Le premier était déjà raté, mais ce second volet parvient à surpasser son prédecesseur... dans la connerie. En effet, ici, tout est vulgaire et immature. Aucun humour, aucun scénario, rien. Quitte à voir ce film, l'écouter est une torture des méninges.
Que dire de ce film? C'est du grand n'importe quoi, c'est pas marrant à part 2, 3 scènes, les personnages ne relèvent pas le niveau à part peut être la grand mère accro au sexe, la pire je crois que c'est Janet Jackson qui est cucu, gentille, à un tel point que ça énerve
Les années 2000 marquent le début de fin de carrière pour Eddie Murphy. Si la décennie précédente lui avait permis de créer de nouveaux personnages emblématiques comme le Professeur Foldingue ou le Docteur Dolittle, l'ensemble de sa filmographie commençait sérieusement à devenir pâle et ses meilleurs films étaient bien derrière lui. En 2000, le glas sonne pour l'acteur afro-américain, lui qui nous faisait rire avec ses répliques tuantes, son sourire ravageur, son rire inimitable et ses performances déjantées. Ainsi, après Le Flic de Beverly Hills 2 et 48h de plus, il plonge dans une nouvelle suite, celle de son fameux come-back en 1996 : Le Professeur Foldingue... Le film était le remake de Docteur Jerry et Mister Love version black avec des effets spéciaux réussis totalement ancrés dans les années 90. En faire une suite s'annonçait risqué et le résultat est finalement désolant. Le scénario est creux comme une coquille vide et la vraie intrigue ne commence que tardivement avec cette histoire de potion de jouvence et de retour poussif de Buddy, le double maléfique du timide et obèse Professeur Sherman. Cette fois-ci confiée à Peter Segal (Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ?, Président, vous avez dit président ?), cette suite joue avant tout la carte de la vulgarité gratuite bête et méchante. Car si le premier opus n'était pas fin dans ce domaine-là, ici c'est l'overdose : CHAQUE blague sera en dessous de la ceinture ou ne sera pas ! Au début c'est amusant, au bout d'une demi-heure c'est plus que lourd. De plus, alors que le premier film présentait une petite morale gentillette sur l'importance de rester soi-même et sur l'obésité américaine, cette séquelle s'en bas les roubignoles : on est gros et on vous e***rde. Pour le reste, Eddie Murphy s'amuse comme un fou à beugler dans tous les sens en campant ses habituels sept personnages tandis que Janet Jackson incarne la nouvelle élue du cœur de notre héros. Les effets spéciaux sont plus rares mais bien inférieurs au film de Tom Shadyac, les moments "forts" sont inexistants et le scénario n'apporte rien à la bonne petite comédie des années 90. En somme, La Famille Foldingue est clairement la suite de trop, celle dont on se serait bien passé et le début de la fin pour Eddie Murphy qui ne connaitra par la suite la gloire qu'avec son doublage de l'Âne dans Shrek.
Ce qui me tue avec ce genre de suite, c’est que je me dis que pour qu’elle existe, le premier opus a certainement dû marcher. Déjà qu’avec un seul Eddie Murphy qui faisait des grimaces en latex et qui faisait des prouts je n’en pouvais plus, je n’ose vous faire imaginer ce que cela donne avec une demi-douzaine d’Eddie Murphy qui en font des tonnes. Une torture…
Encore plus drôle que le premier, cette famille complètement déjantée portée par un acteur unique nous emmene où elle veut : dans le ridicule et la bouffonerie. A regarder ne serait-ce que pour les scènes cultes à table, irrésistibles.