Cela fait déjà 5 ans que je l'ai vu un mercredi après-midi de printemps où il faisait beau et j'en ressent encore le traumatisme, c'est comme un tâche de sauce tomates sur mon t-shirt blanc et dont je n'aurais eu d'autre choix que le brûler, en plus c'était mon préféré, enfin bref...la réalisation inexistante tout comme le scénario, les acteurs risible et pitoyable, ce qui sauve c'est peut-être le générique de fin qui nous indique qu'ont a survécu, film à éviter...
Ce n'est pas un grand film de SF mais il se défend pas mal de plus les décors et les effets spéciaux ne sont aussi mauvais que ce que j'ai lu. Le gros reproche que je ferais c'est une fin trop conventionnelle.
Il faut bien le dire, que ce soit au niveau des effets spéciaux, du scénario, de la photographie, des décors ou même des acteurs, on est du niveau du téléfilm. Et malheureusement pour ce qui est de la science-fiction c'est quand même rédhibitoire...
Une compilation d’éléments scénaristiques éculés (« 2001, Odysée De l’Espace », « Alien 1 », entre une dizaine d’autres). Un traitement psychologique des personnages sans aucune originalité. Une mise en scène terne qui ne redore pas le blason de Walter Hill, déjà bien entaché et lourd de navets. Un égrenage systématique de répliques archi déjà-vu. Angela Bassett et Lou Diamond Philips, habituellement si intenses, ne semblent, ici, guère inspirés. Comme on les comprend ! James Spader, lui, enfonce définitivement le film dans la médiocrité par un jeu dramatique se limitant à une expression et demi. Franchement pénible.
Abordons directement les vraies questions, est-ce-que après 15 secondes de recherches sur google on apprend que Coppola n'a jamais touché la caméra durant le tournage de ce film ?
Franchement Supernova est vraiment ce que l'on pourrait appeler un film plein d'idées qui auraient pu être sympathiques, mais qui ne parvient à rien, qui n'arrive à rien et qui se vautre lamentablement. Il paraîtrait que ce n'est pas la faute des réalisateurs successifs mais des studios, je veux bien le croire. Mais je ne peux pas m'empêcher de trouver ça dommage parce qu'il y a des idées qui étaient intéressantes comme l'idée de l'artefact enfoui par une autre civilisation, qui aurait dû être ramené sur Terre et détruire la civilisation terrienne, ça méritait plus de traitement que de finir sur une sorte de super humain qui est pas beau et pas gentil... On aurait dit la fin de Sunshine...
Et il est là le problème, toutes les idées sont systématiquement avortées, remplacées par des trucs nuls, cons, convenus, déjà vu... Ce qui est encore plus frustrant qu'un film sans idées... Parce que vu les réals, vu le sujet, on avait moyen de faire une série B assez sympa et avec des thématiques métaphysiques plus intéressantes que ce truc plat et mou qui devient juste ennuyant après quelques minutes tant ça ne semble n'avoir ni queue ni tête.
ça se voit comme le nez au milieu de la figure : le jeune homme recueilli par un vaisseau spatial, sorte de S.O.S médecins futuriste, est un salaud. D'autant qu'il traîne dans ses bagages un objet rose-mauve (extrait de la neuvième dimension !). ça vous change vos gènes des que vous l'approchez, cette saleté. Et vous décuple votre force musculaire. Résultat : le jeune homme finit par ressembler à l'incroyable Hulk qui aurait trop vu Alien. Affligeant...
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2,5
Publiée le 14 novembre 2018
Honorable sèrie B de S.F où l'on retrouve le thème de la survie chère à Walter Hill! Un film efficace à gros budget demeurè presque oubliè depuis sa sortie en 2000! L'histoire se dèroule dans l'espace lointain au dèbut du 22e siècle où le vaisseau Nightingale 229 traverse le cosmos avec des F / X du siècle dernier! Jusque là tout vas bien pour l'èquipage avec à son bord six membres dont James Spader (presque mèconnaissable), Angela Bassett, Lou Diamond Philipps...et le mèchant de service, Peter Facinelli! Mais au fait pourquoi diable Walter Hill a ètè crèditè sous le pseudonyme de Thomas Lee pour ce film ? il paraît que ce dernier a dèsavouè le mètrage à cause d'un litige avec la M.G.M! Le mystère s'èpaissit avec - paraît-il - Francis Ford Coppola et Jack Sholder à la mise en scène ??? Passons cette ènigme pour dire que "Supernova" est de la S.F distrayante et ce même si la critique n'a pas mènagè le film à sa sortie! A quand un Director's cut dont les scènes supprimèes au montage expliqueraient mieux la logique et les bonnes idèes de l'histoire ?
A la sortie du film son réalisateur s'était caché derrière un pseudonyme. On comprend mieux pourquoi quand on a regardé ce navet "interstellaire". 8/20
Même si le film à de belle image c'est surtout le scénarios qui déconne. Comme pour Sunshine de Nolan on démarre sur de la SF pour terminé spoiler: par un film de monstre. La découverte d'un artefact extraterrestre étendu dans 9 dimensions aurait pu débouché sur de la hard-science mais non. L’artefact, on ne sait pourquoi rajeuni et donne des pouvoirs de super héro. pour devenir vite ridicule. A part pour les charmes de Robin Turney. A voir si vous n'avez rien d'autre à vous mettre sous la dent.
Prototype du film que M6 aime passer en 2e partie de soirée l’été (quand personne ne regarde quoi…), "Supernova" cumule à peu près tous les défauts que ce genre de productions peut nous réserver. Tout d’abord, un casting insipide qui essaie de recycler les jeunes espoirs d’antan qui n’ont jamais réussi à vraiment percer depuis comme James Spader, Angela Bassett, Robin Tunney ou Lou Diamond Phillips. Ensuite, des effets spéciaux indignes n’ayant très clairement pas bénéficié d’un budget à hauteur des ambitions premières du film. On poursuit avec une histoire bordélique qui sent à plein la réécriture dans l’urgence et la succession de scénaristes au talent approximatif. Enfin, la mise en scène, qui a épuisé pas moins de 3 réalisateurs (dont Walter Hill, plus connu dans les années 80 pour ses films d’action sévèrement burnés) et qui aurait été supervisé lors du montage par Francis Ford Coppola lui-même, oscille entre le bordélique et le simplement mauvais. Bref, à l’instar des films d’antan signés Alan Smithee, ce "Supernova" (signé Thomas Lee, un autre nom d’emprunt pour les réalisateurs honteux) n’est rien d’autre qu’un gros accident industriel désavoué par ses producteurs en cours de tournage. Pouvait-il dès lors encore prétendre au statut d’honnête divertissement estival ?