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    Une intime conviction
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    324 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 405 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Le 27 février 2000, Suzanne Blanch disparaît. 1er mars 2000, son mari Jacques Viguier signale sa disparition au commissariat et dépose dépose plainte contre X le 8 mars pour enlèvement et séquestration. Mais les enquêteurs soupçonnent le mari et Jacques Viguier sera placé en détention provisoire le 11 mai 2000. “Une intime conviction� relate l’histoire vraie de l’affaire Suzanne Viguier. L’époux a été jugé deux fois aux assises et Suzanne n’a jamais été retrouvée. Le film s’attache au second procès. Nora et l’avocat Eric Dupond-Moretti craignent une erreur judiciaire et vont mener un combat acharné contre l’injustice. Le film est porté par Marina Foïs et Olivier Gourmet, exceptionnels de crédibilité et complémentaires dans chaque séquence au point d’être même explosifs. La première est tellement assurée de l’innocence de Viguier, qu’elle met de côté tous les aspects de sa vie pour défendre cet homme qu’elle connaît à peine. “Un intime conviction� est un thriller judiciaire extrêmement prenant sur l'obsession de trouver la vérité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    brunocinoche
    brunocinoche

    98 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2019
    Deuxième film plutôt convaincant d'Antoine Raimbault, inspiré d'un fait réel véridique : bine rythmé, bine mené, porté par 2 acteurs plus que convaincants, Marina Fois, une nouvelle fois juste dans un rôle limite borderline, Olivier Gourmet, franchement impressionnant en avocat de la défense. Même si le personnage interprétée par Marina Fois est un peu limite au niveau crédibilité (on ne comprend pas bien ses convictions et ses motivations), le film nous prend du début jusqu'à la fin, sans grande surprise mais solide dans sa mise en scène.
    gregbox51
    gregbox51

    40 abonnés 1 036 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2019
    Rien de bien révolutionnaire ni de nouveau dans cette histoire qui plus est jamais vraiment élucidée. Mais la narration est prenante, les acteurs convaincants et l'on passe vraiment un bon moment. Ne reste que le doute...
    Hannoy
    Hannoy

    25 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Le film fonctionne parfaitement grâce à l'excellente prestation de Foïs, qu'aucune autre actrice n'aurait pu atteindre, je le pense.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Ce film a tout pour être un très bon film. Mise scène , montage, jeu des acteurs, scénario , y a rien à dire. Le seul problème c'est qu'on connait le dénouement dés le début du film. C'est clairement un film qui dés le départ nous convainc de l' innocence de Jacques Viguier( superbement interprété par Laurent Lucas). Certes les écoutes téléphoniques brouillent un peu les pistes mais il n' y pas de suspens même si l' histoire tente de nous amener sur la piste de l' amant. Le problème avec ce genre de film c'est qu'on est dans une espèce de docu fiction mais que la partie fiction avec Marina Fois ne colle pas avec la réalité. On n'imagine pas un juré d'assise travailler pour un avocat connu; Toute la partie du procès est vraiment intéressante et Olivier Gourmet peut exprimer une fois encore la pleine mesure de son talent.
    Craoux
    Craoux

    33 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Le traitement façon thriller judiciaire de ce film ne m'a pas convaincu d'autant plus que je n'ai pas compris ce qui motive véritablement le personnage de Nora dans sa quête empathique de "vérité" puisqu'elle n'est pas la compagne de l'accusé et qu'elle ne semble pas amoureuse (certes, la fille de Viguier donne des cours à son jeune fils mais c'est un peu court pour expliquer son degré d'implication auprès de l'avocat). En fait, le vrai moment très fort de ce film pourrait se résumer à la superbe et intense plaidoirie qu'Olivier Gourmet déclame magistralement.
    tixou0
    tixou0

    712 abonnés 2 004 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2019
    L'affaire Viguier, très médiatisée (et sans conclusion encore à ce jour, quant au sort de la victime supposée) est abordée ici à la fois de façon documentarisée, et de façon fictionnelle (essentiellement puisque le personnage central, joué par Marina Foïs, est une invention des scénaristes), et cela renouvelle l'intérêt d'un genre cinématographique un peu oublié (surtout en France), le "film de procès". Le principal atout côté distribution de ce "Une intime Conviction" (réalisé par Antoine Raimbault, un monteur de formation - dont l'excellence technique saute aux yeux, dans ce premier long métrage) est Olivier Gourmet, plus "Dupont-Moretti" que nature, en tribun hâbleur et sanguin. Marina Foïs, en revanche, a du mal à tirer vraiment parti d'un personnage aux contours mal dessinés, ne lui permettant pas d'incarner pleinement la partie ambitionnée : la simple citoyenne, éprise de justice, et prête à sacrifier sa vie personnelle pour assouvir cette noble aspiration.
    Alain D
    Alain D

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2019
    olivier gourmet avait un challenge,incarner dupont-moretti dur dur,tant qu,a Marina fois excellente.
    FaRem
    FaRem

    8 881 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Après avoir dirigé Eric Dupond-Moretti dans le court-métrage "Vos violences" sorti en 2014, Antoine Raimbault adapte pour son premier long-métrage l'Affaire Suzanne Viguier qui avait vu le célèbre avocat défendre Jacques Viguier qui était accusé du meurtre de sa femme. Le réalisateur relate les faits de ce lourd procès, mais prend quelques libertés puisque comme cela est indiqué dans le film, le personnage de Nora a été inventé. Un ajout qui permet de traiter l'histoire d'un angle différent en plus d'aborder d'autres sujets autre que celui de la culpabilité ou non de l'accusé. Comme le titre l'indique, il est question d'une intime conviction, celle de Nora qui est prête à tout pour faire innocenter le mari. Tellement certaine de cela qu'elle devient obsédée par cette affaire au point de délaisser son fils et pire encore dans ce cas là de perdre son objectivité. Pendant tout le film, on suit de près cet excellent duo qui fait du très bon travail, mais qui se déchire aussi, car ils ne sont pas toujours d'accord. L'avocat doit toujours rappeler à Nora qu'une conviction n'est pas une vérité, une preuve et qu'il y a une différence entre juger et rendre la justice. Les dialogues, qui sont probablement issus du procès pour la plupart, sont très bien écrits avec certains passages qui sont vraiment marquants. Le réalisateur ne cherche pas à refaire l'enquête, ce n'est pas du tout le cas, mais il tente d'une certaine façon de décrire le rouage judiciaire et d'avertir sur les dangers quand on essaie de rendre justice en prenant quelques libertés. Au-delà de la partie judiciaire, on remarque la puissance des médias qui peuvent condamner avant l'heure une personne. Heureusement que c'est la justice qui a le dernier mot même si elle n'est pas à l'abri de faire des erreurs également... Construit comme un thriller, ce film entraîne une vraie réflexion sur l'éthique et sur la justice. Un film qui est très bien ficelé et qui est fascinant de bout en bout. Pour un premier long-métrage, c'est une vraie réussite et Antoine Raimbault a su parfaitement s'entourer. Si le film est très solide et intéressant dans son traitement, le rendu n'aurait pas été le même sans Marina Foïs et Olivier Gourmet. Les deux sont convaincants, mais ce dernier est exceptionnel dans la peau Maître Eric Dupond-Moretti. Il éclipse tout le monde lorsqu'il prend la parole et sa plaidoirie est un très grand moment. Bref, un très bon film.
    Bernardo19
    Bernardo19

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2019
    Film intéressant, intelligent et bouleversant porté par de très bons comédiens avec une mention particulière à Olivier Gourmet, bluffant dans son interprétation de l’avocat Dupond-Moretti.
    Particulièrement d’actualité dans le contexte du procès d’Abdelkader Merah.
    Bernard M
    Bernard M

    26 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2019
    Antoine Raimbault qui nous avait déjà crédité d'un très bon film ( " la finale") récidive ici sur un sujet différent avec " une intime conviction". On s'attendait un peu à quelques vues attrayantes sur la ville à cause de l'usage du format scope, mais il n'en a rien été. Tout le reste est un "sans faute "et le réalisateur a évité tous les pièges du genre: éviter de tomber dans des " flash back" qui auraient créer un à priori, mais aussi éviter d'interminables et ennuyeuses scènes de tribunal et en cela la création d'un personnage fictif très bien joué par Marina Foïs est une bonne trouvaille. La seule scène un peu longue dans la salle d'audience correspond au monologue de la plaidoirie de la défense mais cette scène brillamment interprété par Olivier Gourmet est un régal ! un très bon film .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Belle démonstration sur le fonctionnement de la machine judiciaire et ses jeux de pouvoir. Belle réflexion sur les limites de l’intime conviction en l’absence de preuves. Belle apologie de la présomption d'innocence de l’accusé tant que sa culpabilité n’a pas été établie. L’issue du procès démontre également qu’il est plus qu’utile d’avoir un très bon avocat pour sa défense. Et ce n’est pas Antoine Raimbault qui a incité la famille Viguier à faire appel à Dupond-Moretti, qui dira le contraire.
    Belle réussite sur le fond, « intime conviction » l’est également sur la forme :
    - un scénario impeccable avec notamment l’introduction de Nora, le seul personnage fictif du film, qui met en lumière les dérives possibles de l’intime conviction et de l’accusation sans preuves,
    - une mise en scène et un montage nerveux qui nous tiennent en haleine sur toute la durée du film,
    - un casting aux petits oignons avec un mention particulière pour Olivier Gourmet et Marina Foïs.
    pierrre s.
    pierrre s.

    449 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2019
    Un film de procès solide dans sa documentation et son interprétation, seulement un "détail" me dérange. Le réalisateur fait le choix de conserver les noms des protagonistes, de retranscrire les écoutes telle-quelle, et plein d'autre chose, sans doute pour apporter plus de vérité et de crédit à l'histoire. Excellent! Mais alors pourquoi tout basé sur un personnage fictif? Surtout quand celui-ci à un comportement si improbable ( spoiler: elle quitte son taff, délaisse complétement son fils, se met en danger, pour un homme qu'elle ne connait pas du tout.)
    , et une importance semble-t'il si grande dans le résultat final.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2019
    Jacques Viguier est accusé de meurtre de sa femme et acquitté ; quoi de plus logique dans un crime sans preuve et pire encore sans cadavre. Aux Assises, le parquet peut faire appel. Et boum ! Un nouveau procès va se dérouler à Albi ; le parquet suivant l’enquête de la police a l’intime conviction que Viguier est coupable d’un meurtre sans cadavre !!! Alors que l’on comprend très vite qu’aucune autre piste que le crime familial n’a été sérieusement étudiée ; à ce titre, un schéma présenté devant le tribunal par la fille de Viguier démontre toute l’étendue des possibles quant à cette disparition inexpliquée. Antoine Raimbault dont c’est le premier long métrage livre ses propres obsessions. Il est la Nora du film. Qui est Nora ? Dans ce film hyper documenté, le réalisateur a bon goût de mettre un personnage purement fictionnel au cœur de l’enquête, Nora. Nora, c’est vous, c’est moi et peut être même Raimbault lui-même. Une jurée du premier procès qui a « l’intime conviction » que Viguier est innocent et qui consacre tout son temps libre et plus encore à décortiquer l’enquête et les pièces à conviction. Cette force de conviction de Nora finit par faire froid dans le dos ; c’est une croisade où la frontière entre le droit et la haine est ténue. Mais ce personnage montre aussi au combien la justice des hommes est friable ; au combien prouver l’innocence ou la culpabilité d’un homme est aussi lié aux moyens humains et financiers que l’on peut mettre en œuvre pour sa défense. Même la police pour l’enquête n’a même pas exploité toutes les pièces à sa disposition ; et la défense si elle en a les moyens peut démonter l’enquête. Mais sans moyen, sans une Nora, qu’advient-il d’un Viguier ? Eloquent. Et c’est bien un focus intéressant sur le mécanisme de notre propre justice et de ses lacunes qui éclatent aux yeux. Et le message du film est implacable. Quant à l’histoire même de ce procès atypique ; le contenu technique du dossier est quelque peu brouillon et on peut se perdre dans une démonstration pas toujours très claire. On n’est pas dans « Faites entrer l’accusé » puisque le sujet est la justice ; mais pour le fond du dossier judiciaire, le doc apporte plus de billes. On aurait donc juste aimé que le traitement de l’affaire soit plus étoffé. Un bon film judiciaire sur les failles de notre système malgré tout.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Caine78
    Caine78

    6 858 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Difficile d'être plus éloigné des thrillers judiciaires « à l'américaine » qu' « Une intime conviction », ce qui était clairement le but affiché par Antoine Raimbault. De ce point de vue, le film est donc plutôt réussi. Aucune musique, aucun rebondissement spectaculaire, pas d'effets : le réalisateur fait le choix de coller au plus près de la réalité, le choix de l'affaire (Viguier) ne permettant pas énormément d'écarts. C'est à la fois sa force et sa faiblesse : d'un côté c'est vraiment crédible, plutôt immersif, le seul « ajout » concernant le personnage de Nora s'avérant utile à l'intrigue et à notre intérêt. De l'autre, si vous n'êtes pas fan des œuvres presque « documentaires », perdant logiquement en émotion et intensité cinématographique, le risque de ne pas être passionné est réel. Maintenant, c'est quand même pas mal. Ça se tient du début à la fin : précis, documenté, sans pour autant être trop démonstratif, le plaidoyer final d'Olivier Gourmet sachant faire son effet, la belle prestation de Marina Foïs étant également à saluer. Un bon moyen d'en savoir « plus » sur cette mystérieuse affaire pour un film-dossier solide et intelligent, à défaut d'être captivant.
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