! Le film ne brillera jamais par son histoire, notamment sur ses rebondissements (soit bien trop classiques dans la veine des comics noirs à qui il emprunte beaucoup, soit trop proches de ceux de "Nerve" justement, surtout en bout de course), ou par la réelle nouveauté de son discours critique mais, peu importe, toutes ces faiblesses de fond sont compensées par le cocktail jouissif de sa frénésie meurtrière et de son second degré constant. Non pas que les séquences d'action impressionnent forcément par leur inventivité ou leur caractère inédit, mais l'humeur de grande dinguerie avec laquelle elles sont emballées nous amène très souvent sur le terrain du n'importe quoi général assez irrésistible. Et puis, pour incarner physiquement cet esprit déviant, rigolard et gratuit à l'écran, "Guns Akimbo" dispose d'un duo d'armes de destruction massive s'éclatant manifestement dans ce registre : Daniel Radcliffe, absolument génial en héros-tueur malgré lui et la grenade blonde dégoupillée (ici sans sourcils) Samara Weaving, actrice qui ne tourne décidément pas les plus grands films du monde mais qui sait incontestablement comment marquer les esprits par sa seule folle présence en leur sein !
Recréation sanguinaire très régressive, "Guns Akimbo" ne s'imposera peut-être pas comme un hit du genre faute de constituer une offre vraiment originale en la matière mais le shot survitaminé proposé par Jason Lei Howden et bien servi par ses deux interprètes principaux a assez d'arguments pour enivrer le temps de sa durée.
Guillaume
Oui, il est entendu qu'il faille regarder ce film au second, voir même au troisième degré.
Mais il y a des impératifs à tenir pour divertir honnêtement, comme des effets spéciaux corrects, des dialogues un tant soi peu travaillés, voir (aller je suis dingue) une bribe de fil directeur dans le scénario.
Rien de probant ici-bas, seulement quelques scènes arrivant à déclencher un semblant de sourire à (l'exigeant ?) spectateur que je suis.
Mais il y a des impératifs à tenir pour divertir honnêtement, comme des effets spéciaux corrects, des dialogues un tant soi peu travaillés, voir (aller je suis dingue) une bribe de fil directeur dans le scénario.
Rien de probant ici-bas, seulement quelques scènes arrivant à déclencher un semblant de sourire à (l'exigeant ?) spectateur que je suis.
Fêtons le cinéma
Guns Akimbo est la quintessence de cette fascination pour la violence gratuite et la survie en terrain hostile qui gangrène aujourd’hui le divertissement populaire, prolongement de Fortnite qui se décline désormais en jeu de société réunissant la famille autour d’armes à feu (sur cartes cartonnées, eh ça va). Mais ce qu’il y a de pire dans le film de Jason Lei Howden, c’est qu’il prétend infiltrer un réseau interdit – le fameux dark web – pour en exhiber les rouages et les pratiques, ce qu’il ne fait jamais : sa fascination pour les horreurs concernées le conduit à se repaître de la violence mise en scène, à adopter les comportements pointés du doigt afin d’illustrer ce que bêtise et barbarie conjointes peuvent avoir de ludique. Quel est le rapport entre le dark web, les punks tatoués et la lutte à la The Running Man ? Il n’y a pas de lien, seulement les projections fantasmées et écœurantes d’un metteur en scène qui ne comprend pas les supports qu’il investit. Les armes sont vissées, clouées, intégrées au corps de Miles comme prolongements de ses mains ; traduction de la facilité avec laquelle nous tuons par plaisir ? simple coquetterie trash évoquant Evil Dead (pour le meilleur) ou Sharknado (…) ? Guns Akimbo fait l’erreur de ne jamais penser les images qu’il compose, les images dont il est pourtant responsable, si bien qu’on peut soit se délecter du sang et de la méchanceté gratuite, soit se dire que ce triste spectacle est une production stupide du type Killing Gunther, reflet complaisant d’une tendance au repli individuel et à la banalisation de la violence, du plaisir pris à faire souffrir. En ce sens, le film n’est guère polémique : dépourvu de point de vue, il ne dit rien. Il joue et nous invite à rejoindre la partie. Un peu d’humour, eh ce n’est qu’un film, relax ! Fun, jouissif. On ne joue plus.
Benito G
Pour le coup, Daniel R. M à plutôt bien surpris ! Un film déjanté qui démarre rapidement et tient le rythme tout le long même si le "twist final" est relativement prévisible. Action, avec un petit côté "comédie, humour" noir" (mais jamais too much). Ou l on a pas le temps de s ennuyer. Sur l ensemble, le film pourrait vaguement faire penser à "course à la mort" (sur le principe d un "game" ou l issue est la mort ou être le gagnant du jeu). Le film ne se prend pas au sérieux mais totalement assumé, et par conséquent assez violent. Mais faisant le bonheur pour tout le monde. Quelques situations pourront faire penser à certaines idées que l on a pu déjà voir, mais rien "de trop" pour le déroulement de l histoire même si elle n à pas une histoire fouillée en profondeur. Se laissant donc regarder, sans avoir spécialement à réfléchir. Totalement idéal pour se détendre et passer un sympathique petit moment. On se laisse prendre au jeu et pas de répit pour le spectateur ainsi que pour Daniel R. 😊. Une idée de départ donc pas totalement nouvelle, mais qui a su s adapter à l ère du temps. On prends un plaisir coupable, et on admire l avancé du film. Qui même si il est à petit budget, s en sort parfaitement bien (mettons de côté quelques incohérences, comme généralement dans la majorité des films). Les quelques scènes de contact, passent sans problème. Bref, un bon divertissement, qui ne s adresse tout de même pas aux enfants. Mais amateur de film d action teinté d un "d un petit truc". Vous devriez passer un peu plus d 1h30 sans que l on regarde sa montre à cause de longueurs ou autre. Ici plutôt inexistante. Bref, je ne connaissais pas celui-ci, mais je dois reconnaître qu'il m à donné le smile. A voir, sans hésiter pour les amateurs du genre (au simple fait de la lecture du synopsis. Et en oubliant totalement Daniel R. Ex Harry Potter 😉). Très bonne surprise !
Ce film a au moins le mérite d’être juste ce pour quoi il est vendu : un délire violent, gore, décalé et bourrin, à l’image de sa bande-annonce.
Ici, une jeune homme sans intérêt devient par force le « joueur » d’un duel à mort filmé sur Youtube.
Incarné par Daniel Radcliff, il incarne avec justesse, excès et caricature facile le « millénium », le glandeur accro aux jeux vidéos et vidéos tendances, qui like les buzz, et les matte les vidéos trash, quand tout cela lui arrive pour de vrai.
Le film se plait à autant dénoncer les comportements qu’à glorifier la violence absurde, gratuitement gore et presque burlesque.
Le scénario reprends les tares de tous les films de vengeances et action hero à l’identique, en tentant de s’en moquer au détour de quelques dialogues particulièrement mal écrit…
La mise en scène est clipesque (mouvements de caméra qui donnent la gerbe), la direction artistique est vulgaire et transpire en permanence la série B fauchée.
Seul les deux acteurs principaux, Radcliff et la magnifique Samara Weaving, grimée en punk no future, adepte de coke, de doigt d’honneur et de mitraillage compulsif, sauvent le film de la série Z.
Je ne peux pas le recommander, sauf à avoir du temps à perdre en quarantaine de Coronavirus…
Ici, une jeune homme sans intérêt devient par force le « joueur » d’un duel à mort filmé sur Youtube.
Incarné par Daniel Radcliff, il incarne avec justesse, excès et caricature facile le « millénium », le glandeur accro aux jeux vidéos et vidéos tendances, qui like les buzz, et les matte les vidéos trash, quand tout cela lui arrive pour de vrai.
Le film se plait à autant dénoncer les comportements qu’à glorifier la violence absurde, gratuitement gore et presque burlesque.
Le scénario reprends les tares de tous les films de vengeances et action hero à l’identique, en tentant de s’en moquer au détour de quelques dialogues particulièrement mal écrit…
La mise en scène est clipesque (mouvements de caméra qui donnent la gerbe), la direction artistique est vulgaire et transpire en permanence la série B fauchée.
Seul les deux acteurs principaux, Radcliff et la magnifique Samara Weaving, grimée en punk no future, adepte de coke, de doigt d’honneur et de mitraillage compulsif, sauvent le film de la série Z.
Je ne peux pas le recommander, sauf à avoir du temps à perdre en quarantaine de Coronavirus…
Un très bon film déjanté avec Daniel Radcliffe excellent dans le rôle d'un développeur de jeux vidéo.
Sans doute une critique, sans aucune subtilité, de la violence présente sur internet ou a la télévision. Je dis "sans doute" puisque le sujet est traité très maladroitement dans un film au scénario plus maigre qu'un modèle Dior. Du coup je me pose la question s'il s'agit vraiment de ça. Je n'ai jamais aimé le jeu de Daniel Radcliffe et encore une fois il me donne raisons ici. Autant voir LA COURSE À LA MORT ou NERVE.
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