Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
I'm A Rocket Man
293 abonnés
3 131 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 17 juillet 2019
Alors là c'est la grosse déception ! Un fait divers judiciaire avec Olivier Gourmet ! Que demander de plus ? Et bien le rêve s'est transformé en cauchemar car ce film est complètement nul ! Déjà la présence de Marina Fois ternit bien le tableau mais en plus le scénario est confus, plein d'éléments inintéressants et les écoutes trop nombreuses ont fini par me lasser et franchement j'ai passé une soirée bien morne et bien décevante ! Pffff !
antoine raimbault , qui a assisté au procès viguier à l ' époque et qui s ' est investi dans cette affaire puisque je l ' ai appris , c ' est lui qui a demandé à l 'avocat dupont moretti de se charger de la défense de l ' accusé , réalise ce film avec talent , on est pris par l ' action et on suit le déroulement du procès avec passion . je ne saurais oublier l ' interprét
Marina est très bonne et Olivier Gourmet au top. Lucas nous fait sa bonne tete de chien battu comme il sait si bien le faire. Plaidoirie finale de haute volée. Réflexion autour de la justice...
quand un film provoque autant d émotions, que du 1er rôles aux seconds , jusqu’aux figurants tout est si juste, on peut dire avoir aimer et mettre plus que 4 étoiles ;)
C'est un bon film, avec un très bon casting, une réalisation impeccable, un script qui parvient à maintenir une complète ambivalence sur le fond de l'affaire jusqu'à la fin. Mais au final j'ai trouvé ça un peu vain, je n'ai jamais compris à quoi les auteurs voulaient en venir. Et à postériori j'ai trouvé gênant de faire un film basé sur des faits réels en mettant au coeur du scénario un personnage totalement fictif.
Mais quel naufrage ! Une intime conviction ou comment massacrer un beau sujet de film. D'un côté prenons l’affaire Viguier : un feuilleton policier et judicaire véritablement complexe et passionnant. Et de l’autre prenons des comédiens talentueux et expérimentés, plutôt convaincants à vrai dire dans leurs rôles respectifs.
En somme le potentiel ne manque pas mais le résultat est juste catastrophique. La faute à une narration totalement chaotique, elliptique et décousue qui donne l’impression de ne jamais voir une scène en entier et de passer à la suivante en plein milieu. Le rythme du film est beaucoup trop rapide ce qui ne permet jamais à l’ambiance et au suspense de s’installer. Enfin le choix de mélanger réalité et fiction (le personnage de Nora) rajoute encore de la confusion. Pour un meilleur impact il aurait mieux fallu privilégier soit l’un, soit l’autre, mais pas les deux en même temps.
Le résultat de ce traitement calamiteux est qu'il est quasiment impossible pour tous ceux ou celles qui ne sont pas familiers de l’affaire Viguier, d’y comprendre quoi que ce soit (même en connaissant un peu le dossier -comme c’est mon cas- ce n’est pas forcément évident). Bref c’est un vrai gâchis. On a de la peine pour le trop rare Laurent Lucas, plutôt convaincant en accusé ténébreux et mutique.
C'est mené tambour battant et c'est assez prenant. Toutefois le procès inspiré d'une histoire vraie reste trop mou car n'étant jamais basé sur une preuve tangible ou un nouvel élément factuel (d'où le titre Une intime conviction), donc un sentiment de statu quo domine, voire d'ennui, malgré le rythme trépidant. D'autre part l'investissement de Nora (Marina Foïs) auprès de l'avocat Dupond Moretti (Olivier Gourmet), cuisinière extérieure à l'affaire et qui sacrifie sa vie professionnelle et personnelle pour mieux s'occuper du dossier, peut paraître étrange. Son personnage semble artificiel.
J’ai trouvé ce drame passionnant. D’abord pour remettre les choses dans leur contexte, je ne connaissais pas du tout cette affaire. Je n’avais donc aucun a priori en allant le voir. L’histoire est très bien introduite afin que les non-initiés comme moi ne soient pas perdus d’entrée. Les faits principaux sont expliqués dès le début puis les nuances viendront au fur et à mesure du procès afin de tenir le spectateur. Cependant, à aucun cas cela n’a pour but d’être objectif. Il y a un parti pris clair et le film n’est pas là pour lever le voile sur cette affaire, juste pour montrer le procès du point de vue de l’accusé. Paradoxalement, ce dernier n’aura qu’un rôle mineur. C’est le personnage de Nora, jouée par Marina Foïs, qui prendra la vedette. L’ironie fait que c’est la seule personne dans ce film qui est fictive. Elle est un condensées de plusieurs choses, dont la volonté forte des proches de Jacques Viguier de faire éclater la vérité. Par contre, je n’aime pas du tout son jeu. Cette actrice a une façon d’être avec laquelle je n’accroche pas. En revanche, j’ai adoré Olivier Gourmet. Il m’avait conquis dans EDMOND sorti en Janvier. Il finit ici son œuvre de séduction. Son aisance oratoire fait mouche dans un rôle où celle-ci est primordiale. On se laissera porter par ses interventions charismatiques. Le procès est très bien reconstitué, et on se plonge vraiment dans cette histoire. C’est un combat pour la justice dans une affaire assez troublante.
Un excellent film « judiciaire »: mettant en scène le procès en appel de Viguier, il met en lumière de façon très claire le fonctionnement de la justice, et comment un procès pourrait conduire à une erreur judiciaire, quand l’enquête judiciaire a été faite « à charge » et que malgré cela, aucune preuve n’a été trouvée. Olivier Gourmet endosse le costume de Dupont-Moretti à merveille, et Marina Fois démontre une nouvelle fois son exceptionnel talent de comédienne. Quant à Laurent Lucas, il joue parfaitement son rôle de « coupable idéal », avec son visage, inexpressif d’incompréhension et de lassitude à souhait, et ses paroles mal assurées. Un très beau film permettant aussi de comprendre le rôle d’un avocat - qui n’est pas là pour échafauder d’autres hypothèses, mais pour démontrer que les hypothèses envisagées ne sont pas prouvées.
Un bon film judiciaire bien fait et pas très rassurant sur la justice quand l enquête policière est bâclée et remplacé par une mise à mort mediatique Un criminel tout fait vraisemblablement innocent fabriqué par l amant criminel possible et jamais inquiété
Palpitant. C'est bien le mot qui convient pour qualifier ce thriller réalisé par Antoine Raimbault. spoiler: Ce dernier signe un film ou se mêle subtilement la réalité et la fiction, pour mieux mettre en valeur cette affaire de l'actualité récente.
Marina Foïs compose un personnage extrêmement attachant, prisonnière de son obsession de la vérité et de la justice. Autour d'elle, Olivier Gourmet, Laurent Lucas, et les autres acteurs sont remarquables de justesse. "Une intime conviction" est aussi, très probablement, une porte d'entrée précisément documentée, sur l'univers des tribunaux et des procès, en France.
Attirée plus par les acteurs que par le coté fait divers et procès, je n'ai pas bien accrochée à ce film, le personnage inventé de Nora n'est pas crédible et finalement gêne à la compréhension de l'affaire. Seul le personnage de l'avocat est bien campé.Bref il y a d'autres films à voir, on peut attendre qu'il passe à la télé.
Quel film, et c'est un premier film! Un film de procès, un vrai, un beau. Tendu, magnifiquement interprété, une belle plongé dans notre système judiciaire, aux antipodes de celui, américain et accusatoire, auquel nous avons été biberonné par le cinéma américain.
Inspiré de l'affaire Viguier qui fit la une des journaux dans les années 2000, le film, qui s'appuie sur des éléments judiciaires avérés et bien reconstitués, interroge sur ce que peut être, doit être une intime conviction. Encore un grand rôle pour Olivier Gourmet en Maître Dupont-Moretti bourru, à la limite du supportable, mais dont la plaidoirie est d'une force de conviction extraordinaire, bien secondé par le personnage, purement de fiction, incarné par une Marina Foïs des grands jours, dans la lignée de Polisse.