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YVES B.
6 abonnés
4 critiques
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0,5
Publiée le 12 juillet 2021
Encore plus bourrin que d'habitude, Verhoeven ! La foi religieuse, ça le dépasse... Tout sonne faux dans l'histoire de cette religieuse tiraillée entre ses élans mystiques et l'appel de la chair, le comble du ridicule est atteint quand Virginie Efira, possédée, s'exprime avec la voix de Jésus ! Le confinement avait du bon qui nous préservait de la sortie de tels navets, mais on peut compter sur la presse de gauche pour défendre ce film nul artistiquement mais très politiquement correct !
Une ambiance qui oscille entre 'Le Nom de la Rose' et les derniers films de Brisseau. Très bonne interprétation. quelques longueurs. Mysticisme ou manipulation, à vous de voir
Une grande claque. Un grand film. Spectaculaire au niveau du jeu, de la réalisation, du décor. La musique est frissonnante. Le montage est très bien mené. On rentre tout de suite dans le vif du sujet. Virginie Efira est époustouflante dans ce rôle. Très peu d'acteurs peuvent interpréter un personnage comme celui ci. Magnifique !
Un film puissant avec une mise en scène formidable. Des rebondissements, des scènes touchantes , d'autres drôles,... Effira est charismatique dans le rôle et tient bien son personnage, le reste du casting ne démérite pas. Le bémol serait , selon moi, la manière de parler et le vocabulaire qui fait 21ieme siècle et pas d'époque. Je recommande ce film qui est pour un public averti car sexe et violence sont présents.
Paul Verhoeven ("RoboCop", "Total Recall", "Basic Instinct", "Starship Troopers") se lance ici à l'assaut de la religion, et notamment de la vie sulfureuse de la religieuse Benedetta Carlini (début du XVII ème siècle) ayant marqué l'histoire de l'église avec son étiquette de Sainte et de lesbienne à la fois. Le sujet est évidemment malsain, surtout pour les personnes sensibles à la spiritualité de Jésus-Christ et de la vierge Marie. La réalisation est particulièrement crue et sans fard, les scènes dénudées et blasphématoires sont bien présentes, surtout dans la seconde moitié de ce drame biographique. Malgré le talent indéniable des comédiens (Virginie Efira, Charlotte Rampling, Lambert Wilson...) et une vraie démarche de reconstitution fidèle de la vie au monastère des Théatines à Pescia (Italie), je n'ai pas accroché du tout à cette oeuvre nauséabonde et sans grand intérêt à mes yeux. Globalement assez indigeste. Site CINEMADOURG.free.fr
Une leçon de male gaze, insupportable en 2021...J'ai aussi eu du mal avec les actrices maquillés et siliconées pour incarner des soeurs du XVI e siècle !!
Un très grand Paul Verhoeven, dressant un tableau très réaliste du Moyen-Age avec comme point de vue celui de cette nonne, sœur Benedetta, dont l'évolution au sein de cette Abbaye va être des plus étonnantes... Si vous êtes amateur de son style, foncez., car on retrouve tous les ingrédients de la recette Verhoeven : érotisme, tensions dramatiques, violence esthétisée et non gratuite. Un un mot: dans la lignée de ses films précédents tout en s'ancrant dans un univers inédit dans sa filmographie (si l'on excepte "la chair et le sang") : celui du Moyen-Age et de l'église toute-puissante. Gros cliffhanger à la fin résolu de manière assez inattendue !
Cette histoire de nonnes saphiques est un hallucinant OVNI. On jurerait un nanar italien des années 60 entre carton pâte et hémoglobine, beau Jésus sulpicien et larmes de crocodile. Durant toute la projection, je n’avais qu’une envie : RIRE, franchement ou sous cape — mais j’étais visiblement le seul. J’ai donc étouffé sous mon masque ma bonne humeur iconoclaste. Je n’ai pas cru un seul instant à cette histoire paranormale, paraît-il, authentique et je confesse m’être un peu ennuyé sur la fin, avec une pointe de nostalgie du “Nom de la Rose”. Néanmoins, je mets presque la note maximale car, en ce 21ème siècle déjà bien entamé, rarement le Kitsch, le Grotesque et l’Insincérité auront atteint selon moi ce degré d’humour involontaire, de talents gâchés, de réputation surfaite , bref, de FACTICITÉ géniale. Il faut le voir pour le croire. Ou plutôt, il faut y croire pour le voir ! Car, au Paradis du 7ème Art, tel est le mystère de la crédulité aveugle, tel est en somme, le miracle, très décalé, de Sancta Benedetta façon Verhoeven ! AMEN.
Benedetta est un film correcte. Dans les points positifs on retrouve l’histoire, le scénario, qui est très constructif et si j’ai bien compris tiré de faits réels. On retrouve aussi les personnages qui sont tous bien développés et interprété. On retrouve aussi une bonne image, et une mise en scène qui nous fait sentir très mal sur certaines scènes qui sont horribles : spoiler: comme le suicide de la sœur Christina. Les visions de Benedetta de Jésus sont juste nul au niveau de la mise en scène, comme je l’ai dit à part pour certaines scènes cette façon de présenter le film est ridicule ! Outre la mise en scène, l’histoire parle de plein de sujets différents en plus de la religion. Je parle de l’homosexualité qui est traité dans le film. S’en suis donc des scènes d’amours entre les deux personnages principaux avec beaucoup de nudité et très exagéré, c’est de la pornographie. Plus tard, ces événements feront, en plus de l’histoire de possession par Jésus sur Benedetta, partis de l’intrigue principale. Bref, Benedetta est un film que je conseille mais qui selon moi, ne mérite pas assez la palme d’or du festival de Cannes 2021, contrairement à d’autres. Je ne le conseille pas vraiment...
Autrement perturbant, le film fait peur dans l'histoire, la situation. Ce film est assez triturant psychologiquement et plutôt difficile à voir parfois, mais reste tout de même pas mal étant donné qu'on vois pas cette intrigue partout.
Paul Verhoeven est un cinéaste de renom, il le prouve encore avec ce film réalisé avec prouesse et une belle mise en image et des acteurs tous à niveau, Virginie Effira sublimant le film par une présence jamais vu dans ses autres films, bravo ! Le fond est aussi intéressant sur ce clergé d’une époque entre pouvoir, hypocrisie, cupidité et hiérarchie malmenés avec une note d’humour et d’ironie bien dosée. Un vrai film pour le festival de Cannes.
Ce film voudrait réconcilier la religion et l'érotisme ?! Les images sont trés belles, le film un tout petit peu moins. Il aurait gagné à être un peu plus court.
Excellent film qui permet à la sublime Virginie Efira de délivrer toutes les palettes de son talent. Et le film, avec son côté grand-guignol qui provoque de nombreux moments comiques (ce qui déplaît fortement aux critiques bob-intello genre Télérama), est passionnant de bout en bout. J'ai l'impression que le réalisateur a voulu faire un film un peu à l'ancienne, ayant pour unique objectif la distraction du spectateur qui ne s'ennuie pas un instant. Sans pour autant oublier l'aspect critique, envers l'Eglise de l'époque, les croyances superstitieuses..... Une petite ombre, une erreur historique : le prévôt, à un moment, dit qu'il demandera l'avis du Vatican, faisant ainsi référence au pape. Ce n'est que depuis 1929 et les accords de Latran que le Vatican est utilisé pour désigner le pouvoir du pape. Auparavant, on disait le pape, tout simplement.