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Cinéphiles 44
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2,0
Publiée le 28 mars 2018
Située à 16km d’Alger et 20km du maquis du Groupe Islamique Armé, la ville d’Oulled Allal est à feu et à sang à partir de 1992. Sa population déserte et laisse derrière elle une ville en ruine. Djamel Kerkar y est retourné aujourd’hui pour filmer les ruines et la nature qui reprend peu à peu ses droits. Quelques personnes y vivent encore et le cinéaste leur a donné la parole. Trois hommes de générations différentes s’expriment. Ainsi, Abdou, un jeune homme dans la vingtaine exprime son dégoût de l’Algérie et sa hâte de la quitter. Sa jeunesse est saccagée et son avenir compromis depuis que son père a été assassiné par les islamistes. Lakhdar a quant à lui été soldat et n’arrive pas à effacer les traces des événements auxquels il a assisté. Enfin, un vieil homme qui a vécu l’indépendance, préfère se souvenir des bons moments au travers de photos. Atlal est un documentaire qui entend faire parler les ruines et offre l’occasion à des hommes de s’exprimer, peu importe le bienfondé ou l’utilité de ce qu’il raconte. Nous avons compris le sens libérateur de ce long-métrage, mais il nous a été très difficile d’y trouver un intérêt. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com