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    Djam
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    54 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2017
    Film formidable qui raconte l'histoire d'une femme libre. L'actrice Daphné Patakia est une révélation ! Elle est tout simplement magnifique. Le début d'une grande carrière assurément !
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2017
    Il suffit parfois d’une actrice (ou d’un acteur) pour qu’un film séduise irrésistiblement le spectateur, voire même le fasse chavirer de bonheur, tant la synergie entre la volonté du réalisateur et la prestation de l’interprète est parfaite. Manifestement, pour jouer le rôle-titre de ce film, Tony Gatlif a trouvé en Daphné Patakia son actrice rêvée, idéale, parfaite. Cela se ressent tout au long de l’œuvre et cela procure, en effet, un plaisir de tous les instants. La caméra ne cesse de suivre l’actrice et nous communique l’enthousiasme et la fascination qui, sans nul doute, ont prévalu chez le cinéaste.
    Le film n’est pourtant pas dénué de gravité. On le saisit dès le début puisque Kakourgos (Simon Abkarian), empêtré dans des difficultés financières et ne voulant pas, par peur des huissiers, quitter l’établissement qu’il gère sur l’île de Lesbos, envoie sa nièce Djam à Istanbul afin de lui ramener une pièce pour le moteur de son bateau. C’est ce périple de la jeune femme et son retour à Lesbos qui font l’objet du film, périple au cours duquel elle prend bien des libertés et fait de multiples rencontres, la plus décisive étant celle d’Avril (Maryne Cayon), une jeune Française partie en Turquie pour apporter son concours à l’aide aux migrants mais se retrouvant complètement paumée et sans argent. Djam lui ayant tendu la main, les deux jeunes femmes se trouvent dès lors comme liées l’une à l’autre, ce qui ne va pas sans disputes ni chamailleries qui se résolvent toujours par des réconciliations.
    Entre Grèce et Turquie, sur fond de crise financière et de crise migratoire, Djam et Avril croisent de nombreuses vies en souffrance et sont les témoins impuissantes des drames dont ces lieux ont été les théâtres : carcasses d’embarcations abandonnées après avoir servies au transport de migrants, monceaux de vêtements et de gilets de sauvetage… Même pour les habitants de Lesbos, île désertée par les touristes, il n’y a plus moyen de vivre décemment.
    Cela étant dit, le film ne laisse une impression ni de pesanteur ni de désespoir. D’une part à cause de son actrice principale dont j’ai déjà souligné les mérites : sa beauté, son rayonnement, ses emportements, sa fougue, son aisance, ses irrévérences mêmes et sa façon bien à elle et très impertinente de dire non à ceux dont l’ambition est de restreindre les libertés, tout chez elle est ensorcelant. D’autre part à cause de la musique : car le film est musical, tout entier traversé de chants, de rythmes et de danses. Tout est prétexte à faire résonner les instruments locaux, faire entendre les chants typiques de ces régions et se mettre à danser. Djam excelle dans ce domaine, mais on a le sentiment que c’est tout un peuple qui se passionne pour le chant. Et puis chanter, c’est peut-être aussi une façon comme une autre de retrouver de la dignité quand on n’a plus rien. En témoignent la fin du film mais aussi, auparavant, une scène bouleversante montrant, dans un café, un homme au visage détourné et baigné de larmes tandis que retentissent les instruments et les voix qui couvrent, autant qu’ils le peuvent, les abîmes des grandes détresses. Quand on a tout perdu, il reste au moins cela, que personne ne peut dérober : la capacité de chanter. 8/10
    florence d.
    florence d.

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2017
    Film très personnel et universel à la fois : hymne à la musique à la danse et à la liberté, comme toujours avec Tony Gatlif. Un mélange de gaîté et de nostalgie, de nombreux clins d'oeil à la culture et aux valeurs gitanes même si ce n'est pas le sujet du film.
    Découverte d'un magnifique acteur, Simon Abkarian, qui est le pivot du film même si on ne le voit pas énormément.
    Le personnage de Djam, ado rebelle débordante de vie, écorchée vive , incarne une sorte de sauvagerie pure, tempérée par la force et la dignité de son "tonton".
    Sureshkumar
    Sureshkumar

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2017
    Très déçu du film. L'actrice est mauvaise , vulgaire et degradente . Je me serai bien passée des séquences crus et glauque du film
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 août 2017
    Kusturiska (On the Milky Road) et maintenant Tony Gatlif (Djam) dans le méme mois.........c'est peut un peu trop ?
    Trop de caméra imprécise, trop d'animaux, trop de musiques locales, trop de saturation auditive......pas assez de scénario..........tout, un peu brouillon !
    Heureusement qu'il y a Daphné Patakia.
    S'il faut en choisir un seul (pour préserver ses tympans) allez voir Djam..........enfin c'est mon avis.
    Guichard M
    Guichard M

    16 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2017
    je suis allé voir le film pour le réalisateur je ne suis pas déçu toujours de la bonne musique un film plein de générosité
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2017
    L'exil, la perte, le dénuement. Entre autres. Et la musique pour contrebalancer tout cela. Tant qu'elle sera là, il restera toujours des raisons de vivre. Tout Gatlif est dans Djam. Un cinéma qui se démène dans l'exubérance pour éviter de s'appesantir sur la tristesse d'un monde où des migrants meurent par milliers dans les eaux de la méditerranée. Cette énergie et cette générosité compensent peu ou prou la minceur d'un scénario qui se contente d'être au service d'un "chemin de traverse-movie" lequel se soucie assez peu de vraisemblance et de continuité narrative. Le film se suit sans déplaisir, d'une part parce qu'on y chante beaucoup, d'Istanbul à l'île de Lesbos, d'autre part parce que Simon Abkarian est une merveille d'acteur et qu'il a cette fois à ses côtés un vrai tempérament, l'inconnue Daphne Patakia, délurée, bienveillante et insolente, qui joue comme si elle était la petite-fille de Melina Mecouri. Le contraste n'en est que plus grand avec le rôle dévolu à Maryne Caron, celle d'une jeune française un peu perdue et qui ne sert que de faire-valoir à sa camarade. Mais qu'importe, Djam est une coproduction gréco-turque, ce qui est déjà une prouesse, et libère tellement d'effluves salés/sucrés qu'on ne lui tient pas (trop) rigueur de ses manques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 août 2017
    Film magistral.
    J'ai assisté à l'avant-première au MK2 Quai de Loire en présence de Tony Gatlif et des deux actrices du film et j'ai été éblouie par la générosité et la simplicité de ces dernières. Tony Gatlif nous invite à voir à travers son film, une ode à la femme libre à travers ce road-movie ponctué de danses et de chants, qui ne peuvent masquer ce monde ... notre monde .... Il se dit indigné, je le vois magnifier la beauté de ceux qui luttent à leur manière, de cette humanité ... intouchable.
    Merci Monsieur Gatlif pour ce beau moment de cinéma !.. comme à votre habitude !...
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2017
    Un film rempli de générosité , qui ne cache pas quelques longueurs, mais se révèle être une véritable ode à la solidarité, à la tolérance et à la musique. On pourrait lui reprocher de vouloir aborder trop de thèmes lourds en 1h30 : la crise grecque, le sort des migrants, la transmission...avec un côté un peu fourre-tout mais son énergie et son humanité , marques de fabrique de Gatlif, prennent le dessus. Et le film est aussi l'occasion de voir à l'écran une formidable actrice et grande révélation : Daphne Patakia, au charisme solaire.
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