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Yves G.
1 498 abonnés
3 516 critiques
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2,5
Publiée le 17 février 2018
Au grand dam de Élisabeth sa sœur aînée (Mélanie Laurent), Pauline Beaugrand s'est amourachée du capitaine Neuville (Jean Dujardin). Le fringant officier doit aller combattre en Autriche et promet à sa fiancée de lui écrire chaque jour. Il n'en fait rien, la laissant dépérir. Élisabeth prend alors la plume et écrit, à la place de l'absent, des missives tendres où il narre une vie aventureuse. Mais, convaincue qu'il ne reviendra jamais, elle décide de faire mourir Neuville aux Indes pour permettre à sa sœur, vite consolée par un nobliau dégénéré, de tourner la page et fonder un foyer. Mais tout se dérègle quand Neuville, qui avait en fait déserté les armées napoléoniennes, revient pouilleux et sans le sou.
"Le Retour du héros" mérite-t-il les critiques cinglantes qui ont accompagné sa sortie ? Je suis partagé. Et sans doute la présence à mes côtés de mon fils cadet, fan inconditionnel de Jean Dujardin dont il connaît par cœur chacune des répliques dans OSS117, m'a-t-elle influencé.
Certes "Le Retour du héros" n'est pas un chef d’œuvre. Loin s'en faut. C'est une grosse comédie signée par Laurent Tirard dont la marque de fabrique n'est pas la subtilité ("Le Petit Nicolas", "Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté", "Un homme à la hauteur"). Un gros glaviot craché dans un landau ; une godiche qu'on subjugue en la giflant [c'est bien connu : les femmes aiment qu'on les gifle] ; des Cosaques le sabre entre les dents qui menacent de mettre à feu et à sang la douce Bourgogne [c'est bien connu : les Cosaques ont envahi la Bourgogne en 1812]. On est plus proche de Claude Zidi ou d’Édouard Molinaro que de Philippe de Broca ou de Jean-Paul Rappeneau.
Pour autant "Le Retour du héros" n'est pas aussi calamiteux qu'on le dit. D'abord par son scénario qui réussit à tenir la durée. Quand Neuville revient, Elisabeth pourrait révéler son imposture et le film s'arrêter faute d'enjeu. Mais Laurent Tirard et Grégoire Vigneron parviennent à multiplier les rebondissements inattendus, qui prennent à contre-pied le spectateur et le conduisent sans regarder sa montre à une conclusion qui n'était qu'à moitié escomptée.
Mais "Le Retour du héros" vaut surtout par son interprétation. Il faut dire un mot des rôles secondaires joués par une brochette d'acteurs impeccables dont le visage est souvent familier mais le nom injustement oublié : Fedor Atkine, Laurent Bateau, Christian Bujeau. Noémie Merlant dans le rôle de la sœur benjamine un peu cruche et Christophe Montenez dans celui de son mari pusillanime sont tordants. Et bien sûr les deux héros principaux. Jean Dujardin qui réjouira ses fans - et désespèrera ceux qui considèrent non sans motif que sa carrière fait du surplace : toujours aussi séduisant, toujours aussi drôle. Mais surtout Mélanie Laurent qui n'est pas loin de lui voler la vedette sans en faire des tonnes, par quelques mimiques, quelques regards, quelques soupirs. La démonstration si besoin en était qu'elle compte désormais parmi les plus grandes.
Le casting et la bande annonce sont prometteurs, assez pour attirer le spectateur imprudent... reste une heure et demie de consternation, s'il est assez courageux pour rester jusqu'à la fin. Manque d'inspiration criant des scénaristes qui ont dû avoir beaucoup de mal à remplir une demi-heure de film, charge au réalisateur de délayer chaque séquence pour faire un long métrage. Les acteurs font ce qu'ils peuvent pour mettre en valeur leurs beaux costumes à défaut d'avoir la moindre répartie crédible... Consternant.
Avec un bon à priori d’après les critiques émises d’amis, je me suis profondément ennuyé, aucune surprise, un jeu d’acteur pitoyable, des gags de cours de récré, une lourdeur sans nom, enfin beaucoup trop long, j’ai été tenté de partir bien avant la fin qui clôture un scénario digne des pires navets.
FUYEZ Ennui, clichés, toute la balourdise d'une mauvaise pièce de boulevard, même pas ri malgré un excellent casting. Un humour navrant, des scènes ridicules, Jean Dujardin ne réussit pas à me dérider. Même les costumes de Mélanie Laurent ont l'air bon marché. Seul Christophe Montenez, de la Comédie Française, est surprenant de drôlerie. Une étoile pour lui donc, et pour la musique très réussie de Mathieu Lamboley.
Un excellent moment de détente. ! Un très bon film très sympa et bien agréable dans la veine des Philippe de Broca ou Jean-Paul Rapeneau. C'est vrai que Noemie Merlant a aussi une fibre comique ...Allez y sans modération!!😉
Très bonne comédie qui fonctionne bien sur le tandem - avec Mélanie Laurent dans un rôle un peu anachronique (en avance) qui lui convient bien et Jean Dujardin plus dans son rôle classique. On passe un bon moment.
Des grosses ficèles pas drôles. Un scénario qui vole très très bas, des acteurs qui n'y croient pas non plus. J'ai esquissé 2 sourires et c'est tout. Je ne vous conseille pas ce film.
Mes attentes étaient trop fortes et comme souvent en pareil cas, je suis frustré et déçu ! En effet, conforté par la bande-annonce, j’allais voir ce film sorti pour la Saint-Valentin pensant aller voir à la fois une comédie et une comédie romantique. Aussi, je m’étais préparé à rire et à admirer le joli couple formé par Jean Dujardin et Mélanie Laurent. Or, je n’ai pas ri, à peine souri, tant de nombreuses chutes étaient prévisibles, et la comédie romantique était si peu au rendez-vous. A cela s’ajoute un film qui peine à démarrer et dont le scénario est on ne peut plus simple. Néanmoins, le film est court (1h30) et c’est déjà ça de gagné.
Un film très intelligent : tout est bien construit, les personnages ont une vraie épaisseur même si la mère et la bonne sont caricaturales. Jean Dujardin est parfait et habite son personnage en arrivant à se faire détester pour son énorme médiocrité, et puis sublime, il devient humain et attachant en deux scènes. un grand BRAVO pour Mélanie Laurent qui est magnifique et rend acceptable l'incroyable décision qu'elle prendra..... Une comédie certes. Mais une très bonne comédie.
Le sujet et le contexte est bien trouvé et original, ça fait plaisir de voir un film comique qui sort des sentiers battus, surtout pour un film français. On ne rigole pas vraiment mais l'ensemble est suffisamment savoureux et plein de surprises pour qu'on passe un bon moment. Dans les points faibles, je noterais que Dujardin se contente de faire du Dujardin, c'est un peu dommage vu le potentiel de son personnage, je n'étais pas trop convaincu non plus par le jeu de Mélanie Laurent trop en décalage avec l'époque du film.
Vu un peu par hasard (en fait on avait très froid et seul celui-ci commençait…). Je craignais tout de même le pire car Laurent Tirard n’a pas fait que des chefs d’œuvres, loin s’en faut. Mais Molière était agréable. Contre toute attente, ce Retour du héros n’est pas sans surprise. La mise en scène et le scénario sente d'abord le déjà vu mais la mayonnaise prend très vite et l’ensemble est très bien huilé. Quelques rebondissements bien placés, des dialogues et des situations souvent très drôles, avec même un côté très actuel par une belle tirade sur l’égalité homme/femme. Et une interprétation plus qu’honnête de la part de Jean Dujardin et de Mélanie Laurent (à qui la comédie va très bien). Avec aussi une Noémie Merlant (Le ciel attendra) hilarante. Bref, une comédie française dans la moyenne "plus", rythmée et sans temps morts, qui s’avère être bien plus sympathique et savoureuse qu’attendue. Par les temps qui court c’est déjà pas si mal...
Difficile de dire du mal de ce petit film mignon qui tente de renouer avec une certaine comédie française enlevée : on pense par exemple aux films de Philippe de Broca, et Dujardin a des airs de Bébel.
Si ce dernier s'en sort à merveille en goujat amoureux, Mélanie Laurent est encore meilleure. On savoure sa verve imaginative, et le film peut d'ailleurs s'envisager comme une ode à l'écriture, qui finit pas façonner la réalité.
Malgré ces qualités sympathiques, il faut bien reconnaître par ailleurs que Le retour du héros souffre de quelques faiblesses criardes : péripéties téléphonées, scènes d'action ratées (la charge héroïque), essoufflement de l'intrigue, dialogues parfois lourdingues.
Le film se laisse toutefois regarder avec un plaisir coupable, un dimanche soir pluvieux par exemple.