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    Domino - La Guerre silencieuse
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    38 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 octobre 2019
    Un Brian De Palma au rabais....
    Film mal joué, bâclé, bref une vraie caricature de cet ex talentueux cinéaste qui n’inspire même plus ses propres interprètes.
    Une nouvelle vraie déception.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    695 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2019
    On entend dans Domino à la fois la dichotomie thématique qui oppose voire réunit (on parle alors de « doubles ») les deux faces d’une même pièce, la chaîne de figures qui résulte de l’échange ludique et l’idée de stratégie qui conduira le plus habile des joueurs à se rendre maître du hasard pour (espérer) gagner la partie. Ces deux acceptions définissent le dernier film de Brian de Palma : deux mondes mis en face l’un de l’autre et qui s’engagent dans une course au terrorisme, deux mondes caractérisés par leur rapport au virtuel, deux mondes qui partagent cependant une interdépendance que le cinéaste révèle avec intelligence. Car il semble que le vieux monde des agents ait besoin, pour s’accomplir, de diriger ce nouveau monde de la terreur technologique et en partie dématérialisé qu’incarnent les islamistes radicalisés. Il n’y a qu’à considérer le transfert raté qui intervient en guise de dénouement pour comprendre les jeux de pouvoir inhérents au terrorisme contemporain, jeux dans lesquels les États-Unis apparaissent tel l’instigateur privilégié. De Palma enracine le vieux monde – incarné par les agents – dans un corps de pratiques aussi lourd que fragile, et confère au nouveau monde la rapidité que suppose sa virtualité. Un flic oublie son arme chez lui, un autre est immobilisé sur son lit d’hôpital, tous scrutent leurs écrans de contrôle dans l’espoir de déchiffrer un signe, de débusquer un ennemi ou une action en train de s’accomplir. Il faut du temps pour prendre la voiture puis l’avion, se rendre à l’étranger, flairer la piste des terroristes ; il ne faut pourtant que quelques minutes pour dévaster les marches d’un festival. C’est dire que le virtuel court plus vite que le réel. L’art de la demi-bonnette chère à De Palma bénéficie aussitôt d’un regain d’intérêt, puisqu’en refusant la profondeur de champ qui sépare deux êtres, il élabore un domino visuel qui prend soin de mêler les deux mondes : une figure de l’autorité ancienne – l’agent qui retient l’ennemi – à côté d’une menace dont la virtualité a retrouvé le chemin de la concrétude la plus frappante. Les vieilles puissances subissent les aléas des affects alors que la nouvelle, du fait de sa virtualité, ne se laisse émouvoir par rien, place sa foi dans la vie éternelle qu’on lui garantit post mortem. Éminemment polémique, la démarche du cinéaste entend transformer le terrorisme en réservoir de fiction à effet de réel. C’est ici qu’intervient la réflexion sur les focalisations utilisées. Les différents procédés de mise en mouvement de l’image construisent un climat de paranoïa aiguë : longs zooms sur le balcon calfeutré d’une tour d’habitation, plans fixes au sein de véhicules qui rappellent le dispositif de caméra embarquée, vues de jumelles, d’un drone ou d’un jeu vidéo à la première personne (où le regard du spectateur participe à l’immédiateté de l’action), extraits de vidéos postées sur les plateformes numériques, plans issus de webcam, demi-bonnette généreuse. On trouve même un toit éclairé par des néons de couleur bleue ! Brian de Palma a pensé son film comme un kaléidoscope de dispositifs et donc de points de vue. Sa démarche nous convie à nous demander qui capte l’image rapportée. Dans quel regard projeté-je le mien ? Car l’enchaînement de mouvements n’obéit pas aux desiderata maniéristes d’un auteur à bout de souffle : une telle lecture est bien aveugle… Si Domino repose sur un enchâssement de mouvements épars qui finissent par converger lors de l’apothéose finale, les dispositifs relatifs au traitement de l’image sont aussi des regards narratifs qui doivent éveiller le spectateur sur son rapport (quotidien) aux écrans. Faut-il prendre tout ce que je vois pour argent comptant ? L’image équivaut-elle à la réalité ? au vrai ? De Palma se propose de faire parler les images : la course-poursuite qui ouvre le long-métrage pense la fenêtre comme une frontière entre deux points de vue, l’un omniscient qui suit l’agonie d’un policier, l’autre engagé dans l’action et qui ne perçoit du policier que son image de coéquipier soucieux de mettre la main sur son bourreau. Dans l’immeuble se vit la souffrance, à l’extérieur s’appliquent les exhortations. Une même scène, deux focalisations, deux interprétations. Pullulent un peu partout des critiques qui rapprochent Domino du téléfilm lambda. C’est ou ne rien connaître au cinéma de Brian de Palma, ou ne pas chercher à dépasser les apparences dont le film se joue ouvertement. Car l’impression d’amateurisme a un sens, elle inscrit son sujet dans le quotidien, elle rend palpable la menace et accessible ses conséquences les plus fatales. Un zoom léger se rapproche d’un automobiliste stationné pour finalement capter les flux d’images qu’il consomme. C’est une vidéo : un jeune soldat radicalisé proclame sa foi. Le danger à nos portes, dans nos rues, au sein d’une arène de toréadors ! De cette frénésie collective, De Palma extrait des vignettes idéologiques qu’il assemble les unes aux autres. Il pense les images comme des dominos que l’on fait coïncider par superposition de deux valeurs identiques. Subtile métaphore du montage, de l’image-mouvement formée d’une somme d’images accolées les unes aux autres jusqu’à former une chaîne visuelle, un réseau analogique. Domino traite donc du spectateur aveuglé, incapable de décrypter les coutures ayant donné naissance au mouvement qu’il dévore des yeux, chosifié. De ce spectateur englouti par les vagues sonores et visuelles qui l’assaillent et l’engouffrent. Le monde de De Palma est hanté par des images qui renvoient à celui ou celle qui les regardent l’impression désagréable d’être à son tour regardé, violés dans son intimité. Ainsi le cinéaste décline-t-il, par des mises en abyme permanentes, son art en une somme de fragments réflexifs dans lesquels se projettent une vision d’artiste, une instance narrative et une réception critique. Il nous réapprend à regarder, ou plutôt à voir mieux.
    Céline P
    Céline P

    12 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    L'histoire est d'actualité. Il y a de l'action. Il est simple, rapide et ne rentre pas trop dans le sujet.
    benitoberlon
    benitoberlon

    58 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2019
    On apprend de la bouche de son réalisateur (Brian de Palma Himself) que le film a eu des problèmes de financement. On comprend donc mieux pourquoi on a eu tout le long du film l'impression de regarder qu'un vulgaire téléfilm...le manque de moyens est criant, en plus d'un scénario basique. Bref, malgré Guy Pearce, c'est franchement pas terrible!
    Chikun G
    Chikun G

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    Au secoure !! l'ennuis est au rendez vous, j'ai eu l'impression de voir un épisode de Dérick, les acteurs jouent tellement mal que ça en devient presque comique, quel choc quand j'ai vu à la fin Brian de Palma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    non, attendez, on arrete tout la.

    Ca fait des lustres que de palma se fout de l'emotion et qu'il est dans la redite de redite de redite, dans la citation de citation de citation. Du maniérisme pur quoi. Le type cite en abondance Hitchcock, et il en est arrivé depuis longtemps à un point où il ne cite maintenant plus que lui-même. Et c'est là tout l'intérêt de son cinéma. Tout le monde ne peut pas se permettre cela mais lui peut, il est un des rares... parce que depuis le début (revoyez le magnifique Obsession de 1976...) il est obnubilé par l'éternel retour, ces choses, situations, scènes qui se répètent encore et toujours, indéfiniment en boucle, parce que l'on serait destiné à revivre plutôt que vivre....
    Chez lui, le graphique fait film en soi. Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. De Palma c'est du remake de remake de remake, qui se targue d'évoquer des sujets nouveaux, alors que ceux-ci passent tous à la moulinette Hitchcocko-depalmo-voyeur-éternelretouriste... Le politique de ses films passe par là. Dans cette obstination à évoquer des sujets d'actualité via des mises en scène usées, usagées, faites et refaites, mais vraiment seulement par lui et Hitchcock peut-être à la rigueur... c'est beau. Il faut le prendre et le comprendre ainsi; et ne pas rechigner. On est dans du beau maniéré, obstiné et qui ne cèdera devant rien... L'émotion passe par ainsi. Dans l'obstination d'un maniériste a maniériser jusqu'à plus soif...
    Mon' S
    Mon' S

    17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2019
    Film très intelligent et bien ficelé! L'ambiance est très bonne, la musique aussi, et les acteurs sont convaincants. Ce n'est pas un film à gros budget mais il très bien fait. Respect à De Palma!
    Le suspense est au rendez-vous.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    398 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2019
    De Palma revient du désert avec tout l’attirail qui a fait de lui un réalisateur de renom, on retrouve sa maitrise, son tempo, ses gimmicks, mais avec des moyens dérisoires et un directeur photo absent, ce qui créé un certain décalage cheaposs, à l’image de l’utilisation de la musique par exemple, remarquable dans l’action et assez ridicule dans l’émotion. Un thriller qui aborde le sujet du terrorisme islamiste en montrant ce que le spectateur n’a pas forcément envie de voir, notamment en se servant des techniques généralement utilisées via les réseaux sociaux par Daesh, ce qui donne une résonance à sa propre technique formelle, comme le split-screen, la réappropriation est plutôt habile. L’écriture n’est toutefois pas extraordinaire, sans doute charcutée car prenant des virages avec un peu trop de hâte, rien que pour le rôle de la CIA ou de la vengeance du personnage de Carice Van Houten, j’en veux pour preuve une des scènes finales censées être son climax mais ne reste qu’un moment à peine surprenant.
    Le résultat reste passable et agréable, sorte d’ébauche de thriller notable des années 90 fourvoyé par la politique des studios actuels qu’on nous jète à la tronche en Web-dl, espérons maintenant pour De Palma qu’il connaisse le même destin que Verhoeven entre son Tricked et Elle.
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