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ASSRANCETOURIX
22 abonnés
303 critiques
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3,0
Publiée le 31 mai 2020
Vraiment pas mal pour un mélo soupçonneux ! Très bien joué ! les références hitchcockiennes ne sont pas si envahissantes que ça ! C'est finement réalisé et la reconstitution sixties bien faite et pas pesante !
Un thriller dont on ne donnerait pas 2 étoiles au démarrage tant c'est presque mou et irréel mais le suspense, les retournements de situation et les rebondissements, menant pour certaines à des fausses pistes, nous tiennent en haleine pendant ces 1h30. Aucune action certes, mais un décor soigné et une intrigue certainement plus crédible que certains téléfilms dont nous rabâche la TNT le week-end. On reconnaîtrait presque un clin d'œil à Hitchcock dans le style. Bref un thriller aussi vintage que contemporain qui se laisse regarder tout seul si tant qu'on n'en attend pas du grand spectacle à l'américaine mais un truc plus posé.
Bien filmé et joué, le film est hélas parasité par le fait que son actrice blonde est trop sexy, ce qui rend ce drame maternel secondaire. La fin est sans intérêt, pas crédible, et tire le film vers le bas.
Très bien ! C'est toujours agréable de se lancer dans un film sans avoir vu sa bande-annonce au préalable, sans s'être spoilé l'histoire et là surprise ! Je tombe sur un excellent thriller ! Veerle Baetens est géniale, j'espère qu'on la verra plus souvent. Certaines scènes m'ont clairement rappelé "Rosemary's baby" et certaines oeuvres du grand Hitchcock.
Après m'être rendu compte que j'avais lu le roman ici adapté ( Barbara Abel ; "derrière la haine"), le scénario finit par s' en éloigner totalement dans la deuxième parie et distille un parfum paranoïaque poisseux. Le parti-pris assumé du vintage des décors, costumes,coiffures,voitures donne un petit coté désuet et intemporel. Tout comme le roman, le film n'est pas un grand film mais se laisse voir avec plaisir. Et personnellement, quand il n'y a aucun acteur très connu, mon plaisir augmente...
Avec “Duelles”, Olivier Masset-Depasse plante un décor des années soixante où ses deux actrices jouent les mères de famille aimantes et parfaites. Les voisines et meilleures amies vont pourtant devoir affronter un événement douloureux. Sous ses accents hitchcockiens assumés, “Duelles” est un thriller porté par une blonde, Veerle Baetens, et une brune, Anne Coesens, qui s'efforcent de rester chics, malgré les allures de paranoïaques qu’elles doivent prendre. Tout est trop beau, trop lisse et trop rapide. Il manque du lâcher prise pour mieux savourer cette histoire angoissante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
un drame familial qui amène à des dommages collatéraux en cascade. entre suspicion et paranoïa, un thriller à suspense qui instaure certes une ambiance mais qui jamais ne surprend vraiment ou ne monte en puissance. alors que les dialogues sont souvent chuchotés, que le rythme est assez lancinant on aurait pu à juste titre attendre un final avec davantage d'intensité et de rebondissements.
Un film comptant de nombreuses réussites : la musique, le rythme, le jeu des acteurs, l'ambiance des années 60 ... Le bémol : la fin. J'avais été tenue en haleine dès les premières minutes du film mais le scénario final m'a perdue. Trop de spoiler: morts , trop peu de réalisme. C'est vraiment dommage.
la trame de ce film est rondement mené, on se retrouve parfaitement dans le décor des années 60, en suspens haletant, des acteurs qui jouent à la perfection, j'aurais pu donner la note maximale à ce film, s'il n'y avait eu une fin décevante, ce film porte un titre"duelles", et bien le duel tourne court, je m'attendais à une fin explosive entre ces deux femmes, au lieu de cela la méchante coule des jours heureux avec l'enfant de sa meilleure amie, il y avait mieux à faire je pense dommage, pour ma part je reste sur ma faim, d'autres seront peut-être satisfait...
Duelles, un sentiment de déjà vu... De fait, de nombreux films et téléfilms ont traité de ce sujet : même scénario, même dénouement. Quel est donc l'intérêt de ce "plagiat", alourdi d'une musique assourdissante pour mieux faire passer un suspense éventé ?
Loin d'égaler "Le maître" Alfred Hitchcock, Olivier Masset-Depasse nous livre un thriller belge de bonne facture. Les deux actrices (Anne Coesens et Valérie Baetens) sont excellentes dans cet engrenage suivant la mort accidentelle du seul enfant du couple voisin, et ami(au début…). Il y a un suspense et une tension latente dans cette œuvre mais malheureusement cela débouche sur une fin qui m'a laissé perplexe. En dehors de cet épilogue tiré par les cheveux, le réalisateur a le mérite de s'engager sur un terrain glissant, et de s'en sortir plutôt bien.
On a vraiment du mal à croire que nous sommes dans un film belge tourné à notre époque. Preuve que la reconstitution des années 60 de cette banlieue cossue de la capitale belge est particulièrement réussie. Des décors des deux maisons qui rassemblent la quasi-totalité de l’action en passant par les costumes et les accessoires, on s’y croirait vraiment et ce cachet vintage et rétro bien rendu (à la limite de l’excès tant tout cela confine au fétichisme de conservateur de musée) donne une saveur particulière et surannée à ce long-métrage. Une œuvre originale et qui dénote dans la production actuelle se plaçant constamment comme un hommage appuyé à deux figures tutélaires du cinéma américain, celle du cinéma d’Hitchcock pour le côté suspense et les femmes fatales et celle de Douglas Sirk pour le côté mélo et les images léchées.
On peut également voir « Duelles » comme un exercice de style particulièrement probant tant les références sont assumées et digérées avec goût et pertinence. Mais toute cette vitrine, peut-être un peu démonstrative, n’est pas vaine et le style et la forme sont au service de quelque chose. En effet, on est tout autant dans un thriller qui sait être prenant qu’un drame familial poignant. Le jeune réalisateur belge Olivier Masset-Depasse (découvert grâce à « Illégal », un film au style et au sujet diamétralement opposé) jongle parfaitement entre les deux, sachant nous émouvoir par le biais du drame qui se joue sous nos yeux et faire monter la tension crescendo jusqu’au final. Il y a un parfum de suspense à l’ancienne comme on fait plus, à cheval entre ceux qui sortaient à l’époque où se déroule le film et ceux à la mode dans les années 90 du style « La Main sur le berceau ». Le déroulé de l’intrigue est plutôt retors à défaut d’être renversant et l’ambiance est anxiogène au possible. Le décalage entre les belles images de cette banlieue paradisiaque et le drame qui s’y joue est confondant.
La force principale du long-métrage est de tout le temps nous faire douter de la folie supposée des deux personnages, à savoir si l’une est vraiment une psychopathe et si l’autre est folle ou pas. Durant une heure et demie qui ne souffre d’aucune longueur grâce à un montage aiguisé, on est focalisé par la relation de plus en plus vénéneuse entre Alice et Céline, à laquelle on peut ajouter les présences importantes de leurs maris respectifs. Les deux actrices, Veerle Baetens et Anne Coesens sont impeccables. La première joue parfaitement le doute et la paranoïa quand la seconde inquiète par son calme apparent et sa résignation empreinte de dolorisme. On peut juger que le scénario va trop vite en besogne dans le comportement adopté par ses personnages qui passent vite d’un sentiment à l’autre mais le mystère entourant l’intrigue et les sublimes images du réalisateur emportent le morceau jusqu’à un final surprenant de noirceur.
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« Duelles » n’est pas le premier film d’Olivier Masset-Depasse qui nous présente 2 familles plutôt aisées, ayant un fils du même âge et vivant dans une maison mitoyenne dans la banlieue de Bruxelles. De fait on comprend que les mères -Alice (blonde extravertie interprétée par Veerle Baetens) et Céline (brune plus réservée jouée par Anne Coesens) – soient les meilleures amies jusqu’au jour où Maxime, le fils de Céline, se tue accidentellement en tombant de la fenêtre de sa chambre sous les yeux impuissants d’Alice. On assiste alors à un basculement total des relations entre les 2 mères et de fait les 2 couples, avec des phases de doute intuitif, de suspicion puis de conviction intime / des phases de culpabilisation et de déni / des phases psycho et même psychopathologiques pour ne pas dire psychiatriques… Bref, on plonge dans un thriller psychologique très poignant qui va crescendo à la mode Hitchcock mais aussi à la Polanski dans son « Rosemary baby » (1968) voire à la HG Clouzot dans « Les diaboliques » (1954)… jusqu’à la fin que nul ne peut deviner mais qui est a priori impossible – je pense – vu les 2 histoires familiales. Le réalisateur nous tient en haleine tout au long de son film et on lui pardonnera quelques lourdeurs dans le montage (flash-back sur la tasse de thé pour la grand-mère par exemple) et le personnage de Damien, le père de l’enfant mort, qui s’avère trop rapidement outrancier dans ses réactions vis-à-vis de ses voisins compatissants. Si la bande son est parfois « simpliste » car trop parallèle à l’angoisse générée par l’image, celle-ci est d’une grande qualité en termes de plans et de tonalités changeantes adaptées aux phases de l’histoire. Un grand bravo également pour les décorateurs et les costumières de cette histoire qui se déroule dans les années 60. Bref, une très bonne découverte et surprise justifiant de suivre la carrière de ce jeune cinéaste belge. Dommage que ce film soit passé – du moins dans ma ville – uniquement dans une salle d’Arts et Essais pendant une semaine.