AlloCiné
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Ce film m'a fait prendre conscience une bonne fois pour toute que tout "film d'horreur" "grand public" et à "gros budget" sera dans la majorité des cas un film que l'on peut éviter, les bonnes critiques presse ou autre ne sont en rien un gage de qualité.
La déception est d'autant plus grande que j'étais vraiment pris par l'histoire et son ambiance, la scène de la rencontre est vraiment angoissante et marque le début de l'horreur... mais aussi le début du grand n'importe quoi!
Ca ne tient pas la route 2 secondes et ça en devient même risible tellement l'histoire est bancale, cela dure jusqu'aux dernieres images du film. Trrrrrès décevant
La déception est d'autant plus grande que j'étais vraiment pris par l'histoire et son ambiance, la scène de la rencontre est vraiment angoissante et marque le début de l'horreur... mais aussi le début du grand n'importe quoi!
Ca ne tient pas la route 2 secondes et ça en devient même risible tellement l'histoire est bancale, cela dure jusqu'aux dernieres images du film. Trrrrrès décevant
Surréaliste, invraisemblable, tiré par les cheveux, agaçant, long, etc. Pour les fans du genre suspense/horreur, passez votre chemin, la salle était bien plus morte de rire que de peur.
Une petite fille s’éloigne de ses parents lors de la fête foraine sur la plage de Santa Cruz, en Californie. Elle se perd dans le palais des miroirs et se retrouve face à son reflet qui, animé, lui adresse un sourire glaçant. Quelques années plus tard Adélaïde, maintenant adulte, revient passer l’été dans la maison de vacances de ses parents, accompagnée de son mari, son fils et sa fille. Hantée par ce traumatisme elle a toujours gardé la sensation d’être poursuivie par son double maléfique. Intuition qui sera peut-être confirmée par la présence d’étranges personnes dans l’entrée de leur maison. Cette famille mystérieuse, c’est eux, vêtus de rouge, armés de ciseaux et venus pour « rompre le lien ».
Après le superbe Get Out, Jordan Peele met de nouveau en scène une famille Afro-américaine dans une situation horrifique : Ceux qui essayent de les tuer leur ressemblent et pensent de la même façon. Principe terrifiant basé sur le mythe du double et qui met en lumière la théorie que nous sommes nos pires ennemis.
Cette intrigue permet surtout aux acteurs qui jouent deux versions d’eux mêmes de briller. Après la spectaculaire performance de Daniel Kaluuya dans Get Out c’est Lupita Nyong’o qui reprend le flambeau du premier rôle dans l’univers de Peele. L’actrice, déjà primée aux Oscars, est d’une justesse époustouflante en mère de famille paranoïaque mais surtout absolument effrayante dans le rôle de son double sinistre. Elle est entourée par d’autres acteurs tout aussi dévoués comme Elizabeth Moss, Wiston Duke, Tim Heidecker et les deux enfants Shahadi Wright Joseph et Evan Alex. La réalisation minutieuse de Jordan Peele est quant à elle sublimée par la photographie de Mike Gioukalis : les couleurs utilisées et la constitution du cadre donnent à l’horreur une allure de peinture hypnotique.
Pourtant le scénario n’est pas toujours à la hauteur de sa mise en scène. Si l’idée de base est intrigante le scénariste et réalisateur a tendance à s’éparpiller et certains éléments sont difficiles à raccrocher à l’intrigue centrale. En voulant pousser trop loin la portée sociale et idéologique de son scénario, Peele en étouffe l’aspect principal, simple mais redoutable. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/03/19/us/#more-1137)
Après le superbe Get Out, Jordan Peele met de nouveau en scène une famille Afro-américaine dans une situation horrifique : Ceux qui essayent de les tuer leur ressemblent et pensent de la même façon. Principe terrifiant basé sur le mythe du double et qui met en lumière la théorie que nous sommes nos pires ennemis.
Cette intrigue permet surtout aux acteurs qui jouent deux versions d’eux mêmes de briller. Après la spectaculaire performance de Daniel Kaluuya dans Get Out c’est Lupita Nyong’o qui reprend le flambeau du premier rôle dans l’univers de Peele. L’actrice, déjà primée aux Oscars, est d’une justesse époustouflante en mère de famille paranoïaque mais surtout absolument effrayante dans le rôle de son double sinistre. Elle est entourée par d’autres acteurs tout aussi dévoués comme Elizabeth Moss, Wiston Duke, Tim Heidecker et les deux enfants Shahadi Wright Joseph et Evan Alex. La réalisation minutieuse de Jordan Peele est quant à elle sublimée par la photographie de Mike Gioukalis : les couleurs utilisées et la constitution du cadre donnent à l’horreur une allure de peinture hypnotique.
Pourtant le scénario n’est pas toujours à la hauteur de sa mise en scène. Si l’idée de base est intrigante le scénariste et réalisateur a tendance à s’éparpiller et certains éléments sont difficiles à raccrocher à l’intrigue centrale. En voulant pousser trop loin la portée sociale et idéologique de son scénario, Peele en étouffe l’aspect principal, simple mais redoutable. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/03/19/us/#more-1137)
Caine78
Serait-ce le fameux syndrome « deuxième film » ? Syndrome relatif car globalement, « Us » fait très correctement le boulot : c'est efficace, bien rythmé, avec ce qu'il faut d'idées, de rebondissements et de situations maîtrisées pour que ces 120 minutes restent un spectacle plaisant, venant également, sur la fin, proposer une parabole intéressante sur la société actuelle et une « lutte des classes » ne semblant jamais avoir été autant d'actualité. Maintenant, si l'ensemble reste d'assez bonne facture, avec la touche d'humour quand il faut et un récit s'éloignant faisant preuve d'une vraie indépendance vis-à-vis de l'excellent « Get Out », je n'ai jamais vibré non plus. Certes, c'est donc bien mené, mais rien de vraiment surprenant ni original non plus dans le déroulement, malgré une stimulante promesse de départ. D'ailleurs, la mise en place, bien que permettant de s'adapter à l'univers, est franchement longuette, voire pataude. Si l'on apprécie également que les personnages ne subissent pas les événements sans broncher, on peut aussi s'étonner d'une résistance aussi accrue pour des gens pas franchement habitués à la bagarre. On s'intéresse ainsi à eux, sans être pour autant terrorisé quant au sort qui leur sera réservé. Enfin, au-delà d'incohérences parfois gênantes dans le scénario
spoiler:
(notamment quant à l'évolution du comportement des « reliés » et de leur désir d'indépendance, franchement expédié)
, le choix de concentrer la dimension politique et sociale uniquement dans le dernier quart d'heure (provoquant toutefois un sacré trouble, y compris après être sorti de la salle), sans même avoir cherché à la parsemer dans le récit précédemment, est à mon sens une erreur, n'ayant pas de montée en puissance dans le discours et rendant difficile l'appellation « politique » sur une durée aussi brève, le « twist » final, pas mal vu, n'ayant rien de renversant non plus. Après, je ne l'ai pas vu dans les meilleures conditions (ah, le fameux public du vendredi soir pour un film de genre, arrivant trente minutes en retard et venant s'installer juste devant toi, regardant son portable, criant sans aucune raison... c'est toujours un plaisir) et si on le compare au tout-venant, « Us » mérite largement le détour dans les salles obscures. On pouvait aussi attendre plus d'un auteur nous ayant tant séduit pour ses débuts, persistant ici avec moins de réussite dans le genre qui l'a fait roi. J'irai (bien sûr) quand même voir le troisième.
, le choix de concentrer la dimension politique et sociale uniquement dans le dernier quart d'heure (provoquant toutefois un sacré trouble, y compris après être sorti de la salle), sans même avoir cherché à la parsemer dans le récit précédemment, est à mon sens une erreur, n'ayant pas de montée en puissance dans le discours et rendant difficile l'appellation « politique » sur une durée aussi brève, le « twist » final, pas mal vu, n'ayant rien de renversant non plus. Après, je ne l'ai pas vu dans les meilleures conditions (ah, le fameux public du vendredi soir pour un film de genre, arrivant trente minutes en retard et venant s'installer juste devant toi, regardant son portable, criant sans aucune raison... c'est toujours un plaisir) et si on le compare au tout-venant, « Us » mérite largement le détour dans les salles obscures. On pouvait aussi attendre plus d'un auteur nous ayant tant séduit pour ses débuts, persistant ici avec moins de réussite dans le genre qui l'a fait roi. J'irai (bien sûr) quand même voir le troisième.
un thriller de haute lignée qu'il faut bien suivre car chaque détail à son importance
en réalité une deuxième lecture s'impose pour mettre en place ce que la fin révèle.
atmosphère pesante personnage parfois assez glauque le tout sur une bonne B.O.
un film d'épouvante nouveau genre assez déroutant.
en réalité une deuxième lecture s'impose pour mettre en place ce que la fin révèle.
atmosphère pesante personnage parfois assez glauque le tout sur une bonne B.O.
un film d'épouvante nouveau genre assez déroutant.
Us est moins porté sur le racisme que Get Out. Beaucoup plus sur la lutte des classes. Les uns peuvent se goinfrer, posséder de belles maisons, de belles résidences secondaires, partir en vacances, se balader en bateau. Les autres n'ont rien. Que les miettes. Je schématise. Jordan Peele le montre sous un angle horrifique mêlant le slasher, le home invasion, le post-apocalyptique, l'humour absurde. Volontairement, il nous laisse dans le brouillard. Les originaux face à leur double. Pourquoi ? Comment ? Tout est expliqué à la fin et j'aurais préféré, au contraire, qu'il n'en soit rien tant le monologue semble avoir été rajouté au dernier moment pour satisfaire le spectateur ayant besoin d'être guidé. Ça peut se comprendre. On peut ressortir frustré de ne pas avoir eu toutes les clés et le twist final est plutôt malin. Il va m'obliger à revoir une seconde fois le film en l'ayant pris en compte. Comme la BO est excellente, que la révélation finale fait froid dans le dos, qu'elle fait réfléchir sur la bête possiblement tapie en nous, ce sera avec grand-plaisir.
Film ridicule que ne laissait pas forcément envisager la scène d'ouverture. Malgré une certaine maîtrise technique, le film ne fait jamais peur, pire il prête à sourire dans les scènes tendues alors que les tentatives d'humour, mal placées, sont elles restées vaines. Mais c'est surtout le scénario, sans queue ni tête qui pêche. Le réalisateur essaye bien de nous le vendre un scénario à deux lectures, mais son film se réduit à un pauvre slash movie/survival qui perd tout intérêt et surtout toute crédibilité quand la famille assaillante se pose et attend je ne sais quoi, alors que deux rues plus loin, une autre famille assaillante fait le boulot en 2 secondes. Et que dire de la scène de danse ou du final, qu'on attendait tous, mais qui ne fait finalement que contredire toutes les explications, déjà incohérentes avec le déroulement du film.
Adelaide Wilson, son mari Gabe et leurs 2 enfants Zora et Jason arrivent dans leur maison de vacances, à coté de Santa Cruz où Adelaide a vécu un épisode pénible alors qu'elle était enfant. Après avoir passé l'après midi avec leurs amis à la plage, ils rentrent chez eux. Des inconnus qui leurs ressemblent traits pour traits investissent leur domicile par la force.
Us est un film d'horreur américain de Jordan Peele (Get out...) de 2019.
Attention, cette critique risque de vous spoiler.
Doppelganger(s) maléfique(s
spoiler: Us met en relief une "partition" radicale des personnages du film. Adelaide, Gabe, Zora et Jason vont se retrouver en face de leurs copies conformes, munies d'une paire de ciseau tranchant, habillées de combinaisons rouges et animées des plus viles intentions. La confrontation des 2 familles jumelles rappelle vaguement et, par moment, l'ambiance anxiogène de Funny Games (Michael Haneke), sans jamais cependant rivaliser avec sa noirceur et son caractère malsain. Les 2 familles vont vite se confronter physiquement et constater une fois réunie à l'extérieur de la maison que tout le monde aux alentours vit le même cauchemar qu'eux...parfois avec beaucoup moins de chance.
Problématiques du film et interprétations
Us puise son inspiration dans les registres du thriller, du fantastique et de l'épouvante.
Us est un film cérébral qui se veut assez sérieux derrière son propos fictionnel horrifique.
Le réalisateur y questionne, en creux, la face enfouie de l'individu, avec tout ce qui, en situation de stress, peut revenir à la surface et vous exploser à la figure. La famille Wilson bis, celle des "Reliés" par opposition à "ceux du dessus", ce sont les 4 protagonistes honteux aux secrets inavouables et aux motivation obscures. Jordan Peele a certainement ici plus envie de surprendre le spectateur sur cette question que de l'effrayer.
Vous connaissez certainement la maxime: son pire ennemi, c'est lui même. Celle ci fait référence aux réactions malheureusement prévisibles de certaines personnes, à certains traits de leurs comportements qui ne peuvent les empêcher de commettre des erreurs dans certaines situations. Dans Us, le pire ennemi des protagonistes, ce sont leurs doubles, ceux ci concentrant leur "part d'ombre"et leur "duplicité" qu'ils retournent contre eux mêmes.
Un film créatif mais peu effrayant
spoiler: A partir de ce postulat, toute la difficulté pour Jordan Peele est de créer du concret, de l'antagonisme et du danger à partir d'idées et de concepts. Pour ce faire, le réalisateur américain crée effectivement un monde parallèle à celui que nous connaissons, peuplé de "nous", une partie de nous même, celle qui est frustrée, bien dissimulée, celle qui vit au "sous sol".
Si l'on ne peut nier l'initiative créatrice du réalisateur et l'originalité du film, Us manque de tension, surtout dans sa première partie qui traine en longueur. Même avec des décors réussis de bord de mer et de fêtes foraines, bénéficiant d'une bande originale inspirée de Michael Abels, le film peine à effrayer.
On ne s'inquiète jamais pour notre petite famille témoin qui a finalement plus de chance que l'autre famille, celle des Tyler, qui trépasse rapidement face à ses "répliques" en combinaison rouge.
Aux cotés d'un Winston Duke (Gabe) qui ne risque pas de lui faire de l'ombre si ce n'est par son gabarit, Lupita Nyong'o(Adelaide) est une héroine fragilisé par son passé qui la hante. Elle est au coeur du film tant sur le plan de l'action que sur celui de la trame scénaristique et de ses secrets bien enfouis.
J'ai assisté à la projection du film dans une salle où l'ambiance est demeurée silencieuse et, en cela, je pense que ce n'est pas vraiment une réussite. Pas d'adrénaline et peu de frayeurs, les amateurs de frissons pourraient en être pour leurs frais....
Us est un film d'horreur américain de Jordan Peele (Get out...) de 2019.
Attention, cette critique risque de vous spoiler.
Doppelganger(s) maléfique(s
spoiler: Us met en relief une "partition" radicale des personnages du film. Adelaide, Gabe, Zora et Jason vont se retrouver en face de leurs copies conformes, munies d'une paire de ciseau tranchant, habillées de combinaisons rouges et animées des plus viles intentions. La confrontation des 2 familles jumelles rappelle vaguement et, par moment, l'ambiance anxiogène de Funny Games (Michael Haneke), sans jamais cependant rivaliser avec sa noirceur et son caractère malsain. Les 2 familles vont vite se confronter physiquement et constater une fois réunie à l'extérieur de la maison que tout le monde aux alentours vit le même cauchemar qu'eux...parfois avec beaucoup moins de chance.
Problématiques du film et interprétations
Us puise son inspiration dans les registres du thriller, du fantastique et de l'épouvante.
Us est un film cérébral qui se veut assez sérieux derrière son propos fictionnel horrifique.
Le réalisateur y questionne, en creux, la face enfouie de l'individu, avec tout ce qui, en situation de stress, peut revenir à la surface et vous exploser à la figure. La famille Wilson bis, celle des "Reliés" par opposition à "ceux du dessus", ce sont les 4 protagonistes honteux aux secrets inavouables et aux motivation obscures. Jordan Peele a certainement ici plus envie de surprendre le spectateur sur cette question que de l'effrayer.
Vous connaissez certainement la maxime: son pire ennemi, c'est lui même. Celle ci fait référence aux réactions malheureusement prévisibles de certaines personnes, à certains traits de leurs comportements qui ne peuvent les empêcher de commettre des erreurs dans certaines situations. Dans Us, le pire ennemi des protagonistes, ce sont leurs doubles, ceux ci concentrant leur "part d'ombre"et leur "duplicité" qu'ils retournent contre eux mêmes.
Un film créatif mais peu effrayant
spoiler: A partir de ce postulat, toute la difficulté pour Jordan Peele est de créer du concret, de l'antagonisme et du danger à partir d'idées et de concepts. Pour ce faire, le réalisateur américain crée effectivement un monde parallèle à celui que nous connaissons, peuplé de "nous", une partie de nous même, celle qui est frustrée, bien dissimulée, celle qui vit au "sous sol".
Si l'on ne peut nier l'initiative créatrice du réalisateur et l'originalité du film, Us manque de tension, surtout dans sa première partie qui traine en longueur. Même avec des décors réussis de bord de mer et de fêtes foraines, bénéficiant d'une bande originale inspirée de Michael Abels, le film peine à effrayer.
On ne s'inquiète jamais pour notre petite famille témoin qui a finalement plus de chance que l'autre famille, celle des Tyler, qui trépasse rapidement face à ses "répliques" en combinaison rouge.
Aux cotés d'un Winston Duke (Gabe) qui ne risque pas de lui faire de l'ombre si ce n'est par son gabarit, Lupita Nyong'o(Adelaide) est une héroine fragilisé par son passé qui la hante. Elle est au coeur du film tant sur le plan de l'action que sur celui de la trame scénaristique et de ses secrets bien enfouis.
J'ai assisté à la projection du film dans une salle où l'ambiance est demeurée silencieuse et, en cela, je pense que ce n'est pas vraiment une réussite. Pas d'adrénaline et peu de frayeurs, les amateurs de frissons pourraient en être pour leurs frais....
Un film de genre plutôt inspiré, grâce à une mise en scène et une bande son très maîtrisé, hélas le scénario ne m’a pas convaincu ni intéressé.
Dommage car on sent du savoir faire.
Dommage car on sent du savoir faire.
On pourrait faire de multiples comparaisons entre Get Out et Us mais au bout du compte ce qui différencie ce dernier de son grand frère c'est la prise de risque évidente. Get Out faisait souffler un vent de fraîcheur bienvenu sur le cinéma d'angoisse mais restait loin d'être une perle d'originalité en la matière. Us a le mérite d'en reprendre la plupart des bons côtés tout en y ajoutant une idée novatrice travaillée avec soin et subtilité. Jordan Peele revient derrière la caméra armé de son script qui fait trembler d'impatience tout Hollywood après la surprise que fut sa première réalisation. Une fois de plus, il faut louer les capacité du jeune réalisateur pour ce qui est de la mise en scène. Tout est pensé jusque dans les moindres détails, chaque plan est d'une beauté hallucinante même dans des moments qui ne le demanderaient pas. La caméra est utilisé avec attention pour réaliser tout cela avec un grand talent. Toute cette réalisation d'une fluidité exemplaire accompagnée d'une mise en scène sublime ne permet qu'une chose : l'immersion du spectateur. Et bien que la réalisation soit une arme très juste pour cela, la qualité du scénario de Jordan Peele en est une deuxième excellente. On sent toute l'attention qui a été apportée dans l'inventivité des scènes, des personnages, des costumes, des dialogues, des twists scénaristiques,... tout est fait pour nous faire vivre une histoire nouvelle qui nous hante pendant de longues minutes après la sortie de la salle. Peele ne fait jamais appel aux clichés du genre, réussit à se confronter aux codes du cinéma d'horreur pour les renverser, les transformer et aboutir à un résultat saisissant. Il faut dire que Michael Abels aura bien aidé à instaurer une atmosphère angoissante sans jamais virer dans les clichés musicaux qui ont pu être utilisé dans ce cinéma. Chaque partition, parfois un peu trop présente, apporte quelque chose de nouveau à la scène, une nouvelle émotion ou sensation pour nous faire vivre au plus près cette histoire. Et finalement l'un des plus gros coups de Jordan Peele a été de s'entourer d'un casting impressionnant. Alors oui chaque acteur et actrice qui compose ce film sont vraiment très bons, à l'exception de Tim Heidecker peut-être, mais les prestations du reste du casting sont géniales. Elizabeth Moss, Winston Duke, Evan Alex, Shahadi Wright Joseph, Madison Curry sont clairement de vraies stars ici et nous emmènent toujours plus loin dans l'horreur de cette histoire. Il faut néanmoins rendre un hommage appuyé à la performance de Lupita Nyong'o. Après la performance de très grande qualité de Toni Colette dans Hereditary, Lupita Nyong'o réussit à hausser encore la barre et prouve encore une fois que les jeux d'actrices de très haut niveau sont tout à fait possible dans du cinéma d'horreur. Alors oui Us ne délivre peut-être pas entièrement sa promesse de film terrifiant mais il inspire une grande angoisse, jouit d'une scénario très intéressant et sait surtout profiter d'une réalisation et d'un casting redonnant un peu de vie au cinéma d'épouvante américain.
Sublime du début jusqu’à la fin. Une superbe distribution d’acteurs qui nous un offre un savoureux cocktail d’horreur, d’épouvante, d’humour et de thriller..tout ça dans une ambiance cauchemardesque apocalyptique... un nec plus ultra.
Après Get Out, Jordan Peele réalise une nouvelle psychose et essaie de nous faire croire à la possibilité d'avoir des doubles maléfiques vivant à l'écart du monde.
Certes Jordan Peele arrive facilement à nous faire peur et à créer une atmosphère angoissante dès les premières images et séquences.
On est pris par l'histoire mais le scénario est un peu trop tiré par les cheveux pour que nous puissions y adhérer. Jordan Peele sait raconter les histoires d'horreur mais pas liée à une intrigue de science fiction.
Le film se perd dans ces discours mais il donne quelques moments d'effrois.
Certes Jordan Peele arrive facilement à nous faire peur et à créer une atmosphère angoissante dès les premières images et séquences.
On est pris par l'histoire mais le scénario est un peu trop tiré par les cheveux pour que nous puissions y adhérer. Jordan Peele sait raconter les histoires d'horreur mais pas liée à une intrigue de science fiction.
Le film se perd dans ces discours mais il donne quelques moments d'effrois.
Je suis un peu déçue par ce film qui m’intriguait beaucoup a priori et me donnait très envie de le découvrir, d'autant plus suite à la très bonne surprise de Get out. Il n'y a pas vraiment de temps mort, même si la première partie du film est la plus réussie selon moi. On peut s'attendre à la révélation finale, mais alors tout n'est pas cohérent et ne s'explique pas dans l'intrigue.
Cinéphiles 44
Découvrir le nouveau film du réalisateur de “Get Out” était un événement. Ce dernier avait opté pour le thriller d’horreur pour traiter des problèmes raciaux des Etats-Unis. “Us” se veut plus imaginatif en abordant la fascination que suscite le mythe du double qui sommeille en nous. Lupita Nyong’o, oscarisée pour son rôle dans “12 years a slave”, incarne une mère de retour dans sa maison natale avec son mari et ses deux enfants. Un traumatisme d’enfance ressurgit avec l’arrivée de leurs doubles prêt à se venger d’avoir vécu par procuration. Le film sautille entre le fantasme cauchemardesque et la paranoïa avec une pointe d’humour, mais ne parvient pas à allier l’ensemble. Le casting, complété par la talentueuse Elisabeth Moss, est pourtant admirable, mais cette poussée de fausse tension anxiogène est clairement déséquilibrée.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Si la bande annonce intrigante et dérangeante confinait au chef oeuvre, le film est lui bien décevant. Il s'agit ici d'un épisode XL de la 4eme dimension (pas étonnant que le réalisateur soit aussi aux manettes du reboot de la série) avec un gros côté slasher. Les effets sont soit abscons soit prévisibles et le film tire en longueur. L'interprétation sauve la mise mais quand je repense à la bande annonce et aux critiques dithyrambiques, je ne suis pas loinde penser que je me suis fait flouer.
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