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Kirob
28 abonnés
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4,0
Publiée le 6 mars 2024
J'ai été agréablement surpris par ce film. Le scénario est original, et j'ai été séduit par l'histoire, il y a de moins en moins de drame de ce genre, accompagné d'une petite amourette, qui prend cependant une place conséquente au sein du film. Ce fût un plaisir d'être accompagné de Travis Fimmel que j'apprécie énormément, ainsi que Margot Robbie. J'ai enjoué aussi la performance superbe de la petite Darby Camp, qui a rendu je trouve ce film plus illuminé, avec une bonne humeur et une touche d'humour. La fin est très bien réussie, et on ne peut que comprendre les choix faits par les personnages. Super film !
J'ai trouvé ce film d'aventure probablement pas trop coûteux bien rendu. Des gens très gentils amenés au bord du désespoir (et parfois en plein dans) par la folie de la monoculture qui a appauvri le sol, provoquant une catastrophe majeure appelée le «dust bowl». La société étant la cause et mauvaise, ils peuvent la faire payer. Ici, nous avons une femme en cavale qui charme un jeune homme dans une aventure dont il rêvait en lisant des bandes dessinées. On se met à la place des personnages, tous humains et compréhensibles. Les situations étant parfois tendues. Les effets et le jeu sont bons et nous faisons un voyage dans le passé. Disons que c'est un suspense de gens qui maturent avec une fin qui vient naturellement.
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 24 août 2021
Dreamland est une histoire sur rien enveloppée de quelques jolies scènes d'un héros trop enfantin et pleurnichard et d'une blonde. Pouvons-nous croire qu'un type reste dans une grange à dix mètres de chez lui avec un fugitif avec toutes les lumières allumées. Il brûle des papiers la nuit près de chez lui en plein air sans que personne ne le voit et tout cela alors que toute la ville est au courant qu'un tueur maniaque est en liberté et qu'on cherche ce tueur. Oui cela semble logique pour l'auteur de cette intrigue de film stupide. Rien d'excitant ne se passe ici car c'est un film sur le rien qui se passe. Si nous voulons voir un film ennuyeux sur une famille ennuyeuse et un braqueur de banque sans intérêt c'est certainement le film qu'il nous faut...
Road movie à la Bonnie and Clyde, dans lequel Margot Robbie, très bien entourée, excelle dans un rôle plutôt complexe et son jeu est très juste. Le film dans son ensemble n'a à vrai dire rien de transcendant mais je l'ai trouvé captivant et agréable à suivre.
Belle romance improbable entre the kid et une mauvaise femme. Il y a du JE T'AIME MOI NON PLUS... Les tempêtes de sable sont au coeur de l'histoire, utilisées pour des scènes clés. La soeur raconte l'histoire en voix off 20 ans après, ce qui donne une réelle ponctuation et une mise en abîme intéressante.
Avant dernier rôle connu de Margot Robbie, cette aventure désertique et campagnarde dans l'Amérique des années 50 s'est montrer à la hauteur de l'enjeu raconté. En effet dès le départ avec la narration bien éclairée, j'ai de suite compris que j'allais assisté à une version indépendante de Bonnie et Clyde, notre Bonnie étant Margot et Clyde, ce jeune homme vivant à la ferme et découvrant par le plus simple hasard cette jeune femme recherchée après un braquage en partie mortel et se voyant hébergée par cet homme se voyant l'ange gardien de celle-ci. Un environnement dangereux de gangster ou Garrett Hedlund joue parfaitement bien la carte de cette "victime" qui veut se mettre dans la peau du méchant et vivre l'histoire d'amour impossible avec Margot qui elle épate comme toujours avec sincérité, 2 amants que tout oppose mais qui finissent par se trouver par accident et dont leur existence va radicalement changer. Travis Fimmel en beau-père peu aimant envers son beau-fils, le poussant à la tache et n'ayant pas de délicatesse pour son éducation, une relation qui va rapidement être mise à mal avec cette rencontre et dont notre héros n'aura aucun mal à mettre un terme. Un road-movie palpitant, sans aucune longueur et qui montre une relation tumultueuse entre un jeune de campagne, une jeune et séduisante gangster, le tous, donnant naissance à une nouvelle version du couple Bonnie et Clyde... A l'époque même ou ces derniers faisaient de leur vie, un véritable casse.
Scénario sans grande surprise, reprenant dans les grandes lignes l'idée de Bonnie & Clyde, Le film reste agréable à regarder bien qu'il comporte trop de lenteur inutile, heureusement il ne dure pas longtemps .. Un film correct mais manquant d'envergure, et d'émotion.
Un film très moyen une sorte de bonnie and clide. Malgre la ravissante margot robbie, le film a du mal à decoller et on se doute bien de la fin. Les roles sont ici inversés une voleuse en jupon rencontre un jeune homme qui n'a rien demandé. Très tres moyen
La mise en place d'une histoire vraie sans en être une est un système malhonnête auquel on a bine du mal à adhérer. Mais la différence d'âge est un peu plus intéressant déjà, qui impose d'abord une question morale même si étant donné le passif criminel on y croit guère. On a effectivement aucun mal à croire à la naïveté d'un ado fasciné par une criminelle qui est particulièrement belle, forcément. Niveau acting, on constate un Hedlund sous-exploité voir complètement occulté, tandis que le personnage du beau-père/Fimmel est très intéressant et ne tombe pas dans l'écueil du buté abruti et/ou violent, en prime on appréciera le personnage de Allison/Robbie tout en ambiguité (aime-t-elle vraiment ou est-elle manipulatrice ?!). Pas un grand film donc, loin s'en faut, mais il n'est pas dénué d'un certain charme. Site : Selenie
Film intelligent sur l'accomplissement de soi, sur l'amour et la relation avec autrui. Une très belle photographie ainsi qu'une réalisation particulièrement soignée. Une très bonne surprise que ce Dreamland, superbement interprété. Un régal.
Dreamland tire sa principale qualité du romanesque de son récit qui a l’intelligence d’investir la cavale comme une initiation à l’amour en ce qu’il même pulsion de vie et de mort, moralité et immoralité, rose et noir. Le réalisateur s’amuse avec les icônes qu’il concentre en ses deux protagonistes : l’histoire d’Eugene, dit The Kid, nous est racontée par sa sœur en voix off telle une légende qu’il convient de transmettre afin qu’elle demeure dans les mémoires, éternelle en somme ; l’histoire d’Allison, dite Mrs Wells, qui confronte ses fictions à la réalité d’un acte traumatisant. L’enfant d’une part, la dame de l’autre. Et de cette relation asymétrique naît pourtant une très belle romance dont l’union charnelle est mise en scène avec grâce – certainement l’une des plus belles séquences d’un long métrage qui en compte bien d’autres. Lorsque les deux personnages sont ensemble, l’image se réchauffe et commence la poésie. Aussi les tempêtes peuvent-elles traduire les bouleversements intérieurs d’Eugene, en qui gronde une révolte qui s’extériorise à mesure qu’il côtoie Allison et tombe amoureux d’elle. C’est donc à un Bonnie & Clyde inversé que nous convie Dreamland, œuvre originale que perturbent des plans en flash, réminiscences et projections vers un ailleurs mental qui jamais n’adviendra, ou qui n’advient que par la fiction. Nous regretterons néanmoins que l’ensemble se montre à ce point didactique, plombant quelques belles séquences par des dialogues lourdingues qui écrasent considérablement la spontanéité d’un amour qui cherche à l’écran les marques de son expression. Restent une belle photographie et d’excellents acteurs (Finn Cole et Margot Robbie fascinent du début à la fin) qui, ajoutés à l’intelligence du propos, suffisent à justifier la découverte de ce monde rêvé « qui n’est pas fait pour les enfants ».
Les images sont belles, on peut peiner à entrer dans l'histoire, ce fut mon cas. Peut-être un peu trop américano-centré, ce qui n'est pas une critique en soi, juste un centre de gravité dont l'intérêt a été moindre.