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    Carré 35
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    4,1
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    57 critiques spectateurs

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    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Ce documentaire mal réalisé m'a mis très mal à l'aise.

    D'abord parce qu'il impose à sa propre mère qui n'a toujours pas dépassé ce qui était arrivé, qui vit toujours dans le déni. Pourquoi lui imposer pareilles douleurs ?
    Ou encore par certaines images, ces enfants handicapés montrés en gros plan alors qu'il disserte en voix off sur l'inévitable pensée du meurtre pour tout parent de tels enfants. Quel incroyable manque de tact. Ou ces images de son père mort sur son lit d'hôpital. On pouvait se passer de ces images absolument pas indispensables. Ou encore ses extraits de films de l'époque des guerres d'indépendance d'une très grande cruauté.

    Au delà le documentaire est très mal réalisé.
    Il y a 3 moments clés dans le film qui sont tous bâclés et ratés.

    Il cherche la tombe de sa sœur, trouve celle de ses grands parents, la voix off nous dit que l'autre doit être proche, au plan suivant on est devant sans qu'on ait le moins du monde vécu la recherche qu'il a du faire, le "plaisir" de la découverte ...
    Il retrouve la photo de sa sœur dans l'ancienne maison ... là aussi aucune mise en valeur, aucune recherche on se retrouve brutalement devant la photo sans contextualisation, sans image de l'actuelle propriétaire de la maison ...
    Et bien sur le plus étrange est encore la fin. On découvre sa mère descendre les marches de l'église de Casablanca où elle s'est mariée, plan suivant elle est devant la tombe de sa fille. Comment l'a t il convaincu ? Pourquoi a t elle changé d'avis, elle qui s'était promise de ne jamais y retourner ? Qu'a t elle ressenti ? Il n'en dira rien, bâclant le tout en quelques secondes ...

    Et pourquoi le père se méprend sur la date de la mort de sa propre fille ? On n'en saura pas davantage ...

    Ce film m'a fait me sentir comme le voyeur d'un drame familial dans lequel je n'avais aucune raison de m'immiscer, de voir une vieille dame "mise à nue" psychologiquement par son propre fils devant une caméra complaisante.
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Caravaca fait partie de la génération de la transparence totalitaire. Il a donc décidé qu'il fallait éluder le secret de la mort de sa soeur à 3 ans, et imposer cette élucidation à sa mère. Il mêle cette histoire intime à l'Histoire de la guerre d'Algérie, de l'immigration. A aucun moment il ne se dit que l'humanité a de tous temps avancé en enfouissant ses douleurs, que les familles n'ayant aucun lourd secret ne sont pas légion. Même si le film est par moments touchant, voir tout cela imposé à sa mère m'a mise très mal à l'aise. spoiler: Tout comme le fait qu'on nous parle d'une petite fille trisomique alors que sur les photos finalement retrouvées on ne voit pas du tout une enfant trisomique.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    C'est avec beaucoup de pudeur que le comédien Eric Caravaca nous introduit dans sa famille et nous fait part d'un drame qu'il a ignoré pendant très longtemps : la mort, à l'âge de 3 ans, d'une sœur aînée qu'il n'a jamais connue puisque ce décès a eu lieu en 1963, 3 ans avant sa propre naissance et que ses parents n'en parlaient jamais. Lorsqu'il a appris l'existence de Christine ainsi que son décès, Eric Caravaca n'a eu de cesse de connaître la vérité sur cet épisode familial douloureux. Il a enquêté, recherché des documents, essayé de retrouver le plus possible de témoins, en plus de ses parents. Tout cela pour apprendre que Christine était trisomique et souffrait d'une malformation cardiaque, la maladie bleue, souvent associée à la trisomie. Cette maladie et les circonstances de la mort de Christine étant les seules explications à l'espèce de négation familiale de la perte de l'enfant.
    C'est cette enquête que nous suivons dans le film, dans lequel cette histoire familiale arrive à se mêler à celle de la colonisation, les parents du réalisateur ayant vécu en Afrique du Nord, Maroc, Algérie, au moment des combats menés contre la colonisation : un même phénomène d'occultation, de négation, de la part de parents face à la perte de leur petite fille et de la part d'un pays, la France, face à des crimes commis par ses soldats au Maroc et en Algérie.
    Ce documentaire très particulier peut se regarder comme une enquête policière, avec des moments de grande émotion, tels ceux mettant en scène la mère de Christine et d'Eric.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    J'ai hésité à inscrire ce film à mon programme de la semaine. Mais une note moyenne de 4 étoiles, ça ne se refuse pas ou tout au moins ça éveille l'attention du cinéphile. C'est assez typique d'une programmation "art et essai" même si ce film est à l'affiche des des grands réseaux de distribution (sur un petit nombre de salles, comme quoi le label "hors compétition" à Cannes n'ouvre pas toutes les portes). Ce n'est pas un scénario, c'est une histoire de famille explorée à la façon d'un documentaire. Le thème est assez poignant, dérangeant même par moment tant le spectateur a pour impression d'entrer ainsi par effraction dans de l'intime. A classer dans le registre de l'expérimentation cinématographique. Mais pas suffisamment emballé pour mettre 4 étoiles.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2017
    Évidemment, on ne va pas voir ce documentaire la fleur au fusil avec l'envie de simplement passer un bon moment. On se doute que l'on va être bousculé, sorti de notre zone de confort et amené à réfléchir sur les non-dits dans les familles. Mais il y a là quelque chose de dérangeant à "laver son linge sale" en public.
    Très vite, il m'a semblé que l'entretien, non j'emploierai plutôt le mot d'interrogatoire ici, allait être inégal en raison de l'état de forme précaire des parents (père qui décédera d'ailleurs pendant le tournage).

    Si je comprends parfaitement la démarche du devoir de mémoire au sein des familles, des civilisations (parallèle repris largement dans le film avec la colonisation ou la propagande nazi), j'ai moyennement adhéré à la mise en accusation de la mère. Même si le ton employé n'est jamais cassant, ni insultant, voir cette vieille dame repoussée dans ses derniers retranchements a quelque chose de dérangeant...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Nous sommes trois personnes à être allées voir ce film et en être sorties consternées. Tout ce qu'on nous montre est du domaine de l' intime et n' a d'intérêt que pour le scénariste. Il y a une accumulation de scènes pénibles où le scénariste oblige sa vraie mère, son vrai père mourant à parler de leur petite fille trisomique morte à 3 ans dont ils s'étaient séparés car le fardeau était trop lourd à porter. Ils ont tout fait pour oublier ce passé et leur fils les oblige à raconter leur vie pour distraire les voyeurs que nous sommes . Les tueries qui ont eu lieu en Algérie et Maroc viennent compléter l'ensemble. Le mot que j' emploierais pour qualifier ce film est morbide .
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    C’est en se trouvant devant le carré des enfants d’un cimetière de Suisse qu’Éric Caravaca (connu surtout jusqu’ici comme acteur), ressentant un trouble profond, a éprouvé la nécessité de sonder un lourd secret de famille. Ce film transcrit la substance de l’enquête qu’il a menée sur les traces de Christine, une fillette morte en 1963 à l’âge de 3 ans et reposant dans un cimetière de Casablanca. L’enfant est sa sœur, qu’il n’a jamais connue car lui et son frère sont nés en France après le décès de Christine. Non seulement il ne l’a pas connue mais il n’a jamais vu ne serait-ce qu’une photo de l’enfant ! En vérité, c’est comme une chape de silence qui s’est abattue sur elle dès après sa mort. Jamais ses parents ne parlaient d’elle et aucune trace, pas même une photo, ne semblait subsister de son passage sur la terre.
    Que s’est-il passé ? Pourquoi ce silence et ces dénis ? Car Éric Caravaca découvre rapidement que c’est surtout sa mère qui s’est inventée une autre vie et une autre identité comme si elle avait voulu gommer l’existence de son premier enfant. Et quand, pour les besoins du film, elle est interrogée, elle semble toujours se réfugier dans de surprenants démentis. Son père, lui, peu avant sa mort, et du bout des lèvres, laisse entrevoir un pan de vérité. spoiler: Éric Caravaca ne tarde pas à découvrir que sa sœur est morte de ce qu’on appelait la « maladie bleue », maladie provoquée par une malformation cardiaque et le plus souvent associée à la trisomie 21.

    Ce point est assez rapidement dévoilé au cours du film. Le but du réalisateur n’est pas d’entretenir un mystère à ce sujet mais de chercher à faire mettre des mots et des phrases sur ce qui s’est passé. Autrement dit à en finir avec le silence et à redonner une identité à une fillette morte qui n’en avait plus. Pour ce faire, Éric Caravaca utilise les documents de famille (ce qu’il en reste) et part à la recherche non seulement des lieux mais surtout des témoins. N’y a-t-il pas d’autres personnes que les parents à pouvoir parler des événements ? Un oncle ? Une femme mystérieuse qui entretient la tombe de Casablanca ?
    Est-il judicieux, comme on le dit volontiers, de simplement tourner la page et d’enfouir sous le silence les douloureux événements du passé ? N’est-il pas préférable, au contraire, de les désigner par les mots qui conviennent ? Éric Caravaca conforte son propos en s’appuyant sur d’autres non-dits, sur les faits historiques qui ont ébranlé l’Afrique du Nord (Maroc et Algérie) où ont vécu ses parents et qu’on a mis beaucoup de temps à désigner du seul nom qui convenait, celui de guerre ! Son film bouleversant explore des secrets et des hontes et le fait avec une remarquable économie et une justesse de ton jamais prise en défaut. Il n’y a besoin que d’un peu plus d’une heure pour nous toucher au plus profond et nous dire l’essentiel qui est que toute vie mérite d’être vécue !
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    C’est son histoire intime, très personnelle que le réalisateur-comédien Eric Caravaca nous propose de découvrir en le suivant sur les traces d’une grande sœur ignorée, morte à trois ans à Casablanca et dont sa mère ne lui a jamais réellement parlé. Le jour où il décide d’aller à sa rencontre, le réalisateur puise au plus profond de sa famille. Il interview l’un de ses oncles qui a bien connu sa sœur, mais surtout de sa mère et de son père qui décèdera pendant le tournage et qu’il filme sur son lit de mort. Des rencontres afin de déceler la part du mystère familiale et les raisons qui ont conduit ses parents à faire ainsi table rase du passé. C’est une histoire familiale merveilleusement racontée, mais tout aussi douloureuse. Un album de famille que l’on ne se serait pas permis d’ouvrir si le principal intéressé ne l’avait pas fait en nous guidant dans les arcanes d’un passé où la grande Histoire heurtait celle de sa famille. Il sait comment l’un ne pouvait aller sans l’autre.  Eric Caravaca joue sur le documentaire une gamme plutôt originale, voire inédite.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    L’acteur et réalisateur Éric Caravaca nous plonge dans les secrets de sa famille pour dévoiler un documentaire intime sous forme de polar psychanalytique, entre non-dits, mensonges et véritable enquête à la recherche d’un passé effacé. Carré 35 est aussi un grand film de cinéma.
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    Ami des cimetières , de la fascination pour la mort , le super 8 et les enfants disparus bonsoir . Ce qui sauve le film c’est une certaine filiation avec de grands cinéastes un peu maudit comme Jean Eustache, en moins bavard et plus court peut être. J’ai été moins convaincu par certains inserts sur la guerre d’Algerie ( vus et revus ) qui paraissent meubler avec l’idéologie de gauche qui va avec ( ah le FLN qu’est ce que ç’était chouette ) .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Film à la fois violent et délicat, Carré 35 est un OVNI comme on voudrait en voir plus souvent. Cette histoire familiale, qui a priori ne devrait pas nous regarder est merveilleusement mis en scène par Eric Caravaca et touche à l'universel ou pour mieux dire, touche tous ceux qui vivent avec des fantômes, dans des familles où les non-dits, les silences, supposés effacer les peines, les transforment en tragédie. Sublime.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Un film documentaire intimiste. Au plus près de moi, je vous révélerai un peu de vous. C'est un peu le principe. Un secret de famille rudement bien caché, qui soulève des convictions profondes et un sens inné du non-dit. Il est à la fois beau et rude de voir une mère qui approuve son déni, préférant se réfugier dans l'optimisme et le future. Mais le fils Caravaca ne fait pas de jugement moral. C'est une colère qui n'est plus, une incompréhension digérée et un simple désir de vouloir comprendre. En cela le film n'est rien de pudique bien au contraire, il nous touche par son universalité.
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    ce film interroge sur l'utilité de projeter un documentaire qui traite d'un déni familial ou secret de famille en salle et livrer à tout un chacun une femme acculée devant une caméra à répondre à son fils ( en lui mentant d'ailleurs). N'ayant pas beaucoup de matière sur le sujet, ne vaut il pas mieux réduire la durée plutôt que d'insérér des images comme un cheveu sur la soupe avec en fond une voix off sans saveur.Sensation de remplissage.. Je me demande bien comment la mère du réal regarde son histoire sur la toile?
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    Documentaire et introspection personnel, carré 35 m'à projeté dans ma propre histoire de fils de pied noir!
    Pourtant le sujet n'est pas autour de ce "rapatriement " des français du Maroc vers la France !
    Même s'il en fait un éphémère rapprochement entre l'histoire familial de sa mère et son père vis à vis de l'existence de sa sœur Christine décèdé bien avant sa naissance.
    En effet ce doc se concentre sur se premier enfant de la famille qu'il n'a pas connu et dont l'absence de trace, de photos interroge et névrose les rapports familiaux !
    E Caravaca avec douceur sensibilité et bienveillance décrypte ce cheminement impactant la fratrie !
    Et c'est vraiment bouleversant de le suivre vers la découverte de la douleur de sa mère et comment elle a dépassé à sa manière se drame!
    Très beau plan, commentaire délicat et apaisant , c'est une très belle histoire romanesque et émotionnelle!
    E Caravaca semble avoir trouver un nouveau champs d'expression peut être beaucoup plus engageant que comédien !
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    " Le film "Carré 35 " m'a laissé un sentiment d'oppression, désarroi et d'incompréhension par la lourdeur du poids du secret familial ... J'en étais complètement scotché ! Désarmant, choquant et bouleversant, ce film documentaire est l'enquête lancée par le réalisateur Eric Caravaca, à la recherche des traces d'une soeur ainée Christine qu'il n'a jamais connue et qu'il a entendue son existence, à l'adolescence. Eric Caravaca nous confie sa découverte d'un évènement tragique tant ignoré pendant très longtemps : la mort de sa soeur ainée à l'âge de 3 ans, 3 ans avant sa naissance ... Il découvre que tous les films et les photos avec elle, ont été détruites, il éprouve le besoin de la connaitre et de comprendre pourquoi ce secret, il veut aussi briser la transmission du secret familial enfoui, trop lourd à porter à travers des générations. Il a donc interrogé des membres de sa famille pour rassembler quelques éléments pouvant reconstituer l'histoire familiale, il rassemble des documents administratifs (passeports, livret de famille). Il découvre que sa mère s'est inventée des vies. Lorsqu'il lui demande pourquoi elle n'a jamais parlé de sa soeur ainée, Christine, elle affirme tout simplement qu'elle n'aime pas revenir en arrière dans le passé. D'ou l'enquête pour mettre à plat sur son histoire familiale et libérer la parole. Le film "Carré 35" est dur, choquant car on a l'impression que le réalisateur Eric Caravaca force ses parents à lui raconter une période méconnue avec sa soeur ainée en les filmant, ouuuff ... mais on peut comprendre combien c'est insupportable, pour lui, d'imaginer un fantôme dans sa famille et qu'il veut laisser la place à sa soeur ainée dans la famille. Voilà, il découvre que Christine était trisomique, souffrant d'une malformation cardiaque, la maladie bleue souvent liée au syndrome de Down ! OOuuffff ! Les interviews avec la mère m'ont fait froid dans le dos ! Quelle blessure tellement intense et très profonde ! Le film "Carré 35 " aborde le thème du deuil inconsolable face à la mort d'une enfant mais pas seulement, il est aussi le sujet du déni total face à l'handicap mental ! L'annonce du handicap d'un enfant est certes toujours choquante pour les parents, le déni du handicap est terrible pour tout le monde, surtout pour les enfants handicapés mais là, l'enterrement d'une enfant handicapée que la mère n'a jamais reconnu la trisomie, est atroce au plus haut point ! C'est comme vouloir effacer complètement l'existence de Christine, la petite fille trisomique en enterrant aussi son handicap, signe de honte et de culpabilité, pour l'ignorer à vie ! OOuufff ! Il est dur, ce film ! La fin du film est interessante car elle montre des images d'archives de propagande nazie avec de jeunes enfants handicapés physiques et mentaux pour nous faire comprendre que le handicap a toujours suscité en la société, les sentiments de malaise et de peur face à la différence. Et encore, ce n'est pas fini, le film "Carré 35 " explique aussi le secret, les mensonges, les non-dits peuvent peser la famille au fil des générations même si ceux-ci sont bien enfouis ! Justement, allez le voir pour comprendre pourquoi la mère est arrivée au déni par rapport au handicap mental et à la mort de la petite fille et aussi pourquoi elle s'invente des vies ! Wouah ! Ce film très pesant est, pour le réalisateur Eric Caravaca, une forme thérapeutique, un besoin de carthasis pour briser à jamais ce secret familial enfoui .... Très bon film mais ouuff, il est poignant ! "
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