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    Carré 35
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    4,1
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    57 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    Une enquête sur le secret de famillle mêlée à la grande histoire
    Remarquable et touchant
    Ce film nous aide à revenir sur nos propres histoires
    Dom Domi
    Dom Domi

    41 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    Documentaire très bien '' ficelé '' avec un montage très intelligent qui nous transporte dans une famille qui, comme beaucoup, possède un secret qui fuse et transpire de génération en génération.
    Ainsi, petit à petit, s'efface des mémoires par omission ou déni ce qui pèse sur les pensées.
    Un beau film.
    domi...
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2017
    Évidemment, on ne va pas voir ce documentaire la fleur au fusil avec l'envie de simplement passer un bon moment. On se doute que l'on va être bousculé, sorti de notre zone de confort et amené à réfléchir sur les non-dits dans les familles. Mais il y a là quelque chose de dérangeant à "laver son linge sale" en public.
    Très vite, il m'a semblé que l'entretien, non j'emploierai plutôt le mot d'interrogatoire ici, allait être inégal en raison de l'état de forme précaire des parents (père qui décédera d'ailleurs pendant le tournage).

    Si je comprends parfaitement la démarche du devoir de mémoire au sein des familles, des civilisations (parallèle repris largement dans le film avec la colonisation ou la propagande nazi), j'ai moyennement adhéré à la mise en accusation de la mère. Même si le ton employé n'est jamais cassant, ni insultant, voir cette vieille dame repoussée dans ses derniers retranchements a quelque chose de dérangeant...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Nous sommes trois personnes à être allées voir ce film et en être sorties consternées. Tout ce qu'on nous montre est du domaine de l' intime et n' a d'intérêt que pour le scénariste. Il y a une accumulation de scènes pénibles où le scénariste oblige sa vraie mère, son vrai père mourant à parler de leur petite fille trisomique morte à 3 ans dont ils s'étaient séparés car le fardeau était trop lourd à porter. Ils ont tout fait pour oublier ce passé et leur fils les oblige à raconter leur vie pour distraire les voyeurs que nous sommes . Les tueries qui ont eu lieu en Algérie et Maroc viennent compléter l'ensemble. Le mot que j' emploierais pour qualifier ce film est morbide .
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Ce documentaire mal réalisé m'a mis très mal à l'aise.

    D'abord parce qu'il impose à sa propre mère qui n'a toujours pas dépassé ce qui était arrivé, qui vit toujours dans le déni. Pourquoi lui imposer pareilles douleurs ?
    Ou encore par certaines images, ces enfants handicapés montrés en gros plan alors qu'il disserte en voix off sur l'inévitable pensée du meurtre pour tout parent de tels enfants. Quel incroyable manque de tact. Ou ces images de son père mort sur son lit d'hôpital. On pouvait se passer de ces images absolument pas indispensables. Ou encore ses extraits de films de l'époque des guerres d'indépendance d'une très grande cruauté.

    Au delà le documentaire est très mal réalisé.
    Il y a 3 moments clés dans le film qui sont tous bâclés et ratés.

    Il cherche la tombe de sa sœur, trouve celle de ses grands parents, la voix off nous dit que l'autre doit être proche, au plan suivant on est devant sans qu'on ait le moins du monde vécu la recherche qu'il a du faire, le "plaisir" de la découverte ...
    Il retrouve la photo de sa sœur dans l'ancienne maison ... là aussi aucune mise en valeur, aucune recherche on se retrouve brutalement devant la photo sans contextualisation, sans image de l'actuelle propriétaire de la maison ...
    Et bien sur le plus étrange est encore la fin. On découvre sa mère descendre les marches de l'église de Casablanca où elle s'est mariée, plan suivant elle est devant la tombe de sa fille. Comment l'a t il convaincu ? Pourquoi a t elle changé d'avis, elle qui s'était promise de ne jamais y retourner ? Qu'a t elle ressenti ? Il n'en dira rien, bâclant le tout en quelques secondes ...

    Et pourquoi le père se méprend sur la date de la mort de sa propre fille ? On n'en saura pas davantage ...

    Ce film m'a fait me sentir comme le voyeur d'un drame familial dans lequel je n'avais aucune raison de m'immiscer, de voir une vieille dame "mise à nue" psychologiquement par son propre fils devant une caméra complaisante.
    Sylvie B
    Sylvie B

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Film intime pudique et fort, particulièrement bouleversant.
    Fait réfléchir autant sur les squelettes des placards familiaux que sur l'histoire récente.
    Ça brasse pas mal mais mérite le détour
    rodriguethecat
    rodriguethecat

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    personnel, bouleversant, émouvant. un film d'une grande sensibilité qui était un devoir de mémoire pour son réalisateur
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    "Carré 35" est fondé sur le mystère d'une enfant morte dont les parents n'ont gardé aucun document, pas même la moindre photo, et avance comme une enquête où Caravaca va tenter de comprendre pourquoi il ne reste rien de cette sœur qu'il n'a jamais vue. Le cinéaste élabore une alternance très connue d'images d'archives et d'images du présent sans véritablement la renouveler, tout comme le rapprochement entre la petite histoire et la grande (l'indépendance de l'Algérie et du Maroc) est approximatif. L'enjeu du film est ailleurs, sa beauté tient dans son impudeur totale qui, si elle parfois gênante, montre toute la rage de Caravaca, que ce soit à travers la voix-off ou les interviews de ses proches. Ces moments sont les plus forts car ils mettent à nu l'inconscient et le déni, puis le dévoilement d'une vérité qui abolit enfin un mensonge insoutenable. Film poignant qui réserve des moments inoubliables, lesquels font quelque peu oublier une construction assez mécanique, "Carré 35" est un moment de cinéma imparfait mais habité.
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    Ami des cimetières , de la fascination pour la mort , le super 8 et les enfants disparus bonsoir . Ce qui sauve le film c’est une certaine filiation avec de grands cinéastes un peu maudit comme Jean Eustache, en moins bavard et plus court peut être. J’ai été moins convaincu par certains inserts sur la guerre d’Algerie ( vus et revus ) qui paraissent meubler avec l’idéologie de gauche qui va avec ( ah le FLN qu’est ce que ç’était chouette ) .
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    Documentaire et introspection personnel, carré 35 m'à projeté dans ma propre histoire de fils de pied noir!
    Pourtant le sujet n'est pas autour de ce "rapatriement " des français du Maroc vers la France !
    Même s'il en fait un éphémère rapprochement entre l'histoire familial de sa mère et son père vis à vis de l'existence de sa sœur Christine décèdé bien avant sa naissance.
    En effet ce doc se concentre sur se premier enfant de la famille qu'il n'a pas connu et dont l'absence de trace, de photos interroge et névrose les rapports familiaux !
    E Caravaca avec douceur sensibilité et bienveillance décrypte ce cheminement impactant la fratrie !
    Et c'est vraiment bouleversant de le suivre vers la découverte de la douleur de sa mère et comment elle a dépassé à sa manière se drame!
    Très beau plan, commentaire délicat et apaisant , c'est une très belle histoire romanesque et émotionnelle!
    E Caravaca semble avoir trouver un nouveau champs d'expression peut être beaucoup plus engageant que comédien !
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Eric Caravaca mène l'enquête auprès de ses proches sur sa sœur aînée, née en 1960 au Maroc, morte trois ans plus tard seulement, dont l'existence lui a été cachée toute son enfance et dont sa mère a détruit le souvenir.

    Connaissez-vous Eric Caravaca ? Pas une star mais un de mes acteurs préférés dont le jeu discret, la présence silencieuse touchent juste à chaque coup. Il a été révélé par "C'est quoi la vie ?" qui lui valut le César du meilleur espoir masculin en 2000. Il est consacré par "La Chambre des officiers" dont il jouait le rôle principal d'une gueule cassée par la Première guerre mondiale. Ces deux films étaient réalisés par François Dupeyron auquel il dédicace ce documentaire autobiographique.

    Sa famille en est le sujet. Plus précisément le lourd secret de famille qu'elle cache. Quel est-il ? Il s'agit d'une sœur, morte au berceau avant la naissance de ses deux frères cadets, enterrée au Carré 35 du cimetière français de Casablanca. Son existence n'est pas l'enjeu du film. Elle est évoquée dans la bande annonce et posée comme point de départ dès les premières images du film que Eric Caravaca lui-même commente de sa belle voix grave.

    Le suspens est ailleurs. Dans le secret qui entoure sa courte vie et sa mort brutale. Quels en sont les causes ? On ne saura pas la part de mise en scène dans la réalisation d'Eric Caravaca. A-t-il demandé à ses parents de rejouer des confessions déjà données ? Ou les a-t-il débusquées en direct derrière l’œil inquisiteur de sa caméra ? Toujours est-il qu'il mène l'enquête, sans brutalité, sans lancer de vindicte. "Qui était ma sœur ? De quoi est-elle morte ?" Sa mère esquive. Son père, sur le seuil de la mort, qu'un cancer qu'on devine a laissé chauve, lui dit la vérité. Eric Caravaca la pressentait. Il nous l'avait laissé deviner à demi-mot.

    La vie de Christine, cette sœur méconnue, résonne avec la Grande histoire. Celle de la décolonisation. Les Caravaca sont des Espagnols installés au Maroc depuis une génération que l'indépendance du royaume chérifien conduira à l'exil, en Algérie d'abord, en France ensuite après un court retour au Maroc. Ils ont fait le deuil de leur fille avec autant de brutalité que celui de leur vie sur l'autre rive de la Méditerranée. Ils ont tu sa mort comme la France refusait alors de regarder en face la réalité des guerres de décolonisation que le réalisateur nous montre sans fard à travers quelques archives d'une rare violence.

    Son documentaire introspectif trouve le ton juste. Il a l'élégance de sa courte durée, refusant d'en rajouter là où la concision s'impose. Il évite les pièges symétriques de l'absolution et de la vindicte. Eric Caravaca refuse d'accuser sa mère mais cherche simplement à la comprendre. Il remet à sa juste place la mémoire face à l'oubli. Il a touché chez moi la corde particulièrement sensible du secret de famille auquel je veux depuis longtemps consacrer sinon un documentaire aussi réussi que celui d'Eric Caravaca du moins un roman autobiographique pour solde de tout compte.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    J'ai hésité à inscrire ce film à mon programme de la semaine. Mais une note moyenne de 4 étoiles, ça ne se refuse pas ou tout au moins ça éveille l'attention du cinéphile. C'est assez typique d'une programmation "art et essai" même si ce film est à l'affiche des des grands réseaux de distribution (sur un petit nombre de salles, comme quoi le label "hors compétition" à Cannes n'ouvre pas toutes les portes). Ce n'est pas un scénario, c'est une histoire de famille explorée à la façon d'un documentaire. Le thème est assez poignant, dérangeant même par moment tant le spectateur a pour impression d'entrer ainsi par effraction dans de l'intime. A classer dans le registre de l'expérimentation cinématographique. Mais pas suffisamment emballé pour mettre 4 étoiles.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    " carré 35 " plébiscité par la critique est un documentaire bouleversant . En effet à travers une enquête minutieuse ponctué de témoignage ,image archive et actuelle, Éric Caravaca essaye de faire la lumière sur la mort de sa soeur à l'âge de 3 ans et c'est poignant .
    Christine G
    Christine G

    17 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    beaucoup aimé ce film sur les non dits sur ces parents qui ont passé leur vie à cacher celle de leur enfant qui n'était pas normale au point de quitter le Maroc pour se réfugier en Algérie et même cacher l'existence de cette enfant auprès de leurs frères et sœurs
    une atmosphère difficile entre le contraste des jours heureux du mariage des baignades et la difficile réalité que la mère refuse de reconnaître même après le décès de sa fille.
    beaucoup apprécié
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Carré 35, c'est l'endroit dernier où repose Christine, la première petite fille du couple Caravaca, quelque part à Casablanca. L'acteur, qui endosse cette fois la posture du réalisateur, offre un film à mi-chemin entre le documentaire, le témoignage historique et l'autofiction. Car il s'agit de ses propres parents ici, regardés au scalpel, à propos de cette première enfant, décédée très tôt, dont on sait qu'elle hante malgré elle, les profondeurs familiales. Là où une Christine Angot ferait un récit délibérément narcissique, le réalisateur tente de faire coïncider la grande histoire, en l'occurrence celle de la décolonisation au Maroc et en Algérie, et la petite histoire, celle de cette famille qui raconte l'effroi de la perte d'un premier enfant. En ce sens, "Carré 35" est un film universel. Le réalisateur échappe avec beauté au risque de l'impudeur et l'exhibitionnisme. Le récit emprunte la prudence nécessaire pour aborder avec autant de justesse et de hauteur d'esprit, l'archéologie intime d'une famille, construite dans un exil et un avortement d'enfance. Le réalisateur ne juge jamais. Il ne verse pas dans la colère contre ses propres parents, et encore moins dans le pathos. Et pourtant il aborde des thèmes absolument terribles comme le déni, le rejet de la différence, la perte de repères géographiques, affectifs et sociaux. Cette histoire familiale pourrait être celle de chacun de nous. En tous cas, "Carré 35" est un exercice de cinéma où l'esthétique accompagne le récit inaugural d'une vérité toujours à réécrire.
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