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Votre avis sur Hellboy ?
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L'histoire a été bâclée et les personnages ont été très peu développés et le point culminant a été très décevant. Ils auraient dû financer un troisième film de Guillermo del Toro à la place. J'essaie de donner une chance aux films y compris a celui-ci mais ce film était vraiment mauvais rien d'autre a dire...
FaRem
Neil Marshall propose une nouvelle adaptation de l'oeuvre de Mike Mignolia quinze ans après le premier film de Guillermo del Toro qui avait par la suite réalisé une suite quatre ans plus tard. Je ne connais pas l'oeuvre d'origine, mais ce film semble transgresser absolument toutes les règles. C'est violent, sanglant et grossier. Ce n'est pas ce qui m'a dérangé, bien au contraire seulement, cette exubérance en tout point ne suffit pas à sauver le film qui est très ennuyeux. Cela peut paraître étrange, car on a l'impression que ça n'arrête pas avec beaucoup d'action et un rythme plutôt soutenu et pourtant je me suis ennuyé, la faute à une histoire peu intéressante et très brouillonne, et des enjeux très faibles. J'ai regardé ce film avec un total désintérêt. De plus, le film fait très kitsch, et pas simplement dans l'esprit, car les effets spéciaux sont souvent ringards. On se demande parfois si ce n'est pas ce film qui est sorti il y a quinze ans. Bref, j'avais beaucoup apprécié "Doomsday" et "The Descent" parmi les précédents films du réalisateur, mais ce film en est bien loin tant il est pénible et ennuyeux à suivre. Pour terminer sur une note positive, il faut bien, je dois dire que j'ai trouvé David Harbour plutôt bon dans son rôle.
Caine78
Sorti la même semaine que « Pokémen Détective Pikachu » et nettement moins apprécié que ce dernier, « Hellboy » n'est pourtant pas beaucoup plus mauvais. Si les univers sont évidemment différents, on retrouve beaucoup de lacunes communes à ces deux titres conçus pour un large public. Seulement, alors que le premier nommé avait au moins pour lui d'être « nouveau », ici les deux aventures signées Guillermo del Toro sont passées par là, et même si je n'en ai qu'un souvenir éloigné, la comparaison ne joue clairement pas en faveur de ce dernier. Cela écrit, je me demande si même si ça n'avait pas été le cas, le regard eut été différent. On peut même s'interroger sur l'ensemble du projet : doté d'un nouveau réalisateur et acteur, évoqué depuis si longtemps que plus grand-monde ne s'en préoccupait au point d'en devenir un non-événement total, ressenti ayant visiblement déteint sur l'ensemble du projet. Parmi les nombreux griefs : le scénario. Au moins ne fait-on pas semblant de lui donner de grands airs : hormis une introduction vaguement potable (et encore), ça sent le « rien à battre » presque du début à la fin, à la limite du mépris dans certains aspects et « explications », la légende arthurienne ayant bon dos pour faire passer un peu tout et n'importe quoi. Presque aucune originalité, mal pensé, mal construit, avec toujours une solution pour tout... Hormis une poignée d'idées (les atermoiements du protagoniste, rarement bien intégrés), d'images réussies, pas grand-chose à sauver. Le second problème, moins important mais quand même : David Harbour dans le rôle-titre. Sans être mauvais, celui-ci n'a clairement pas la carrure ni la prestance de Ron Perlman, faisant du héros un personnage débonnaire, presque fade, l'écriture de ses dialogues (comme ceux des autres, d'ailleurs, pas de jaloux, à l'exception éventuelle de Ian McShane) n'aidant pas non plus pour assurer la relève dignement. Reste la mise en scène : malgré un univers infiniment moins riche et des effets numériques outranciers très inégaux, Neil Marshall (bien qu'un peu surestimé, « The Descent » et même l'étonnant « Doomsday » plaide plutôt en sa faveur), quitte à être parfois illisible, fait preuve d'un certain panache, notamment à travers plusieurs plans-séquences appuyés mais plutôt fun. Dire que je me suis ennuyé serait mentir : ces deux heures ne sont pas un supplice. Maintenant, voir un super-héros aussi atypique, étonnant, être réduit à un blockbuster aussi basique, sans aspiration et trop mal écrit pour que son humour fonctionne ne serait-ce qu'un peu, c'est assez triste. Au vu de son très gros échec au box-office, les aventures du (demi-)démon devraient s'arrêter là : tant mieux, elles ressemblaient de plus en plus à une descente aux Enfers...
selenie
Ni solide ni cohérent et encore moins original ce scénario ne tient pas la route car il part dans tous les sens. De surcroît, le réalisateur pompe sans vergogne d'autres films où on pourra penser par exemple une séquence où un ersatz de Captain America fait son show ! Ce nouvel Hellboy quitte donc un peu le giron comics pour virer vers le film de super-héros gore où l'humour est placé comme un paramètre obligatoire alors que le but est de faire dans l'éviscération sanguinolent à tous les étages. On notera des effets spéciaux négligés également, où les écrans verts auront rarement été aussi voyant en cette année 2019. On notera un bestiaire diversifié qui offre là le seul vrai bonus créatif. Mais dans l'ensemble le film reste un nanard de luxe.
Site : Selenie
Site : Selenie
Roub E.
Je n’en attendais pas grand chose du coup je n’ai pas été déçu. Cette nouvelle version de Hellboy, plus sanglante n’est pas aidé par des effets spéciaux inégaux et la mise en scène de Neil Marshall qui semble avoir perdu son Modjo depuis The Descent et même Doomsday si on est moins regardant. J’ai eu l’impression que ça seule idée était de mettre des standards hard rock de plus ou moins bonnes qualités à intervalles régulier pour faire cool ou pour juste tenir son spectateur éveillé. Ce que j’ai eu du mal à faire je l’avoue malgré quelques scènes sympas; le film souffre terriblement de la comparaison avec les deux précédentes adaptations. La pire des comparaisons à faire est celle des deux interprètes de Hellboy loin du personnages complexe et torturé joué par Ron Perlman, David Harbour joue un gros bras benêt qui traîne un air d’ahuri tout le long du film. Niveau ciné rien d’extraordinaire je ne suis même pas sûr que les fans du comic s’y retrouvent non plus.
Était-ce indispensable de faire un reboot de Hellboy ? Pas vraiment. Cette nouvelle version apporte-t-elle quelque chose de nouveau ? Non plus. Est-ce un bon film ? Toujours pas. Ce n'est pas mauvais non plus mais cette nouvelle version très kitsch est tout de même très laide esthétiquement et Hellboy a perdu sa cool attitude pour devenir bien plus gore.
Un bon prequel d'Hellboy qui revient sur ses origines. Malgré les incohérences, le scénario tient la route
Cinéphiles 44
Déjà adapté deux fois au cinéma par Guillermo del Toro, “Hellboy” revient au cinéma avec un reboot du réalisateur de “The Descent” et de quelques épisodes de séries télévisées. Pendant deux heures, “Hellboy” va devoir affronter Milla Jovovich dans la peau d’un puissant démon revenu d’entre les morts. Clairement, ce nouvel épisode est un massacre tellement il n’a pas trouvé le ton pour séduire tel ou tel public. Le film est une boucherie improbable avec des membres arrachés à tout va et du sang jaillissant de partout. Si on imagine que tout est à prendre au second degré, on se perd dans la noirceur de la mise en scène. Les dialogues qui n’apportent strictement rien à l’histoire, n’aident pas à l’adhésion de ce grand n’importe quoi comme la tête de Mila capable de parler sans le reste de son corps.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Quasiment détesté des studios, Guillermo Del Toro n'a jamais pu boucler sa trilogie et c'est donc le Britannique Neil Marshall (auteur acclamé de The Descent et absent du grand écran depuis dix ans) qui le remplace onze ans plus tard pour une relecture concoctée avec Mike Mignola, auteur du comics original. Un reboot bienvenu qui est sensé se rapprocher du matériau de base tout en proposant une intrigue inédite. Verdict ? Il y a du bon et du très mauvais dans ce nouvel Hellboy. En premier lieu, bien qu'étant foncièrement simpliste, le scénario se rapproche effectivement des planches de Mignola, jouant naturellement plus sur une enquête à proprement parler sans y ajouter les mésaventures romantiques maladroitement ajoutées par Del Toro. De nombreux éléments issus du comics sont là pour satisfaire (ou rassurer ?) les fans tandis que les origines du démon rouge sont sensiblement modifiées pour éviter trop de rapprochement avec le film de 2004. Pour le reste, le film nous entraîne principalement en Angleterre où Hellboy (David Harbour, insupportable dès les premières minutes), alors loup solitaire, fait équipe avec le nouveau venu Ben Daimio (Daniel Dae Kim, fatiguant), un agent du B.P.R.D. et la médium Alice (Sasha Lane, suffisamment convaincante), inédite des cases originales, afin de contrecarrer les plans d'une sorcière maléfique qui s'apprête à semer une fois de plus le chaos dans le monde. Un personnage intéressant sur le papier mais hélas interprété par l'oubliée Milla Jovovich qui tente de battre le record de cabotinage féminin détenu par Musetta Vander. Sous couvert d'un Rated R inutile comprenant du gore numérique et des gros mots dans centaines, Hellboy est plus orienté série B pour ados, ne prenant pas de risque et souhaitant satisfaire le plus grand nombre. C'est presque réussi, le long-métrage étant pour le moins réussi dans le fond mais souffre de problèmes de production évidents, d'un manque de budget flagrant (certains CGI sont d'une lamentable pauvreté) et d'aucune direction artistique, allant des décors anecdotiques aux acteurs en roue libre. Très différent de ses prédécesseurs, plus dynamique mais également moins riche, ce reboot n'a pas l'étoffe nécessaire pour perdurer et évite de justesse la case nanar de luxe. Dommage.
Benito G
Après 11 ans me semble t il, voilà un reboot plus adulte on va dire. L humour, l action et l hémoglobine à tout va n en est pas pour faire peur. On peut oublier les 2 opus même si celui assume la chose mais côté scénario, action... Il prend les même base mais n arrive pas à nous convaincre. Pendant que le sang coulot à flot ravirait les fans c est malheureusement ce qui sait produit. Pour l histoire on la connaît et on voit venir le truc. Mais le plan scénario n à pas fonctionné ou cela fait peut etre trop comique si on puis dire. Les acteurs restent dans leur botte mais sur l'ensemble de nombreuse lacune et on reste, espérant un retour de situation mais sans que cela n arrive mise a part l hemoglobine.. . Un reboot pas vraiment utile mais amenant un opus facon evil dead totalement assumé mais pas pour le public averti et n attendant rien ni en nouveauté omis dans l original. Sinon pas de temps mort et un rythme aussi constant que le sang gicle... Sympa mais pas extra.
. Série b a plus opus pour délirer que le sérieux d une quelconques
b. à passer en 2eme partie de soirée mais pas de la a payer le ciné...
. Série b a plus opus pour délirer que le sérieux d une quelconques
b. à passer en 2eme partie de soirée mais pas de la a payer le ciné...
Objectivons
Une moyenne de 2 étoiles ? Je suppose que celles et ceux qui ont mal noté ce film étaient tous des puristes des comics sur Hellboy, parce que moi, en tant que simple spectateur ayant découvert le personnage avec Hellboy et Hellboy 2, ce nouvel opus, bien que reboot, m'a diverti, et c'est là tout ce que j'en attendais : ce n'est pas mal joué, les effets spéciaux passent, il y a du suspens, de la baston, donc ça me va.
A noter que l'interdiction aux moins de douze ans est totalement justifiée. Aux moins de seize ans n'aurait pas été déconnant.
A noter que l'interdiction aux moins de douze ans est totalement justifiée. Aux moins de seize ans n'aurait pas été déconnant.
Shawn777
Cette troisième adaptation du comics homonyme, qui est également le reboot de la franchise cinématographique, réalisée cette fois par Neil Marshall et sortie en 2019, est assez moyenne. Honnêtement, je dois dire que j'en suis plutôt agréablement surpris car j'ai vu tellement de mauvaises critiques que je m'attendais à un très mauvais film. Bon bien entendu, même s'il n'est pas à la hauteur des deux premiers, il n'en est pas si mauvais que ça non plus. Étant donné que c'est un reboot, nous reprenons donc l'histoire à zéro, histoire qui nous explique notamment comment Hellboy est venu au monde etc. Nous avons donc ce premier film conducteur centré sur le personnage avec cette remise en question sur son appartenance au monde des démons et donc cette remise en cause du combat très manichéen auquel il participe depuis toujours sans s'être auparavant posé trop de questions. Bon, c'est un peu ce que l'on retrouve dans les deux premiers films (plus dans le second film d'ailleurs il me semble), ce n'est donc pas très original et puis surtout, cela n'apporte rien au spectateur qui a déjà vu les deux premiers films, comme beaucoup j'imagine. Si on part du principe que l'on fait un reboot en oubliant les deux premiers, il est tout de même bon de regarder ce qui a été fait avant afin de ne pas nous resservir la même chose, sinon à quoi sert un reboot, mis à part brasser de l'argent. Enfin bon, en dehors de ça, nous avons également l'aventure principale du film, Hellboy doit combattre Nimue, une méchante sorcière voulant anéantir le monde, blablabla, rien de très original non plus ici. Finalement, en essayent de faire quelque chose de neuf, le film fait l'effet inverse en nous présentant un blockbuster des plus classique, il n'en est donc absolument pas marquant et se fond dans la masse de blockbusters qui ne cesse de grossir. De plus, tout en suivant une trame très classique, le film est brouillon de par le flot d'informations qu'il veut faire passer. Ainsi, nous avons énormément de scènes faites et écrites à l'arrache, comme celle de la révélation d'Hellboy lorsqu'il touche Excalibur par exemple. En dehors de ça, les scènes d'action sont assez bonnes et l'humour est très plaisant. En ce qui concerne les acteurs, David Harbour est assez bon dans le personnage et Milla Jovovich joue très bien. Cette nouvelle version de "Hellboy" est donc un divertissement classique qui n'apporte pas grand chose à la franchise.
Dik ap Prale
Graphiquement sans... régale. Neil Marshall n'a pas l'oeil de Del Toro (ne serait ce qu'à en juger par la séquence avènement d'Hellboy en redite), et on n'en demandait pas tant d'ailleurs, mais le réalisateur du gore pixelisé et des membres en silicone ne comblent pas notre attente. Cette nouvelle aventure est peu reluisante et cette adaptation, aussi drôle cherche t'elle à être, vaut surtout pour la présence de David Harbour qui endosse courageusement le costume. Bien évidemment cet épisode est remarquable dans l'annonce des personnages mais là où il y en a trop il y a des sacrifices. Lobster - Homard - Johnson sur les traits de Thomas Haden Church renforce pourtant de sa présence toute une séquence et on regrette déjà ce personnage. Le très graphique Camazotz, trop vite évincé, offre une ouverture anecdotique et sans saveur. Lord Adam Glaren impose une grande battue de géant qui titille à peine l'oeil tandis que Nimue, Ben Daimio et le cochon nous laissent totalement perplexe. Mike Mignolia doit avoir apprécié le job, nous beaucoup moins. Finissons sur une note positive, une séquence des plus réussies, celle d'une Babayaga pourtant magistralement mise en scène, sur une maison haut perchée.
Dommage que Hellboy ne soit pas une adaptation plus inventive. Dommage que le long métrage se repose sur son classement R, et devient donc paresseux. Histoire inintéressante, personnages fades, situations ennuyeuses, scénario bancal, rien ne fonctionne. Et les violence est là uniquement pour faire des coups de coude au spectateur de manière très peu subtile.
https://www.cineserie.com/critiques/cine/hellboy-une-serie-b-sans-queue-ni-tete-2459579/
https://www.cineserie.com/dossiers/gros-plan/hellboy-retour-sur-ce-personnage-emblematique-de-la-pop-culture-2526109/
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stallonefan62
Esthétiquement c'est assez correct et pas mal d'actions !! Pour le reste, c'est globalement insipide, que ce soit au niveau de l'histoire, sans queue ni tête ou qu'au niveau de l'interprétation très moyenne
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