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    Une intime conviction
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    326 critiques spectateurs

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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    784 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2019
    L'affaire Viguier est un fait divers médiatique étrange. En 2000, Suzanne Viguier, 38 ans, disparaît mystérieusement comme des tas de personnes chaque année en France.
    Son mari Jacques est suspecté, notamment par l'amant de Suzanne qui met beaucoup de coeur (trop ?) à réunir des preuves contre ce mari professeur de droit à Toulouse.
    Pas de corps, pas de témoin, pas de preuve, Jacques Viguier est acquitté en 2009. Le parquet fait appel.
    "Une intime conviction" va nous montrer ce second procès de 2010 avec un duo assez improbable tentant à nouveau de gagner l'acquittement : Nora, une femme totalement convaincue de l'innocence de Jacques Viguier et un nouvel avocat, Maître Eric Dupond-Moretti.
    Le couple Marina Foïs / Olivier Gourmet est délicieusement complice et explosif, j'ai été passionné par cette affaire, par son déroulement, et par sa conclusion.
    Un bon film de procès d'assises, très bien réalisé. Captivant.
    --> Site CINEMADOURG <--
    Hasdrubal
    Hasdrubal

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2019
    Enfin un excellent film de procès français, ce qu'on n'avait pas vu depuis des années. Mais le film d'Antoine Raimbault, tout en étant totalement respectueux des faits pour tout ce qui concerne le procès lui-même et ce qui se dit dans le prétoire, est aussi un thriller qui vous attrape dès les premières scènes pour ne plus vous lâcher jusqu'au dénouement. Marina Foïs (césarisable dans ce rôle) est un personnage de fiction créé par le réalisateur pour nous amener à revisiter le procès en appel de Jacques Viguier. À travers sa quête de vérité puis ses errements et ses aveuglements elle nous amène à une réflexion de fond sur ce qu'est la Justice, sur les limites de l'intime conviction et sur les vertus du doute. Olivier Gourmet fait, lui aussi, dans le rôle de l'avocat Éric Dupont-Moretti, une composition exceptionnelle et la plaidoirie finale est un très grand moment de cinéma qui vous scotche à votre siège. Pour son premier long métrage, Antoine Raimbault fait preuve d'une maîtrise remarquable sur le plan de l'écriture cinématographique, du casting et de la direction d'acteurs. Une réussite à saluer et un film à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2019
    Une film exceptionnel, tant par son contenu parfaitement sourcé, que par le jeu des comédiens formidables.
    Que vous ayez ou non suivi l’affaire Viguier à l’époque, vous ne sortirez pas indifférent de ce chef-d’oeuvre qui amène à réfléchir sur notre justice et notre propre conception de la « vérité ».
    Et pour ceux qui connaissent cette affaire judiciaire, ou qui croient la connaître... vous comprendrez aussi combien l’opinion publique peut être manipulée par les médias, comme il est facile de se forger une opinion erronée sur la base de ce que l’on lit dans la presse... bref, courrez-y, avec ou sans a priori... et parlez-en ensuite autour de vous !
    Michel C.
    Michel C.

    280 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    Encore un bon moment, un film "procès" pas facile car austère par définition, et parfaitement brillant ! Partie d'une réalité et ensuite romancé, peu importe, la mise en haleine, et le fil rouge de la recherche de la vérité et surtout d'éviter une erreur judiciaire : carton plein ! Tout ceci grâce à 3 bons acteurs - la remarquable Marina Foïs aux nombreuses sorties réussies, ici en enquêtrice - Nora - inventive et farouchement convaincue, bien entendu un grand Olivier Gourmet dans la robe du fameux "Eric Dupond-Moretti" à l'action déterminante, laissant peu de place à l'imprévu : interprétation précise et....magistrale, et Laurent Lucas en accusé du meurtre de sa femme - complètement froid et résigné - absent....! Le générique nous rappelle le nombre insoupçonnable de personnes disparues chaque année (en France autour de 40 000 dont le quart demeurent un mystère) .. troublant non ? Il y a d'excellentes tirades dans la plaidoirie finale - le concours Lépine des hypothèses... s'adressant aux policiers... Un film puissant et poignant, je plaide pour lui, mais jugez par vous-mêmes !! **
    Therese Courouble
    Therese Courouble

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2019
    On est happé du début jusqu’à la fin par le personnage de Nora qui combat sans réserve contre une erreur judiciaire
    Le film est à la fois un thriller judiciaire avec suspense et rebondissements , une analyse sur les coulisses de la justice et un hommage aux avocats pénalistes dont les mots, la réflexion sont déterminants dans l’issue du procés.
    Florence
    deeejod
    deeejod

    6 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    En dépit de quelques manques, des informations un peu trop parcellaires, notamment sur le procès en 1ere instance et l'affaire en général, c'est un très bon film, porté par de grands comédiens. Le haut du panier du cinéma français. Entre deux comédies écrites sur des post-its ça fait du bien.
    Gregory S
    Gregory S

    27 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2019
    mon intime conviction est que viguier est coupable même si je ne l'aurais pas condamné. Le film est pas mal à charge contre l'ancien amant et il n'est que du point de vue de la défense autant le savoir avant d'y aller. Gourmet joue extremement bien Dupond-Moretti il n'essaye pas de le singer. Ca rrste un bon film, birn mieux qu'un simple téléfilm compte tenu des silences, des prisrs de vue mais ca ne vaut pas certains films decfaites entrer l'accusé.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2019
    En 2000, Suzanne Viguier disparaît brutalement sans laisser de traces. Elle avait un amant (Philippe Urchan) et était sur le point de divorcer. Les soupçons se portent vite sur son mari (Laurent Lucas). Mais un premier procès devant la cour d'assises de Toulouse l'innocente. Fait rare : le ministère public fait appel. Un second procès va se tenir devant la cour d'assises d'Albi. Juré lors du premier procès, Nora (Marina Foïs) est persuadée de l'innocence de Viguier. Elle va convaincre le ténor du barreau, Me Dupond-Moretti (Olivier Gourmet) d'assurer sa défense.

    Deux films en un. "Une intime conviction" est d'abord un film de procès comme le cinéma hollywoodien, depuis le film noir des années quarante, nous a habitués à en montrer. Il commence à l'ouverture du procès d'Albi et se conclut au prononcé de son verdict dont on ne dira rien - même si un clic sur Wikipédia vous permettra d'en connaître le sens. Pendant une heure cinquante, avec les juges et les jurés, les avocats de la défense et ceux des parties civiles, on cherche la vérité : qu'est-il arrivé à Suzanne Viguier le dimanche 27 février 2000 ? a-t-elle pris la poudre d'escampette pour fuir un quotidien étouffant ? s'est-elle disputée avec son mari qui refusait qu'elle le quitte ? a-t-elle été assassinée par son amant qu'elle ne voulait pas pour autant épouser ?

    Mais "Une intime conviction" n'est pas que cela. En inventant de toutes pièces le personnage fictionnel de Nora, le réalisateur Antoine Raimbault a voulu l'entraîner dans une autre direction : c'est le film d'une obsession. Nora est obsédée par ce procès. Au point d'y abandonner son fils, qu'elle élève seule, son travail, dans un restaurant toulousain, son amant, qui pourtant déborde de tendresse pour elle. Sa vie se résume à ce seul objectif : faire innocenter Viguier que l'opinion publique, manipulée par les rumeurs distillées par Olivier Durandet, l'amant manipulateur, a dores et déjà condamné. Au risque parfois pour Nora d'utiliser les mêmes méthodes que celles de son ennemi.

    "Une intime conviction" est servi par une interprétation impeccable. Olivier Gourmet est, comme d'habitude, magistral. Il réussit à incarner Dupond-Moretti, dont la silhouette et les mimiques sont désormais bien connues, sans le caricaturer. Après "Le Grand Bain" et "Gaspard va au mariage", Marina Foïs, retrouve le haut de l'affiche qu'elle a déjà plusieurs fois occupé ces dernières années dans "L'Atelier" et "Irréprochable". Un mot sur les seconds rôles : Laurent Lucas n'a pas la tâche facile pour donner de l'épaisseur, sans quasiment prononcer un mot, à un accusé qui peine à se rendre sympathique. Philippe Uchand a la beauferie rondouillarde du méchant de comédie. Et la jeune Armand Boulanger joue avec grâce la fille Viguier, écrasée depuis dix ans par un drame trop lourd pour elle.

    Alors pourquoi trois étoiles seulement ? Parce que, malgré ses qualités, "Une intime conviction" ne parvient pas à se hisser au-dessus du lot, du tout venant (télé)visuel, par la faute de son scénario sans surprise, de sa mise en scène conventionnelle et de son dénouement attendu.
    garnierix
    garnierix

    239 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    Ce film est un petit bijou qui brille de plusieurs facettes : son réalisateur, inconnu, maîtrise étonnamment bien un premier long-métrage (Antoine Raimbault) ; long-métrage qui retrace un genre qu’on ne voit plus que dans les séries télé, un procès en appel, pas ennuyeux pour autant et même avec suspense (l’affaire Suzanne Viguier en 2000) ; suspense qui est créé par un personnage fictif, Nora, convaincue de l’innocence de l’accusé jusqu’à l’hystérie (joué magistralement par Marina Foïs) ; personnage dont l’invention sert de révélateur à un propos sur la justice –c’est l’originalité du film –mais pas seulement sur la justice, quand on pense aux médias et aux réseaux sociaux qui se posent de plus en plus en tribunaux. Il est ainsi un avocat qui rappelle que juger est une chose, et que rendre la justice est une autre chose (le personnage de Dupond-Moretti est joué brillamment par Olivier Gourmet). Les manipulations, la production de buzz, les calomnies compulsives, les obsessions non raisonnées, tendent en effet à rendre une justice expéditive et donc fautive. Le film rappelle immanquablement Erin Brockovich en 2000 (Julia Roberts), mais autant ce personnage avait des vertus évidentes (énergie, courage, intelligence, humour), quasiment inhumaines quand elles sont toutes réunies, autant cette Nora est un personnage aux vertus bien plus compliquées, psychologiquement, donc bien plus intéressantes car bien plus humaines. La faiblesse du film est de nous plonger trop rapidement dans le prétoire : comme c’est un film qui n’est pas un divertissement (ça peut même fatiguer), il aurait fallu nous préparer avec une véritable introduction. A.G.
    benoitG80
    benoitG80

    3 438 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    « Une intime conviction », d’Antoine Raimbault, nous relate au plus près le deuxième procès en appel de l’affaire Suzanne Viguier, à un détail près, soit la présence de Nora, totalement romancée dans ce cadre précis !
    Mais quelle bonne idée, car c’est bien elle qui va nous servir de guide, en tant que personnage complètement fasciné par cette affaire, elle va devenir ainsi notre œil indiscret en nous permettant d’assister au plus près à toutes les étapes de ce fameux procès.
    Un véritable tour de force doublé d’un excellent vecteur de la part du réalisateur, d’autant plus que Marina Foïs fait preuve d’une implication incroyable dans ce rôle pourtant fictif, mais qu’elle rend plus vrai que nature, en installant mine de rien une tension digne d’un très bon thriller !
    Comme si elle était habitée par son personnage intimement convaincu de l’innocence de Jacques Viguier, tout comme Olivier Gourmet, qui lui colle parfaitement à la peau de cet avocat au point d’imaginer l’avocat Éric Dupond-Moretti en chair et en os, tant sa magnifique plaidoirie finale fait frémir !
    Plaidoirie à la portée remarquable dans son constat qui va au delà du procès lui- même, une vraie performance d’acteur qui nous tétanise par son éloquence et sa prestance !
    Si bien que ces deux prestations fascinantes vont permettre à cette histoire oubliée de rejaillir, en mesurant toute la fragilité d’une justice, toutes les incohérences et lacunes d’une instruction, et ce que revêt la présomption d’innocence en l’absence de la moindre preuve dans cette histoire de disparition...
    Alors que cette fameuse intime conviction que tout un chacun peut ressentir, nous incite pourtant à pencher d’un côté ou de l’autre !
    Une démonstration hors pair, dont un travail de fourmi bien montré à travers ces écoutes, va pouvoir révéler et rétablir une vérité précaire et toute relative, celle que l’on croit juste ou tout au moins qu’on espère et imagine la plus juste possible, quand on considère l’état de cette enquête malmenée !
    Cette fois, et comme souvent, suspecter un coupable et le juger comme tel, amène à résoudre une équation à trop d’inconnues, ce que ce film nous prouve plus que brillamment, dans une ambiance d’un réalisme bluffant et très prenant !
    On est ainsi parfaitement immergé dans ce monde inquiétant, dans ce tribunal solennel et oppressant où chaque audience est un pas de plus vers la décision ultime du jury...
    Du cinéma précis et technique pour la bonne cause, et donc instructif et intelligent, où toutes les ambiguïtés et l’enjeu d’un jugement humain, sont brillamment mises en avant !
    Maryline L.
    Maryline L.

    5 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2019
    Les personnages sont désincarné, à l'exception de Nora qui semble vouloir jouer sa vie dans la défense de l'accusé qu'elle ne connaît que pour avoir été un des jurés du premier procès! Son rôle, dans le film n'a aucune crédibilité, ce qui est gênant car elle occupe beaucoup l'histoire et l'ecran! Du déroulement de l'enquête ayant conduit au procès, on ne comprend pas grand chose, si ce n'est que maître Dupont Morretti dit qu'elle ne s'appuie que sur des hypothèses, Bref, il semble que le seul propos du réalisateur ait été de mettre les projecteurs sur la plaidoirie finale, qui est, effectivement, magistrale, mais, ça reste un grand moment d'ennui pour 5 minutes de bonheur!
    Francis S.
    Francis S.

    26 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2019
    Dans ce genre souvent galvaudé et americanisé, "une intime conviction" retrace avec force et véracité - même si le scénario est en partie romancé - le retentissant procès en appel de l'affaire Viguier. On se prend au rythme oppressant de cette contre-enquête haletante.
    Marina Foïs (Nora) et d’Olivier Gourmet (Dupond-Moretti) sont impressionnants de conviction et d'énergie. La plaidoirie de la défense à la fin du film est un impeccable morceau de bravoure.
    A voir absolument pour les amateurs du genre et pour les amoureux de la plus importante des vertus : la Justice.
    cortomanu
    cortomanu

    79 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2019
    Intime conviction est surtout un film sur Nora / Marina Foïs, qui se prend de passion pour cette histoire sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. Comme si elle aussi était la victime de sa propre vie au point de tout y sacrifier pour que son innocence soit elle aussi reconnue dans l'acquittement de l'accusé. Marina Foïs fait preuve d'un grand talent.
    ffred
    ffred

    1 746 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2019
    Carton plein pour ce premier film d'Antoine Raimbault. Pour moi, rien à dire. Mise en scène solide, simple, sans fioriture. Scénario bien ficelé, un suspens croissant et haletant avec des rebondissements bien amenés, images sobres, pas de musique envahissante, interprétation au top. Marina Foïs continue de nous étonner et d'être aussi performante dans les comédies que dans les drames. Vraiment une des meilleurs actrices de sa génération. Elle est une fois de plus ici aussi convaincante, que déterminée et bouleversante. Mêmes remarques pour Olivier Gourmet. Le genre d'acteur qui ne peut pas être mauvais, même dans les mauvais films. Une fois de plus grandiose, la scène du plaidoyer est un must à elle toute seule. Sans oublier Laurent Lucas magistral. Voilà une plongée dans le système judiciaire français aussi prenant que passionnant. Ne me souvenant plus du tout de cette affaire, je suis resté scotché de la première à la dernière minute. Un premier long métrage brillant et intelligent totalement maitrisé qui frappe un grand coup. Une intime conviction se place déjà comme l'un des meilleurs films français de l'année.
    Estelle D
    Estelle D

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2019
    Bon film judiciaire, étant relativement jeune lors de l'affaire Viguier, je ne la connaissais pas du tout. J'ai donc été voir ce film sans à priori ni jugement et j'ai été scotché à l'écran. Comme toujours Olivier Gourmet a une présence incroyable, il parvient même à faire de l'ombre à Marina Fois, qui est pourtant une bonne actrice.
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