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conrad7893
308 abonnés
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2,5
Publiée le 22 mars 2020
très déçue par ce fillm dont j'attendais beaucoup avec les 2 têtes d'affiche. Un film très très lent pourtant j'aime bien ce genre de film mais là je m'y suis ennuyée. A part la plaidoirie d'olivier gourmet impeccable. je suis restée sur ma fin
Difficile de juger de la véracité des faits juridiques pour un non-initié, sachant que le réalisateur s'est permis certaines libertés (spoiler: personnage de Marina Foïs inventé ). Mais un excellent film en termes de thriller juridique et de suspens.
Un film très documenté, une enquête intéressante, de bons acteurs et une belle façon de retranscrire les passions et les envolées d'une salle d'audience.
C'est un jeune réalisateur passionné par le monde judiciaire comme André Cayatte en son temps qui avec "Une intime conviction", son premier long métrage librement inspiré de l'affaire Suzanne Viguier, redonne un peu de lustre au cinéma français empêtré dans ses comédies aux propos et ressorts de plus en plus simplistes et dans ses films à thèses manichéens. On sait qu'Eric Dupont-Moretti, avocat ultra médiatique s'est essayé dernièrement au métier d'acteur. Antoine Raimbault a eu la très bonne idée de ne pas solliciter l'avocat pour interpréter son propre rôle mais de faire appel à Olivier Gourmet dont le talent et la stature s'accordent parfaitement avec le tempérament impétueux de Moretti qu'il contribue à rendre sympathique face à Marina Fois, interprète d'une jurée de première instance qui convaincue de l'innocence de Jacques Viguier (Laurent Lucas) va harceler le ténor du barreau pour qu'il se saisisse de l'affaire à partir des éléments qu'elle a compilés. Le scénario très habilement construit parvient à entretenir un suspense qui tient largement plus de la relation improbable qui se tisse entre l'avocat irascible et son assistante improvisée que de l'affaire qui est largement adaptée pour nourrir les méandres de la relation précitée. On ne s'ennuie pas une seconde grâce à deux formidables acteurs qui ont déjà largement fait leurs preuves sur d'autres plateaux. Souhaitons à Antoine Raimbault la même carrière qu'André Cayatte cité en préambule.
J'aime beaucoup les films de procès. J'aime beaucoup Fois et Gourmet. Cela devrait donc le faire ? Et bien oui, ça fonctionne très bien. Entre Gourmet qui incarne un saisissant Dupont-Moretti et une Erinbrokovitchienne Marina Foïs, le film nous tient en haleine. Finalement, je n'aurais eu qu'une déception : spoiler: découvrir au générique que le personnage féminin est totalement inventé alors que je pensais que, justement, l'intérêt de faire un focus sur ce crime irrésolu était bien dans l'implication de cette personne extérieure à l'affaire et sa relation incroyable avec l'avocat. Donc un sentiment de mettre fait bananer en sur-dramatisant une affaire pas si exceptionnelle . Sans cela, j'aurais monté la note à 4 étoiles.
Film très captivant et réaliste, avec un vrai sens du rythme. C'est très pertinent et instructif sur les rouages et les fondements de la justice et les implications émotionnelles et/ou rationnelles de chacun! Les véritables atouts du film, par ailleurs judicieusement très éloigné du film de procès à l'américaine, sont les interprétations magistrales de Marina Foïs et d'un Olivier Gourmet impérial!
Film très intense. Film d'un procès à la façon d'un thriller. Nous sommes embarqués du début à la fin, à noter les performances de Marina Fois et Olivier Gourmet. A voir!
Accroché tout au long du film. Mise en place manquant peut être un peu de pédagogie ou de limpidité mais ceci étant fait (au bout de 1/2h) les acteurs nous hameçonnent à leur mobile. Formidables acteurs. Et un sursaut comme peut être jamais vécu : pas plus d'info !
Ce film est plutôt bien fait, mais il ne renouvelle pas le genre. Le côté publicité pour "le grand avocat Dupond Moretti" est assez irritant. Le caractère le plus intéressant est le personnage imaginaire interprété par Marina Foïs. Pour le reste, on a parfois un peu de mal à comprendre les tenants et les aboutissants de l'affaire. Le film oscille entre reconstitution et fiction, sans que le réalisateur ait fait un choix clair. Le résultat en souffre. La plaidoirie finale, qui devrait être le clou du spectacle, est totalement convenue, longue et ennuyeuse, même si Olivier Gourmet, à son habitude, s'en tire bien. Peut-être Depardieu, pressenti au départ pour le rôle, aurait-il apporté un grain de folie qui aurait permis de dépasser le niveau du sempiternel "téléfilm à thèse"...
C'est un bon film, avec un très bon casting, une réalisation impeccable, un script qui parvient à maintenir une complète ambivalence sur le fond de l'affaire jusqu'à la fin. Mais au final j'ai trouvé ça un peu vain, je n'ai jamais compris à quoi les auteurs voulaient en venir. Et à postériori j'ai trouvé gênant de faire un film basé sur des faits réels en mettant au coeur du scénario un personnage totalement fictif.
Un film sans doute ingrat dans son contenu, une affaire judiciaire de disparition non élucidée (10.000 en France chaque année, excusez du peu), mais rendu passionnant par la prestation magistrale d'Olivier Gourmet en Dupont-Moretti, avocat de renommée nationale. On découvre comment "le concours Lépine des hypothèses", comme le dit l'avocat, pollue la sérénité de la justice, alors que la preuve matérielle d'une accusation devrait pourtant toujours être indispensable. Très bonne démonstration.
Le film traite en parallèle le second procès de Jacques Viguier et l'obsession de son personnage principal, proposant donc une double réflexion sur la justice. C'est globalement réussi (le casting est impeccable) malgré quelques faiblesses dès que l'on s'éloigne du procès.
Un passionnant récit judiciaire, souvent oublié dans nos mémoires mais parfaitement rappelé par Antoine Raimbault. Aucun temps mort dans cette histoire à la mise en scène dynamique, aux images rapides, et aux personnages impliqués. Le montage, très travaillé, nous fait saliver jusqu'à la dernière seconde, grâce aussi à la formidable composition d'Olivier Gourmet, qui comme d'habitude, donne de la profondeur à son personnage. Il joue un Dupond-Moretti avec force et détermination, composant avec une Marina Foïs assez convaincante, même si je regrette son rôle purement fictive. Un excellent policier.
"Une intime conviction" utilise le contexte de l'affaire Viguier, simple toile de fond, et dont l'accusé est un bel absent, pour nous immerger dans les rouages de la justice. Un tour de grand huit, avec pour guide, Marina Fois, obsédée jusqu'à perdre toute lucidité, et dont on se demande si ses motivations ne viennent pas tout simplement d'une envie d'exister. Pas d'effets de manche, pas d'esbroufe, pas d'esthétisation, une leçon de sobriété et d'intelligence. Et puis Olivier Gourmet.... La classe quand même. Ca fait plaisir de voir un film français fort et personnel.