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    Julien Donkey-Boy
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    3,5
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    6 critiques spectateurs

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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    324 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Précédé de la mention "dogme 95", Julien Donkey Boy semble avoir été filmé avec une webcam des années 2000. Pourtant l'image salie et les sons saturés se prêtent plutôt bien à la laideur des personnages. Ce film est un album photo cradingue des "freaks" du XXIème siècle. Manchots, handicapés, aveugles, albinos et bien sur schizophrène, interprété par Ewen Bremner, (l'incontinent de Transpotting) qui livre ici une prestation éblouissante. Difficile de dire si Harmony Korine portent un regard tendre sur ces "anormaux", ou si ils sont juste un outil de provocation gratuite. Dans tous les cas, Julien Donkey Boy reste un de ces films qui vous marquent la rétine à jamais.
    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Vu hier soir au Grand Action "Julien Donkey-boy" l'un des premiers films de Harmony Korine
    6 personnes dans la salle. 2 qui partent avant la fin. Et moi qui ai bien failli leur emboîté le pas
    Parce que ce film Dogma plus mal filmé que les vacances de mon tonton Robert à Lacaunau en Super-8 est aussi laid que creux.
    Julien "tête d'âne" est retardé mental. Sa mère est morte quand il était enfant. Son père (Werner Herzog, inquiétant) tyrannise son frère cadet dont il veut faire un champion de lutte gréco-romaine. Sa grand-mère zoophile papouille à longueur de journée son caniche. Sa soeur (lumineuse Chloe Sevigny, girlfriend à la ville de Harmony Korine) est une mère de substition pur Julien, le seul être humain qui semble s'intéresser à lui et lui manifester un peu de tendresse (voire plus ...)
    La folie douce et dure de cette famille américaine est filmée à l'unisson : couleurs saturés, plans accélérés ou ralentis voire figés en images fixes.
    On trouvera peut-être à ce film une unité formelle, une thématique assumée. Mais cet effort réflexif n'a d'autre visée que de donner un sens à une expérience filmique particulièrement désagréable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 août 2011
    S'inscrivant dans le Dogme, mouvement d'obédience néoréaliste lancé telle une boutade d'ivrognes par Lars Von Trier, Julien Donkey-Boy, Harmony Korine oblige, se détache des Danois Von Trier, Bier et Vinterberg, en poussant dans ses retranchements les "règles" établies par Von Trier, privilégiant une recherche plastique transcendantale à un scénario trop imposant. Pourtant, le scénario est là, digne des plus grands films du Free Cinema, donnant la parole aux laissés pour compte, allant même filmer d'authentiques "bêtes de foire" (terme employé en référence au Freaks de Tod Browning, qui avait usé de la même audace à contre sens du conformisme). Korine en profite également pour questionner les différents régimes d'image qui gouvernent la réalisation contemporaine, des images amateurs, au voyeurisme refoulé sous prétexte d'intimité de la circulation, au cinéma plus "mainstream", passant bien évidemment par la démoniaque télévision, au voyeurisme plus flagrant, mais pas pour autant plus assumé. Au final, Korine nous livre un film plutôt cru sur sa réalité underground du monde urbain contemporain. Probablement le plus audacieux des films du Dogme d'un point de vue esthétique (mais aussi scénaristique).
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2009
    Objet malade, intégralement libre, repoussant parfois, extraordinaire toujours : voilà ce qu'est peut-être Julien Donkey-Boy, poème de la déraison qui ne rime à rien et qui l'assume, film qui peut tour à tour agacer, perturber et sidérer. Car Julien Donkey-Boy est une oeuvre unique en son genre, une oeuvre unique tout court tant sa catégorie importe peu. Visiblement fasciné par la contre-culture américaine, Harmony Korine s'était déjà affirmé comme un brillant scénariste en 1995 avec Kids. Avec ce deuxième long métrage, il prouve sa capacité à réinventer la grammaire du cinéma, ou du moins à la remettre en question : la narration est indescriptible, sans queue ni tête ; les dialogues, incohérents le plus souvent, trouvent pourtant leur raison d'être en leur musicalité ; les images, d'une beauté relative - et quoi de plus relatif que la beauté en Art ? - confine pratiquement à l'hypnose. Julien Donkey-Boy est un OVNI à voir avec ses tripes, il peut tout aussi bien se regarder dans l'inconscience la plus absolue que dans l'analyse la plus vaine. Malgré le malaise communicatif qui s'en dégage, ce joyau de l'underground est une rareté, dans tous les sens du terme. Harmony Korine a sans nul doute beaucoup de choses à dire...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 décembre 2007
    Un ovni vraiment à part qui nous jette à la tronche un mélange peu probable de schizophrénie, d'absurdités, de scénes irréelles, d'images de différents formats qui au final forme un tout qui tient la route...du moins par moments!

    On ne sort pas indemne de ce "film" (si l'on peut appeler ça un "film") tant on est perplexe quand à celui-ci mais il propose de poser un regard et une approche différente de notre société qui arrive à nous garder malgré tout captivé du début à la fin!
    Carne
    Carne

    78 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2007
    Une petite perle archi indépendante réalisée par le génial expérimentateur Harmony Korine (scénariste de Kids et Ken Park, réalisateur de Gummo) dans lequel il rend un hommage sincère à son oncle atteint de schizophrénie.
    Loin de toutes les représentations habituelles de cette maladie, Julien Donkey-Boy est un poème (mouvement cinématographique à l’encontre du cinéma formaté qui plombe nos écrans) profondément touchant, notamment grâce aux talents d’Ewen Bremner, de Chloé Sévigny et de Werner Herzog.
    Du cinéma dérangé et dérangeant certes, mais dont la beauté inouïe nous envoûte de la première à la dernière seconde.
    Un miracle du cinéma !
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