AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,5
406 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur The Little Stranger ?
5
2 critiques
4
8 critiques
3
18 critiques
2
13 critiques
1
5 critiques
0
4 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Vraiment morne, insipide, fade, stérile. Rien de bien, tout est mort. C'est le seul côté horrifique. J'ai perdu une heure sans même avoir réussi à terminer cette œuvre horripilante d'ennui
C'est un film intéressant qui est plus un thriller qu'un film d'horreur, l'ambiance est noire et lente. A regarder
Film vendu comme d'horreur par la bande annonce. Il n'en est rien, il s'agit d'un thriller psychologique assez lent qu'il m'a été impossible d'apprécier malgré sa justesse tant je m'attendais à autre chose.
J'apprécie ce genre de film qui conduit sur un piste est qui au final nous surprend:
spoiler:
il n'y a pas de fantôme onirique mais seulement le sur-moi onirique du petit Faradet qui éliminent tous ceux qui se trouve entre lui et sa demeure.
il n'y a pas de fantôme onirique mais seulement le sur-moi onirique du petit Faradet qui éliminent tous ceux qui se trouve entre lui et sa demeure.
Le film est très bien fait, la reconstitution rétro impeccable, les acteurs parfaits. Cette ambiance british surranée évoque le cinéma fantastique gothique et les polars d'Agatha Christie. On est d'abord pris par cette atmosphère et on attend que ça démarre. Hélas, le film ne décolle jamais et, quand on en arrive enfin au fantôme, ça tombe dans le grand n'importe quoi et les clichés de films d'angoisse. Bref, le scénario est très mal construit, de sorte que The little stranger laisse sur sa faim et déçoit.
Film servi par de très bon acteurs, on peut redouter certaines lenteurs au niveau de l'histoire, mais la réalisation est rigoureuse. Film fantastique où on demande au spectateur de réfléchir un peu, ça change des blockbusters américains. l'histoire nous décrit aussi une société anglaise du début du XXe siècle. A voir
De préférence, les fantômes vivent dans les châteaux anglais, tout le monde sait ça...mais il ne s’agit pas toujours de ceux qu’on croit. Comme point de départ de ‘The little stranger’, un concours de circonstances permet à un jeune médecin de s’immiscer dans l’intimité des châtelains locaux, qui le fascinent depuis qu’il est enfant. Le problème, c’est qu’on est en 1947, et l’aristocratie britannique a connu des jours meilleurs : C’est un peu Downton abbey, 20 ans après, avec un manoir qui tombe en morceaux et une famille de finissants, qui n’ont plus que les ombres d’un passé glorieux auxquelles se raccrocher. L’atmosphère est bien là, teintée de regrets pour un monde disparu, les acteurs livrent des prestations impeccables...mais comme toujours avec les Thrillers psy qui recourent à un argument surnaturel, il est extrêmement difficile de trouver le ton juste : soit le Fantastique s’impose et on déplore les facilités scénaristiques, soit il imprègne le déroulé d’événements qui se concluent abruptement sur une explication rationnelle. Dans tous les cas, il est difficile de se passionner pour ce schéma trop bien ordonné, dont rien ne dépasse, et qui ne ménage ni moments d’angoisse ni surprises véritables. ‘The little stranger’ a beau être soigné, on a du mal à comprendre où il veut en venir, si ce n’est exposer métaphoriquement le déclin de l’ancienne classe dirigeante britannique, ce qu’il réussit plutôt bien...mais à partir du moment où une telle démonstration s’appuie sur de tels effets de manche, on était en droit d’espérer un autre niveau. Pourtant, Lenny Abrahamson s’était montré capable de faire l’unanimité avec le remarquable ‘Room’. Comme quoi, on ne peut pas gagner à tous les coups.
film juste dramatique : rien de fantastique ni épouvante , ni horreur , juste ennuyeux cela manque d'intrigue
Alors là c'est la déception totale ! Le début était tellement prenant, les décors, les lieux & les personnages tellement atypiques et charmants... comment ai-je pu finir par m'ennuyer à ce point ? Le scénario si intrigant au départ finit par lasser et franchement c'est creux et pas très effrayant ! En plus la fin est bidon et honnêtement je m'attendais à beaucoup mieux ! Je suis effondré !
Dans les années 40 , un médecin s’intéresse à une famille bourgeoise qu'il a un peu côtoyé enfant .Celle ci ( une femme âgée et ses deux enfants adultes ) vit dans un manoir en pleine décrépitude et semble souffrir d'un mal surnaturel dû à la mort d'une fillette 20 ans auparavant .Il s'agit d'un film à l'atmosphère particulière avec une mise en scène raffinée ou l'incertitude demeure jusqu'à la fin qui donnera des éclaircissements rapides sur le véritable auteur des décès . Seul bémol le rythme est vraiment trop lent .
C'est plat, c'est long, ca cherche à mélanger plusieurs styles (thriller, psychologie, épouvante, satire sociale) et finalement rien ne ressort de vraiment pertinent. L'ambiance est bien restituée mais c'est tout.
Cinéphiles 44
Cette adaptation de « The Little Stranger » nous plonge dans le quotidien étrange d’une famille anglaise en 1947. Domhnall Gleeson y est un jeune docteur, envoyé dans cette famille où jadis, sa mère était employée dans le manoir. Cela fait en effet deux siècles que la famille Ayres y vit. Mais aujourd’hui la mère, jouée par Charlotte Rampling, et ses enfants semblent vivre dans un lieu hanté. La mise en scène est si bien léchée qu’on se demande parfois si nous sommes réellement face à un film d’horreur. Lenny Abrahamson va effectivement bien prendre son temps pour faire monter la tension. Malheureusement l’intrigue en pâtit et nous ressentons de l’ennui à certains moments. Il faudra attendre le final pour trouver toutes les clés aux portes fermées depuis près de deux heures. Heureusement, cela valait le coup d’attendre.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
FaRem
Si l'on garde en tête ce que Lenny Abrahamson a fait avant, ce film est une vraie déception. Il y a seulement trois ans, il avait marqué tout le monde avec l'exceptionnel "Room", ce qui ne risque pas de se reproduire avec ce "The Little Stranger". L'histoire suit le docteur Faraday, un ancien fils de domestique maintenant médecin qui retourne au domaine de Hundreds Hall, là où sa mère était servante, pour s'occuper d'une patiente. Alors que lui revient en étant quelqu'un qui a réussi, il trouve l'ancienne demeure en piteux état, mais ce n'est pas le propos, quoi que on ne sache vraiment pas. Alors qu'on pense voir un film sur une maison qui renferme des secrets, voire même quelque chose qui flirte avec l'épouvante, car le film est vendu comme ça, on en est vraiment loin. Je ne sais pas trop ce que j'ai vu. Le film oscille entre le thriller, le film d'horreur de façon très soft, le drame familial puis psychologique et même avec la satire sociale. Si je dois juger par rapport à ce que j'attendais, je suis vraiment déçu. Il y a un peu de tout pour au final pas grand-chose. Trop de mystères pour au final rien. On dirait que le réalisateur cherche à faire un récit ambigu pour nous perdre, mais cela ne fonctionne pas. Il tourne autour du pot pour arriver à une conclusion convenue, prévisible et décevante. C'est dommage, car si le final déçoit, j'ai trouvé que le film gagnait en qualité au fil des minutes, surtout à partir de l'heure de visionnage, car sinon, c'est sans grand intérêt avant, et il y avait mieux à faire comme jouer sur l'ambiance que l'on ne ressent jamais dans ce film alors que par exemple dans "Room", j'étais oppressé et pris par cette atmosphère du début à la fin. Si la forme n'est pas désagréable, l'histoire ne m'a pas du tout emballé ni intéressé. En somme, ce n'est pas terrible.
Situé dans l’Angleterre de l’immédiat après-guerre, cette intrigue policière flirte habilement avec les frontières du surnaturel. Le décor naturel du manoir de Hundreds Hall y est pour beaucoup. Comme le laisse présager la bande annonce, toute l’histoire se construit autour de cette vielle demeure dans laquelle un enfant de la famille Ayres est mort autrefois. Aristocrates sur le déclin, Mme Ayres, excellente Charlotte Rampling, et ses deux autres enfants nés après le drame, non moins fabuleux Ruth Wilson et Will Poulter, sont persuadés que le fantôme de l’enfant hante le manoir. Parallèlement, le docteur Faraday, qui a grandi au village, a toujours été comme envouté par ce lieu oppressant et surtout ce qu’il représentait à ses yeux. L’ascension sociale est donc au cœur de ce polar machiavélique à l’atmosphère pesante qui traite davantage de lutte des classes que d’épouvante pure et simple. Le talentueux Domnhall Gleeson apporte toute sa froideur et sa complexité au personnage du Docteur Faraday, qui ne semble pas croire aux fantômes mais dont les thèses ésotériques laissent perplexe, tout comme les motivations du réalisateur quant à la lenteur recherchée de l’intrigue qui risque de dérouter l’attention du spectateur incrédule face aux réelles intentions de ce "petit étranger".
selenie
Si on pense très vite à un mixte entre Hitchcock et James Ivory le film de Abrahamson est beaucoup plus froid et austère. Cette sensation est symptomatique du personnage principal, le docteur Faraday/Gleeson est particulièrement peu engageant, voir antipathique. Le contraste est saisissant et particulièrement judicieux puisque les membres de la famille Ayres (aristos) seraient presque plus chaleureux. Abrahamson signe une sorte de thriller dramatico-psychologique avec un fond anthropologique non négligeable... Pas parfait, un film qui pêche surtout par une raison du retour pas assez convaincante.
Site : Selenie
Site : Selenie
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse