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Un excellent film « judiciaire »: mettant en scène le procès en appel de Viguier, il met en lumière de façon très claire le fonctionnement de la justice, et comment un procès pourrait conduire à une erreur judiciaire, quand l’enquête judiciaire a été faite « à charge » et que malgré cela, aucune preuve n’a été trouvée. Olivier Gourmet endosse le costume de Dupont-Moretti à merveille, et Marina Fois démontre une nouvelle fois son exceptionnel talent de comédienne. Quant à Laurent Lucas, il joue parfaitement son rôle de « coupable idéal », avec son visage, inexpressif d’incompréhension et de lassitude à souhait, et ses paroles mal assurées.
Un très beau film permettant aussi de comprendre le rôle d’un avocat - qui n’est pas là pour échafauder d’autres hypothèses, mais pour démontrer que les hypothèses envisagées ne sont pas prouvées.
Un très beau film permettant aussi de comprendre le rôle d’un avocat - qui n’est pas là pour échafauder d’autres hypothèses, mais pour démontrer que les hypothèses envisagées ne sont pas prouvées.
Superbe un film très enrichissant et bien construit et des acteurs qui joue admirablement bien et l histoire bien
Excellent film sur beaucoup de plans. Le scénario tiré du vécu est fin et très bien développé. Le suspens nous prend du début à la fin. La plaidoirie finale est un grand moment de cinéma. Olivier Gourmet et Marina Foïs sont vraiment impressionnants de réalisme. J'ai beaucoup aimé et j'espère vous convaincre de voir ce petit bijou.
Reconstitution romancée du deuxième procès de l'affaire Viguier, Une Intime Conviction est un film saisissant porté par quatre acteurs tous parfaits dans leur rôle. Malgré quelques longueurs, on est tenu en haleine de bout en bout.
Ce film est une plongée dans le système judiciaire. Il repose sur une histoire réelle, avec ses protagonistes. le seul personnage principal imaginaire est Nora (Marina Fois). ce choix est intéressant car elle apporte une dynamique à la narration.
Après un procès aux assises acquittant Jacques Viguier, le Parquet fait appel pour un nouveau procès, c'est celui-ci que nous suivons. Nora (jurée lors du premier procès et connaissance de la fille de l'accusé) interpelle maître Dupont Moretti qui finit par accepter de défendre Jacques Viguier. Sa femme a disparu 10 ans auparavant, son corps n'a jamais été retrouvé, il est accusé de son meurtre. Cette affaire pose des questions intéressantes sur le doute, la présomption d'innocence. il est assez fidèle au cheminement d'un procès aux assises. Il met beaucoup en avant une autre explication à la disparition de Suzanne Viguier, qui met en cause une autre personne ; cela peut être gênant mais ça montre surtout qu'une enquête mal menée, qui ne prend pas un compte toutes les possibilités peut entrainer une catastrophe judiciaire. Même si on n'est pas non plus complètement certains que l'accusé est innocent.
Un film donc très intéressant, qui met en lumière des questions sur la justice, et qui est agréable à regarder.
Après un procès aux assises acquittant Jacques Viguier, le Parquet fait appel pour un nouveau procès, c'est celui-ci que nous suivons. Nora (jurée lors du premier procès et connaissance de la fille de l'accusé) interpelle maître Dupont Moretti qui finit par accepter de défendre Jacques Viguier. Sa femme a disparu 10 ans auparavant, son corps n'a jamais été retrouvé, il est accusé de son meurtre. Cette affaire pose des questions intéressantes sur le doute, la présomption d'innocence. il est assez fidèle au cheminement d'un procès aux assises. Il met beaucoup en avant une autre explication à la disparition de Suzanne Viguier, qui met en cause une autre personne ; cela peut être gênant mais ça montre surtout qu'une enquête mal menée, qui ne prend pas un compte toutes les possibilités peut entrainer une catastrophe judiciaire. Même si on n'est pas non plus complètement certains que l'accusé est innocent.
Un film donc très intéressant, qui met en lumière des questions sur la justice, et qui est agréable à regarder.
Film intéressant, sur une affaire judiciaire réelle, mais, cependant, pas mal d'invraisemblances juridiques dans le scénario
( notamment les rapports entre l'avocat et le personnage de Marina FO�S qui a en sa possession les écoutes téléphoniques) A voir,tout de même, ne serait-ce que pour la plaidoirie finale magistralement interprétée par Olivier GOURMET.
( notamment les rapports entre l'avocat et le personnage de Marina FO�S qui a en sa possession les écoutes téléphoniques) A voir,tout de même, ne serait-ce que pour la plaidoirie finale magistralement interprétée par Olivier GOURMET.
Plus que l'affaire elle même, l'affaire Viguier, le film permet une réflexion en acte sur la justice et sur l'expression dont il fait son titre: l'intime conviction. Nora est persuadée de l'innocence de Jacques Viguier et pour obtenir son acquittement, elle recourt aux services d'un avocat de renom, Maître Dupont Moretty, mais aussi elle s'implique aux risques de sa santé et de l'équilibre de sa vie professionnelle et familiale, dans une contre enquête qu'elle peut mener grâce à des écoutes téléphoniques que lui remet l'avocat. C'est un travail épuisant, titanesque qu'elle assume avec passion . Mais c'est justement le coeur de cette leçon de civisme que nous donne le film. Jacques Viguier ne pourra pas prouver son innocence, il devrait bénéficier de la présomption d'innocence, mais les médias l'ont déjà condamné comme coupable idéal. Nora veut la justice toute entière, c'est à dire qu'elle est aussi persuadée de la culpabilité de l'amant de la victime. Et c'est là, lui assène l'avocat qu'elle se trompe, car il n'y a pas davantage de preuve contre ce dernier. D'abord accablée par cette mise en cause assez violente de l'avocat, elle comprendra en écoutant sa superbe plaidoirie, qu'il a raison. Rendre la justice, ce n'est pas toujours innocenter l'innocent et faire condamner le coupable, c'est renoncer à juger quand le doute domine. C'est un acte difficile, qui suppose rigueur et humilité, un acte qui finalement remet en cause ce principe qui semble pourtant indépassable, celui del'intime conviction justement.
Ce film qui s'adresse à tous les jurés d'assises potentiels que nous sommes est donc très utile et magnifiquement interprété.
Plus généralement il rappelle toute la noblesse de cette sagesse du doute en face des folies confessionnelles de toutes natures.
Ce film qui s'adresse à tous les jurés d'assises potentiels que nous sommes est donc très utile et magnifiquement interprété.
Plus généralement il rappelle toute la noblesse de cette sagesse du doute en face des folies confessionnelles de toutes natures.
Film magnifique. La prestation d Olivier gourmet est formidable. Il a raté une vocation d avocat.Le spectateur est tenu en haleine de bout en bout.. Espérons que le film ne soit pas retiré des écrans ce serait dommage.
Magistrale démonstration comme quoi il est possible de faire un très beau film sur un sujet à priori peu racoleur, sans effets spéciaux ni rebondissements tapageurs. Il faut une histoire juste, des dialogues vrais et des personnages sincères servis par des comédiens exceptionnels. Marina Foïs est époustouflante de justesse et Olivier Gourmet impressionnant de force et de vérité. Le film commence doucement et sans s'en rendre compte on est pris par le sujet. A la fin, après une plaidoirie d'anthologie, on se prend à croire à la Justice... Douze hommes en colère version moderne !
Tout simplement magistral ! Les deux acteurs principaux sont absolument incroyable et on apprend plein de choses sur la justice. Vraiment un film exceptionnel mener comme un thriller.
J'ai l'impression que les films ramassent des étoiles plus en fonction du sujet qu'en fonction de leurs qualités cinématographiques. C'est le cas ici. Le film m'a intéressé car je ne connaissais rien à l'affaire Viguier, en raison d'une certaine allergie à l'actualité instantanée et sensationnelle. J'ai apprécié au passage l'image que le film donne du travail journalistique. Le film n'est pas mauvais, le déroulement linéaire du procès n'est pas mal traité, c'est bien joué, mais ça ne dépasse pas le niveau d'un téléfilm. Je m'attendais à mieux.
Excellent film, surtout les acteurs, mais j'aurai préféré une vrai fiction et non une affaire vrai avec le nom des protaganistes dont on connait la fin avant de pénétrer dans la salle, surtout que le personnage principale, Nora, est fictif.
Très bon film. Olivier Gourmet est impressionnant et mérite un Cesar. On croit vraiment voir Maitre Dupont Moretti. Marina Fois aussi
Excellent film : captivant de bout en bout et les acteurs sont magistraux.
Scénario bien mené basé sur une histoire véridique.
Scénario bien mené basé sur une histoire véridique.
J'ai toujours aimé les films de procès d'assises. Il s'en dégage toujours de fortes tensions liées au choc de la partie civile et de la défense. Nulle part ailleurs que dans ces films, on ressent le caractère très humain, par conséquent fragile et aléatoire, de la justice. Son fléau penche alternativement à droite ou à gauche sous l'effet du pouvoir de conviction du procureur ou de l'avocat de la défense. L'éloquence au service d'une cause... Dans "une intime conviction", on connaît déjà le verdict. C'est l'affaire Viguier qui a défrayé la chronique. Comment aborder une histoire vraie, sans prendre parti, sans céder au voyeurisme collectif ? Le réalisateur Antoine Raimbault a choisi de garder tous les protagonistes de l'affaire ( avec leur patronyme ), en introduisant juste un personnage fictif, joué merveilleusement bien par Marina Foïs, pour amener subtilement l'histoire au spectateur. Un "Monsieur Loyal" de l'affaire en somme, avec ceci de particulier qu'elle soutient à 100% l'accusé. Bel exercice de style, et belle réalisation avec cette utilisation judicieuse de bandes sonores qui permettent de plonger le spectateur dans le coeur de l'action. Le film se laisse voir sans déplaisir... Ce qui gêne tout de même, est la présentation tronquée du procès, et la tentation mollement combattue de trouver un coupable de substitution. Surtout, les débats du procès paraissent presque accessoires. L'intrigue s'en désintéresse, préférant se concentrer sur le personnage fictif autour duquel il est plus facile de broder. La vie de famille du personnage de Marine Foïs accapare l'image, pour ne pas rentrer dans le détail du procès. Et puis bientôt survient le moment de gloire, le plaidoyer impeccable et valeureux de Eric Dupont-Moretti en avocat de la défense. Un point culminant, superbement magnifié par le talent d'Olivier Gourmet. On comprend alors que tout le film n'avait pour but que de mettre en valeur le joyau de cette défense, et donner une leçon de justice au spectateur... Fort bien. Dupont-Moretti est un très grand avocat, et nous avons beaucoup de choses à apprendre de sa conception sans concession de la justice. Mais j'ai ressenti un léger trouble, car cette leçon se fait aux dépens d'un homme, en l'occurrence l'amant de la victime qui, après ce film, ne sort pas grandi, pour ne pas dire plus. On arrive là à un point d'équilibre dangereux de ces histoires trop réelles. A tout faire, je préfère les histoires inventées, totalement ancrées dans le réel. Sydney Lumet avec "The Verdict" nous enseignait également la justice, mais il le faisait tout en nuances, et cela avait plus de poids....
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