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clamarch
14 abonnés
217 critiques
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3,0
Publiée le 22 février 2019
Olivier Gourmet est excellent comme d’habitude : la plaidoirie finale vaut le déplacement. En revanche je n’ai pas été convaincue par le personnage joué par Marina Foïs : pas crédible, sort de nulle part ???? Avec un côté acharné désagréable.
Film haletant très bien rythmé. Marina joue très très bien elle est incarné par le personnage. Olivier en Maître Dupond Moretti quand à lui extraordinaire la plaidoirie est suffocante... bravo à la mise en scène et à la retranscription de l’histoire.
« L’intime conviction est basée sur la preuve ». Il n’y avait pourtant aucune preuve qui accusait Jacques Viguier du meurtre de sa femme mais les fantasmes de l’accusation avaient suffi à faire de lui le coupable idéal.
Lors du premier procès en 2009, Antoine Raimbault était parmi les spectateurs. Il ressort de cet incroyable périple judiciaire avec une obsession, celle de l’intime conviction. Persuadé que la justice dans son exécution a quelque chose de profondément passionnant, il n’a alors qu’une idée : la porter à l’écran dans toute sa complexité, dans ses errances également.
"Une intime conviction" raconte donc l’histoire du second procès de Jacques Viguier, trois semaines intenses durant lesquelles le personnage de Nora, incarnée par Marina Foïs, va se lancer dans une course effrénée pour la vérité...
Lire la suite sur Le Quotidien du Cinéma : http://www.lequotidienducinema.com/critiques/une-intime-conviction-lombre-dun-doute/
J'ai eu la chance d'assister à la projection sur Toulouse, suivie de la présence du réalisateur se prêtant au jeu des questions-réponses. Il a suivi l'affaire de très près, a mis 9 ans pour faire le film sans changer d'idée. Celle-ci est le message du film: quelle que soit l'intime conviction que chacun peut avoir, la présomption d'innocence quand il n'y a pas de preuves est la seule manière de rendre la justice. Le parti pris de montrer la délicate position de celui qui doit juger, avoir son intime conviction en tant que juré, avocat, policier, citoyen ou proche de l'accusé, permet de rendre toute la force de l'affaire...mais sous un angle très nouveau. Le scénario est très construit, les personnages sont forts et crédibles, le rythme n'a pas de temps mort. A travers un personnage qui se pique de faire innocenter Jacques Viguier jusqu'à l'obsession, le spectateur parcourt le cheminement logique d'un défenseur devenant partisan. Les rebondissements de l'enquête menée par l'avocat et son aide formidable (Marina Foïs, convaincante!) transforment cette dernière en accusatrice. J'en dis le moins possible pour ne pas trahir le film mais si comme moi, vous avez lu et écouté les médias à l'époque du premier et deuxième procès, et donc cru l'accusé coupable, allez voir le film! Révélations étonnantes, qui une fois de plus soulignent l'indigence de l'enquête. Comme pour l'affaire Grégory ou l’affaire Allègre, on est sidéré par les manques, les retards, les absences de vérification ou d'investigation, les convictions qui aveuglent... Car les révélations apportées par des enregistrements obtenus seulement 10 ans après de multiples requêtes par la défense, intégrés à l'intonation près dans le film, ne modifient pas la démonstration du réalisateur: sans preuve, on ne peut condamner.
Ce film est très très bien réalisé. Il est tiré de faits réels sur l'affaire Viguier, lors de l'appel en cours d'assises. Le réalisateur veut montrer à quel point la justice française peut être défaillante, l'intime conviction n'est pas de l'ordre de la raison et il le démontre dans ce film poignant. On suit les scènes, on est pris dans un tourbillon, celui de Nora, qui veut absolument disculper l'accusé. Elle devient obsédée par cette affaire et harcèle l'avocat du présumé coupable. J'ai été bluffé.
Film incontournable pour tous les passionnés de Justice des amateurs jusqu'aux professionnels. Le spectateur se voit aspiré dans la spirale d'un procès d'assises. Ce film à aussi la vertue de porter un regard moins racoleur que d'habitude sur une affaire qui a trop souvent été traitée avec bon nombre de raccourcis sur les faits comme sur les personnalités des protagonistes. Par le biais du fait divers, il invite chacun d'entre nous à faire preuve de retenue, à prendre de la hauteur à réfléchir sur notre système judiciaire, etc Un très grand film porté par de très grands acteurs.
Inspiré de l'affaire Viguier qui fit la une des journaux dans les années 2000, le film, qui s'appuie sur des éléments judiciaires avérés et bien reconstitués, interroge sur ce que peut être, doit être une intime conviction. Encore un grand rôle pour Olivier Gourmet en Maître Dupont-Moretti bourru, à la limite du supportable, mais dont la plaidoirie est d'une force de conviction extraordinaire, bien secondé par le personnage, purement de fiction, incarné par une Marina Foïs des grands jours, dans la lignée de Polisse.
Juste incroyable ce film ! l'écriture est impeccablement bien ficelé. L'intrigue nous tiens en haleine jusqu'au bout pour un final digne de ce nom ! La réalisation est sublime j'ai rarement vu un film de ce genre me plaire autant et les jeux d'acteurs incroyable whaou ! Marina foïs est parfaite pour son rôle
La rencontre avec le réalisateur etait magique, on sent tous le travail et l'implication qui a été faite.
Je le recommande à tous ! Vous pouvez y aller les yeux fermés