Après Del Toro, c'est une toute nouvelle version de la BD qui nous est offerte en plus d'une nouvelle histoire et d'un casting 100% neuf.
Ce qui est drôle, du moins si j'ose dire, c'est qu'au moment de me renseigner sur le personnage auprès de fans suite à la séance, ils m'ont confirmé que les films de 2004 et 2008 sont le version plus poétique et moins violente du comics.
Il est vrai que niveau script, la vulgarité fut de mise, bien loin du gentil héros bien moins volumineux imaginé par Del Toro. Niveau aspect visuel, plus agressif donc plus moderne, mais temps mieux.
Un caractère plus adolescent par moment mais une quasi vrai complicité avec son paternel. Nouveau casting donc plus de femme enflammée, plus de mutant amphibien et encore moins de robot allemand gonflé à de l'air.
Mais un bureau entièrement dirigé par un père et non plus par un agent gouvernemental. C'est à ce genre de moment que l'on se pose la question : "Quelle version est la bonne ?". Puis notre ennemi, la sorcière de sang, jouée par une Milla Jovovich qui n'à rien perdu de son charme. Un personnage aussi déterminé mais peu vulgaire, une femme par excellence. Niveau technique maintenant, une imagination débordante sur ces créature venant de l'enfer, un nombre de démons assez incroyable qui nous à rarement été offert sur grand écran.
Visuellement, le digital était bon mais pas au point ultime, mais le design de ces ces dernier était bien horrible par moment, les scènes ou le personnage de Alice Monaghan sort de sa bouche, les âme des récents mort était vraiment dégueux mais réellement bien penser.
La grande scène d'ouverture sur l'histoire
médiévale avec le Roi Arthur donna le ton du film, puis la mutilation de la reine de sang par les chevaliers fut franchement bien répugnante. Mais encore une fois, le fait de filmer ce genre de scène avec du numérique et non du mécanique rend le visuel plus supportable. Mais associer Arthur à çà, plutôt surprenant.
L'autre scène m'ayant bien marquer est cet échange entre notre héros et la vieille démoniaque
dans sa battisse marchant sur des pattes de poulet, un moment assez improbable qui donne encore un aperçu de toute ces horreurs de l'enfer. Un personnage non numérique, quoique par moment, réellement bien fabriquer. Une quasi référence à la trilogie "Le seigneur des anneaux".
Pour conclure, les 2 scènes aussi épique mais qui aurait puent être peu supportable à un moment donné, la vision de l'enfer lorsqu'Hellboy prend Excalibur.
Un visuel dantesque ou le feu et l'obscur sont roi, une imagination débordante qui n'aura pas durer longtemps mais qui était très sympa à voir. Par contre, l'autre vision avec Londres en proie à ces mêmes horreurs fut bien moins glamour. La violence gratuite contre des humains dont j'aurais parié le côté innocent. Pour moi l'enfer est le royaume des criminels et non l'inverse. Là, entre un démon de la taille d'un immeuble qui décape littéralement un homme bien comme il faut, des volatiles qui écartèlent un autre ou encore un qui marche avec des corps transpercer à ses jambes. Je l'avoue sans crainte, j'aurai plus regarder et écouter plus si la scène avait durée plus longtemps. Mais bon, disons le honnêtement, cette vision de l'enfer fut la meilleur. Douleur, agonie, torture, c'est là le principe d'enfer.
C'est bien le seul mauvais point du film, après quelques fioritures dans le script mais peu importe. Une nouvelle vision d'Hellboy bien loin de l'ancienne, non plus basé sur le couple, le fantastique ou la romance mais bien sur l'horreur, le gore et l'humour bien placé. Le DeadPool de Dark Horse Comics mais en bien plus poli.