J’ai trouvé ce drame plutôt bon. L’histoire est vraiment entrainante. Le sujet n’est pas forcément évident à prendre en main pour les novices. Après quelques phases d’explications, ça devient compréhensible mais je dois vous avouer que ça reste un peu flou à mes yeux. Paradoxalement, cette donnée, même si on passe à travers, ne va pas empêcher de profiter du film. En effet, ce qui compte le plus est d’un côté l’aventure de terrain, et de l’autre l’aspect humain porté par Vincent. J’ai beaucoup aimé l’aspect où on voit la construction du réseau. Ce sont des chantiers impressionnants et on ne voit que les difficultés donc ça a plus d’intérêt. Malheureusement, ça met un peu de temps à arriver. Une fois que c’est lancé ça va rentrer en une vitesse de croisière un peu plate. Heureusement, il va avoir des rebondissements avec la partie consacrée à la concurrence de Eva Torres. J’aime beaucoup Salma Hayek, et elle va apporter du piment. Elle met au défi Vincent qui sera le centre de tout ce projet. Jesse Eisenberg est un acteur que j’apprécie énormément, mais malgré sa belle prestation, je n’ai pas été fan de la façon dont nous est présenté son personnage. Il y a sans cesse une distance qui est mise avec lui. On reste à la surface et c’est dommage. Il va avoir le même problème avec Anton. La performance d'Alexander Skarsgård aussi est remarquable. Mais là encore, on n’explorera pas l’esprit complexe de cet homme. En tout cas, j’ai adoré le rôle secondaire de Michael Mando. Celui-ci, qu’on avait vu notamment dans la scène post-générique de SPIDER-MAN: HOMECOMING (2017), apporte un certain dynamisme.
Après un démarrage prometteur (dynamisme, Jesse Eisenberg, Salma Hayek...), le film s'enlise dans cette histoire qui ne parvient pas à séduire et où il s'agit de creuser une tranchée. Bof.
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1,5
Publiée le 1 août 2020
Il n'y a rien de convaincant dans The Wall Street project et à la fin tout était pour rien. Il n'y a même pas d'antagoniste légitime alors qu'est-ce qui pousse ces ambitieux geeks technologiques à réussir ? Personne ne le sait et vous non plus d'ailleurs. J'ai vu d'autres critiques félicitant Skarsgard pour une performance exceptionnelle. Ce n'est pas parce que vous êtes naturellement beau dans la vraie vie et que vous utilisez du maquillage pour vous embellir et prenez quelques kilos pour paraître hors votre forme normale que vous êtes exceptionnelle. Ce n'est pas une performance d'acteur méritant un Oscar. Cela aurait pu être génial mais c'est tombé à plat dans tous les sens. Écriture médiocre, réalisation médiocre, performances médiocres et cinématographie médiocre. Vous entrez dans le film avec la promesse d'un repas cinq étoiles mais vous vous retrouvez servi comme chez McDonald. Utilisez votre temps pour quelque chose qui en vaut la peine...
On part sur des bases très sérieuses de traders et autre surprime en surchauffe, on dévie sur la technologie pharaonique engagée pour gagner quelques dixièmes de millisecondes et on se prend à vibrer à une techno-comédie-policière aussi étrange que bien menée par son réalisateur Kim Nguyen. Il fait un savant dosage de son scénario qui tout aussi bizarrement fonctionne à la virgule près, quand les interprètes sont bringuebalés de manière sidérante : Salma Hayek en patronne pétroleuse, Alexander Skarsgård comme un savant fou et Jesse Eisenberg tout au milieu de ce bazar indescriptible. Il voulait voir ce qu’il y avait au bout d’une fibre longue de 2.000 kms. Il a vu, nous aussi, et c’est très bien ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
J'ai trouvé le scénario plutôt intéressant et prenant, un projet fou à l'imagine de la société moderne, avec de plus quelques touches d'humour. C'est très bien interprété, notamment par Jesse Eisenberg et Alexander Skarsgård, les deux personnages sont vraiment intéressant. J'ai aimé ce film pour le constat des dérives de la société moderne, l'aspect psychologique des personnages, leur rêve, leur priorité, leur motivation etc .. Ces thèmes auraient pu être plus développé dans le film mais sont très présent et laisse le spectateur juger et se faire son avis. c'est de plus totalement d'actualité. Ce film est une bonne surprise !
Mi-figue mi-raisin ou la montagne qui accouche d'une souris. S'il y avait un message porté par ce film, j'ai dû passer à côté. Salma Hayek n'est pas du tout à sa place dans le rôle d'Eva. Tous les acteurs manquent cruellement de charisme et de pep's.
Un film au sujet très étonnant et original avec un scénario inattendu et qui au premier abord ne semble pas pouvoir donner lieu à un film très passionnant ou spectaculaire. Le sujet est économique, social voire philosophique et traite de façon ironique, critique mais hélas bien réelle le système économique capitaliste avec sa face dématérialisée, ce jeu des bourses qui brasse des milliards en quelques minutes ou secondes, le tout piloté et soutenu par une technologie de l'informatique, l'information, la transmission des données et l'intelligence artificielle hors norme. Comment relier les sites pour gagner des nano secondes, c'est le projet fou de 2 cousins interprétés magistralement par Jesse Eisenberg et Alexander Skarsgar méconnaissable avec une peinture des 2 personnages très affûtée, précise, leurs différences étant atténuées par l'amour et la confiance qu'ils se portent. Contre eux, leur ancienne patronne, à la tête de la plus performante des entreprises en ce domaine, business woman intraitable prête à coups de millions et de coups bas à tout faire pour rester la leader, une course pour le profit mais aussi la survie. Salma Hayek qui décidément retrouve une nouvelle dynamique incroyable dans sa carrière est tout simplement éblouissante et incarne avec talent son personnage froid et efficace. Le jeu des acteurs, la satire politique, économique et philosophique est au bout du compte passionnante pour un film qui sur le papier peut ne pas attirer le public.
Ce film commence un peu comme The Social Network : Jesse Einseberg incarne un jeune ambitieux qui pense pouvoir faire fortune avec une idée géniale. Mais son projet de liaison optique entre les centres bancaires du Kansas et de New York va se révéler plus compliqué que prévu, et pas forcément pour les raisons qu'il craignait au départ. Le film démarre plutôt sur de bonnes bases, mais à partir de la moitié il commence sérieusement à s'essouffler à mesure que le projet s'embourbe et malgré un petit twist qui relève un peu l'intérêt.. Au final, arrivé à la fin du film je me suis demandé "Tout ça pour quoi ?". J'aurais aussi aimé que les difficultés techniques du forage soient plus montrées. Bref, le film n'est pas mauvais et se laisse regarder (au moins pour voir si le projet va réussir à temps), mais il est loin d'être passionnant.
Présenté hors compétition au festival de Deauville cette année, ce film, inédit chez nous, bénéficie d’un casting de très belle facture (dont, en premier lieu, le méconnaissable Alexander Skarsgård que j’avais vu dans le rôle principal du « Tarzan » de 2016 et la trop rare Salma Hayek) et retranscrit bien la tension qui s’empare des personnages principaux au fur et à mesure de leur aventure. Avant de voir ce film, j’avais vu un documentaire sur le trading haute-fréquence et j’avais trouvé le sujet futile et néfaste. « The Hummingbird Project » n’a fait que conforter mon opinion sur ces parasites technologiques de la finance.
Un film intéressant qui montre la course folle des hautes technologies au service des profits. Les personnages sont particulièrement réalistes et le casting des deux personnages principaux impeccable. Il manque juste un petit brun de folie pour parfaire l'ensemble.
Le scénario ne m'a pas fait vibré (brouillon) par contre d'excellentes prestations à l'affiche. Typé comédie dramatique, vacillant entre l'un et l'autre donne le rythme. Un film qui dénonce dans les multiples entre-lignes et laisse, par l'image, le spectateur juger. Les profils campés de chacun font du chaud/froid permanent, assez savoureux. 3.5/5 !!!