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théo Monier
3 abonnés
12 critiques
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4,0
Publiée le 20 mars 2019
Très belle chronique sur la justice française et sur la manière de l'appréhender et de vivre dedans et avec. Je suis un grand fan d'Olivier Gourmet, que j'ai particulièrement aimé dans L'Exercice de l’état de Pierre Schoeller. Il incarne très bien les hommes ayant l'esprit logique et le sens des priorités. Je ne suis par ailleurs pas réellement amateur du jeu de Marina Foïs, mais elle m'a absolument convaincu dans ce film. Elle a su rendre compte avec justesse et émotion le sentiment d'injustice qui peut nous secouer devant les machines impitoyables que sont la justice et l'opinion générale.
Lundi 18 mars 2019 : mon épouse et moi avons beaucoup aimé ce film. Cependant ce long métrage ne demeure pas une oeuvre magistrale car il y a certaines invraisemblances comme la rémunération de l'avocat et le travail colossal effectuée par l'ancienne juré.
Il faut absolument voir ce film, il est important. Il pose trop de questions et met le doigt sur trop de dysfonctionnements de notre système judiciaire pour ne pas être vu.
Bon film de procès avec une mécanique narrative bien huilée et captivante, avec son lot d'ambiguïtés et de paradoxes, avec trois acteurs intenses à leur façon : Marine Foïs, Olivier Gourmet, Laurent Lucas. Belle place accordée au verbe. Sur le plan formel, pas d'originalité mais un classicisme maîtrisé.
Très bons acteurs mais on n'apprend rien de nouveau et le film est un peu long. Quant à moi, mon intime conviction de l'époque n'était pas la même et je n'ai pas été convaincue par le film...
Antoine Rimbault retrace le procès en Cour d'Appel de Jacques Viguier suspecté d'avoir tué sa femme Suzanne et acquitté en première instance. Marina Foïs y joue Nora, un personnage fictif, mais sur qui repose en partie la réussite du film. Elle y est exceptionnelle dans le travail de fourmis qu'elle réalise pour faire innocenter Viguier, délaissant sa famille et son travail L'essence même de cette œuvre réside dans ce côté obsessionnel de Nora mais aussi dans le charisme d'Olivier Gourmet incarnant le célèbre avocat Eric Dupont-Moretti, nous gratifiant d'une plaidoirie finale mémorable. Un film qui porte bien son titre sur une affaire retentissante de ces dernières années.
Des acteurs magnifiques au service d un sujet tristement réel. A conseiller à tous les étudiants en droit et à toutes les personnes un peu trop rapides à juger suivant les partis pris des médias avant même la tenue du procès.
Jolies prestations des acteurs pour ce film retraçant un fait divers passé. Marina Fois toujours aussi impeccable dans son jeu d’actrice de film dramatique
"Une intime conviction" est un bon film. Mais les deux acteurs principaux fument cigarette sur cigarette jusqu'à la nausée, c'est insupportable... Comment est-il possible, en 2019, de nous imposer des gens qui fument dans une chambre d'hôtel... À notre époque où la priorité est de préserver la qualité de l'air et sauver la Planète, c'est vraiment choquant. Les fabricants de tabac doivent se frotter les mains ! Pourtant j'ai adoré le film "Green Book", alors qu'on y fume encore plus ! Mais "Green Book" se passe dans les années soixante, à une époque où chaque mégot servait à allumer la cigarette suivante... Un fait historique ! Dans "Une intime conviction", le procès se déroule en 2010, donc après la loi ÉVIN qui, depuis 2007, interdit de fumer dans les lieux publics. Pour ma part, j'estime qu'une nouvelle loi devrait interdire de montrer sans raison valable des fumeurs dans un film si l'action a lieu après 2007. On sait très bien qu'à une certaine époque le cinéma a considérablement incité les gens à fumer. Il reste néanmoins que "Une intime conviction" est un film très intéressant, qui nous informe sur un sujet grave, celui des dérives de la Justice ! Olivier Gourmet est excellent.
« Mon intime conviction » est trop peu pour moi, seul Marina Fois sort du lot parce que c’est comique, l’affaire Jacques Viguier dans « faites entrer l’accusé, une enquête exclusive », du cinéma judiciaire et une histoire de crime crapuleux. Avocats et jurés jouent sur le ton solennel de la procédure paperasserie, ce qui est tout aussi drôle, c’est que cela se situe clairement dans le contexte, la mise en scène rappelle qu’on est pas aux États-Unis avec son « Law and Order », la France justice dégonfle le ballon. Les écoutes téléphoniques attentivement ces messieurs témoins clés réveillent de la somnolence. J’ai l’intime conviction que ce film nous prend pour des poires, la fiction purement fortuite de toute ressemblance basé à moitié sur l’histoire vraie au verdict, rend sa conclusion confuse, ce n’est qu’une obsession rien de plus acharné.
Olivier Gourmet magnifique dans le rôle de Dupond-Moretti (quelle présence, quelle voix, quelle justesse...). Marina Foïs émouvante dans celui de Nora (personnage "à l'américaine" intelligemment créé par le m.e.s car il donne une dimension romanesque au film). Cette actrice sait tout jouer ! Seconds rôles sont très bien tenus (la fille aînée de Viguier, Laurent Lucas tout en intériorité dans le rôle de Viguier) Une mise en scène sobre et nerveuse qui nous tient en haleine et nous immerge dans cette affaire qui a défrayé la chronique. J'ai passé un excellent moment !
Un film très réussi sur un sujet rare en France, un procès vu de l'intérieur, l'appel de l'affaire Viguier dans lequel Marina Fois et Oliver Gourmet excellent. Si le personnage de Marina est inventé tout le reste sonne très juste et semble au plus près de la réalité. On est plongé dans l’ambiguïté et la difficulté de juger d'un procès d'assises, surtout quand le présumé coupable est mutique et limite bipolaire. Le bémol est la relation parfois peu crédible car un peu extrême entre Marina et Dupont Moretti/Gourmet. Lui se montre parfaitement monstrueux et goujat par moments. Mais globalement, suspense, tension, doutes sont savamment distillés jusqu'au dénouement attendu mais plus nuancé qu'il n'y parait spoiler: tout comme la descente progressive de Marina Foïs, trop impliquée...