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Mederic F.
7 abonnés
21 critiques
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3,5
Publiée le 5 mars 2020
Film qui ne va pas chercher trop loin, très efficace pour se détendre. Le scénario laisse parfois à désirer mais les personnages principaux et le casting sauvent le tout, pour un final plutôt réussi .
J’ai bien aimé. C’est un bon film pour qui aime les histoires de self-made-mans US dans la lignée du « Tucker » de Francis Ford Coppola. Ici, l’histoire -inspirée de faits réels- flirte avec la ligne jaune, est moins héroïque que Tucker mais on ressent cette même sensation de lutte contre les éléments quand on veut réaliser ses rêves. Les décors années 70 sont somptueux et la magie opère avec même une petite pensée émue pour la DMC-12 du « Retour vers le futur ». « DeLorean » était et restera une légende.
Subtil et envoûtant, intelligemment ambigu, extraordinairement soigné, ce film réussi produit par un certain René Besson basé à Miami (qui n'est pas Luc Besson), témoigne d'une maîtrise totale, géniale, en ce qui concerne l'image et en ce qui concerne la direction des acteurs. J'ai adoré l'approche cinématographique de Nick Hamm, réalisateur irlandais né à Belfast en 1957. Le film n'aurait pas été ce qu'il est, sans Colin Bateman qui est l'auteur du scénario et irlandais, lui aussi. Au-delà de la satisfaction constante qu'on éprouve en regardant ce film-surprise, on bénéficie d'une intéressante synthèse, forcément subjective, qui tend à mettre différentes choses en perspective. Ce film m'a tellement emballé, qu'après l'avoir apprécié en doublage en français (d'excellente facture), je me suis rué sur la VO en anglais, laquelle apporte une rondeur aux personnages, conforme à l’ambiguïté endémique que le scénario impose. Vive le cinéma ! Je parle évidemment, de cette sorte de cinéma là. Ce qui me rend heureux, est de constater le caractère magique de la rencontre entre un scénario, un réalisateur, une brochette d'acteurs, et un directeur de la photographie tel Karl Walter Lindenlaub qui s'était signalé avec Revolt (2017), dont la photographie ne m'avait pas plu. Karl Walter Lindenlaub, donne ici toute la mesure de son talent. Ceci dit, ayez la curiosité de regarder "Revolt". Vous y retrouverez divers éléments constitutifs de "Driven".