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islander29
868 abonnés
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4,0
Publiée le 12 juillet 2021
Paul Verhoeven a insufflé un souffle épique à ce film qui rend l'histoire de Benedetta passionnante...Il ne se contente pas de l'Histoire avec un grand H, il la rend romanesque, pour le plus grand bonheur du spectateur .....La mise en scène alterne les scènes rigoureuses et dépouillées, à l'intérieur du couvent, avec les paysages ou les rues de Pescia, d'une façon très lumineuse et dans des tons chauds......C'est une histoire qui mérite d'être découverte, pour découvrir le rapport du peuple à la religion au 17ème siècle , ravagé par des pestes et des guerres....Pour sourire parfois aussi de la foi et d'une certaine naïveté du film à nous la relater...Ce n'est pas la foi qui est naïve, ce peut être les croyants ...Bref le film ne vous rendra ni athée ni croyant, il est trop "léger" à ce niveau, mais il vous relatera l'histoire d'un couvent et de ses sœurs, interprétées notamment par des actrices très séduisantes ( la sensuelle Virginie Efira, la sulfureuse Daphne Parakia, la délicieuse Louise Chevillotte)…Avertissement, le film comporte des scènes "osées", voire érotiques (1 ou 2 fois) et une scène de torture ( "inquisition" oblige).....qui marqueront les esprits (pas un film pour les moins de quatorze ans à mon avis) ....Ce n'est pas du cinéma "intellectuel" (moins que "Elle") C'est un film grand public adulte, dont on sort avec émotion et ravissement.Je conseille
Depuis le début de sa carrière, Paul Verhoeven possède un certain attrait pour la religion chrétienne (il a tout de même écrit un livre sur le Jésus historique). À plus de 80 ans, il traite donc de front une histoire se situant dans le milieu religieux en narrant le scandale autour de Benedetta Carlini. Il faut dire que cette affaire avait tout plaire au réalisateur néerlandais : aspect historique, sexe, violence, religion… Le cinéaste est donc totalement à son aise avec ce récit et risque une fois de plus de choquer une bonne partie du publicspoiler: (les fantasmes de Benedetta représentent Jésus comme quelqu’un de violent ou la séquence où le cinéaste pousse à fond une célèbre séquence du Quatrième Homme…) . Comme à son habitude, il joue sur différents registres en se permettant même quelques brefs passages humoristiques. Verhoeven nous fait découvrir une histoire passionnante et ambiguë dont on ressort sans pouvoir réellement savoir si le personnage principal est une femme sincère, la porte-parole de Dieu, un être possédé par le Diable ou une arriviste manipulatrice. Comme il l’avait fait avec Sharon Stone avec Basic instinct suite à Total recall : Voyage au centre de la mémoire, Verhoeven utilise une actrice secondaire de son précédent film (Virginie Efira qui interprétait déjà une femme extrêmement croyante dans Elle) pour la mettre au premier plan et il a eu une fois de plus raison tellement l’ancienne présentatrice de La Nouvelle Star est éblouissante dans son rôle de nonne très controversée. À plus de 80 ans, le réalisateur n’a rien perdu de son aspect provocateur et de son regard singulier. Benedetta est donc à nouveau un chef-d’œuvre provocateur de par son sujet (l’association du lesbianisme et de la religion ne pouvait qu’être électrique dans les mains du réalisateur de Spetters qui n’hésite pas à amener de nombreux détails crûs) qui est totalement dans la droite ligne de la carrière de son cinéaste. Un film qui va une nouvelle fois diviser ses spectateurs mais qui devrait plaire à tous les fans de Verhoeven.
Il faut un certain temps pour digérer le nouveau film du sulfureux Paul Verhoeven. Vingt-six ans après le mal aimé “Showgirls” et cinq ans après son dernier long-métrage “Elle”, le cinéaste s’attaque à la véritable histoire de Benedetta Carlini relaté par l’historienne Judith C. Brown en 1987. Verhoeven le tend d’ailleurs comme une bible face aux critiques qui jugent son film blasphématoire en rétorquant que ce qui est vrai ne peut pas blasphémer. On vous laissera méditer sur la pertinence de ses mots. “Benedetta” nous plonge en pleine pandémie de la peste noire dans l’Italie du 17ème siècle. Les parents de Benedetta marchandent sa place au couvent de Pescia en Toscane puis achètent celle de Bartolomea, une gamine violée par son père et ses frères. “Benedetta” serait en relation directe avec Jésus et serait capable de produire des miracles. Considérée comme une folle par certains, la jeune femme est également lesbienne et profitera de sa puissance pour abuser de la jeune Bartolomea. En effet, si certains pourraient y voir de l’amour, nous vous mettons au défi de nous trouver un seul moment où Benedetta a exprimé de la tendresse pour celle qui la fait jouir. Car oui, Virginie Efira est filmée nue dans toutes les coutures, se masturbant avec un godemichet en forme de la Vierge Marie ou en s’offrant à Jésus crucifié. Ce film réalisé par un homme pour des hommes n’en rate pas une pour provoquer dans le sang, le sexe lesbien et tout ce qui pourrait scandaliser la communauté chrétienne. Violent et salement sexuel, le film est tellement outrancier qu’il est parfois à prendre au second degré. Entre les très bonnes prestations de Charlotte Rampling et Lambert Wilson et le piètre jeu de Daphne Patakia, nous admettons que Virginie Efira s’est donnée corps et âme pour son rôle. Malheureusement, “Benedetta” est traitée dans une obscénité gratuite et graveleuse. Était-ce franchement nécessaire ? D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Benedetta est un très bon film qui se regarde avec intérêt est parfois horreur. Le cinéaste connaît bien son métier et nous offre un film très bien rythmé et construit (comme tous ses films) avec un sujet pas si facile que ça à traiter. L’ensemble des acteurs est très bon. J’ai trouvé l’interprétation de Lambert Wilson un peu excessive. Mais son rôle moralisateur ne fait-il pas écho aux excès de nos moralisateurs hystériques d’aujourd’hui? Belle idée d’avoir engagé la compositrice Anne Dudley pour la musique. L’ex-membre des art of noise hélas a composé une musique fonctionnelle sans plus. Au final, un film estampillé « cinéma français » mais qui dépasse de loin par son ambition et sa réalisation ce cadre .
Franchement je m'attendais à mieux pour cette histoire tirée de faits réels et qui n'apporte pas vraiment de réponse, le spectateur demeure dans le doute du début à la fin, le personnage joué par Virginie Effira n'est peut-être pas si éloigné de la réalité de l'époque, l'esprit navigue entre hystérie - individuelle et collective -, hallucinations et illumination sans trop savoir, de même on ne comprend pas ce qui provoque les multiples revirements du personnage principal Benedetta face à sa compagne, l'histoire est à dormir debout et on ne sait trop quoi en penser, mais peut-être était-ce là justement le parti-pris de son réalisateur Paul Verhoeven, en tout cas je zapperai le film lorsqu'il sera diffusé sur les chaînes TV.
Ce film est malheureusement un moyen de se faire une fausse idée du christianisme ou, tout simplement éloigner les croyants de cette religion "plus à la mode" plusieurs personnes ont quitter la salle durant le film et celà ne m'étonne pas. L'acceptation de tous est bien sur une valeur commune de toute religion.
En dehors de ses acteurs et, surtout, actrices qui se sont donnés à fond pour jouer leurs rôles, j'ai passé deux heures de malaise devant l'écran. Dieu qu' il a du fallut en surmonter des blocages à Efira et Patakia pour tourner les scènes - inutiles - saphiques. Paul Verhoeven , 83 ans , fait son vieux grigou malsain et non inspiré dans cette réalisation voyeuse, se voulant scabreuse, même pas dérangeantes mais ennuyeuse tout bonnement. Aucune émotion ressentie ... Le proçès de la nonne est expédié en deux temps trois mouvements. Je re faisais dans ma tête l' ouverture de l enchainement du Tai Chi forme Chen tant je me languissais ! ( authentique ... ) La fin de cette pellicule fut la bienvenue avec un beau paysage Toscan. Quelques points intéressants : le décor médiéval et, la reconstitution à l' avenant. Si Verhoeven voulait faire passer un message se rapportant au concept de croyance, religion, pêchés originels , etc. ... Je ne l'ai pas vu du tout car que ce soit les dialogues, les scènes de torture/crise et même celles de sexe, tout est gratuit , grossier et c'est déplaisant. De la provocation à deux balles ... Navré Benedetta , mais vous avez pêché et pas qu'un peu ... Pêché ? il est question d ' un naufrage plutôt .
Que dire de cette Benedetta ? Tout d'abord, le choix d'acteur, est particulièrement bon, tant Virginia Efira, que celle qui incarne l'abbesse (Charlotte Rampling). Le scénario est bien monté et l'intrigue est agréable à suivre. Néanmoins, et c'est là que les choses se corsent un peu : les dialogues du film ne sont pas du tout en raccord avec l'époque que prétend représenter le film, la voix qu'emprunte la sainte lorsqu'elle est possédée est limite gênante. Enfin, on ne peut pas s'empêcher de percevoir le message politique anti-homophobie, adresser directement aux chrétiens, ce qui camoufle un peu le but originel que le film recherchait au départ : décrire un fait historique, avec la misticité qui planait sur l'événement (ce dernier point étant réussi, le mystère étant gardé jusqu'à la dernière seconde du film)
Les décors sont superbes tout comme les costumes. Le jeu des acteurs impeccable. Mais... Le film est long...et pas parce qu'il dure 2 h. Je l'ai trouvé brouillon, long à démarrer à se demander quelle est l'histoire et ce que le film veut raconter. A tel point que je me suis demandé si je n'allais pas quitter la salle ce qui ne m'est arrivé qu'une fois il y a...25 ans ! Le film est interdit au moins de 12 ans... je dirais qu'il faudrait relever le niveau : - beaucoup de scènes violentes qui sont inutilement longues et n'apportent rien au film - beaucoup de scènes d'amour (féminines) et de masturbation (féminine) dont la longueur n'apporte rien au film - beaucoup de scènes de nu superflues qui n'apportent rien au film et dont les longueurs sont régulièrement lourdes
Trop de violence, de sexe, de nu qui ont au final totalement noyé l'histoire de Benedetta.
Bref, j'ai été tellement déçue que j'ai regretté d'y avoir consacré du temps.
Tout ça pour ça..... Il faut être honnête, c'est vraiment pas bon. Tout sonne faux, à commencer par Efira qui n'est jamais crédible. Visuellement c'est laid, l'histoire est ennuyante, voire ridicule. Ca sent le film fait par un homme âgé et déconnecté.
Paul Verhoeven, esthète de la mise en tension du corps féminin dans tous ses paroxysmes, nous livre avec Benedetta une oeuvre d'ironie baroque sur fond de questionnement Foi - Religion - Théâtralité. D'une justesse historique et diachronique remarquable en dépit de quelques outrances, son oeuvre, à l'instar des meilleures, ne répond finalement pas aux questions soulevées par l'ouverture de sa boîte de Pandore. Le film se poursuit bien après le tombé de rideau et sollicite la réflexion théologique du spectateur autant qu'il continue à mettre en abîme jusqu'à l'absurde, le dogme autant que la question centrale de l'amour et du mensonge, le jeu du détournement-retournement régissant ou orchestrant l'entièreté de l'opus. Du grand cinéma
Mitigée à la fin du film ... Besoin de prendre un peu de temps , de recul ... On en a déjà tellement entendu parler ... trop sans doute et du coup ça fausse les idées. On ne voit déjà que les scènes dénudées, érotiques ... Certes très belle qualité de l'image, de la photo ; très belle reconstitution aussi de l'époque. Mitigée toujours même le lendemain Je m'interroge sur l'utilité de certaines scènes sulfureuses répétitives? par esthétisme ? Pourquoi pas ... Par provocation ? Si c'est le cas, dommage car elles empêchent de mettre en valeur d'autres thèmes : l'enfermement des fillettes dans des couvents, la monétisation de ces jeunes femmes, la veulerie de l'église, la situation du peuple ignorant et dupé... Donc oui définitivement mitigée.
Le potentiel est là tout au long du film. Je ne me suis pas ennuyée, il y a de très bonnes scènes et d'autres qui frisent le ridicule voire l'embarras, serait-ce du second degré ou juste de mauvais choix? De surcroît, pour une intrigue se déroulant au 17e siècle, les dialogues sont parfois en incohérence avec leur époque, trop modernes. Mais heureusement que la performance de Charlotte Rampling, Virginie Efira et Lambert Wilson est bel et bien là.
Encore une fois, Paul Verhoeven signe un film de grande qualité avec une Virginie Efira totalement possédée dans son rôle de Benedetta Carlini et une Charlotte Rampling exceptionnelle.
L'histoire de cette none ayant vécue au XIIème siècle est prenante, est-elle folle ou est-elle véritablement une Sainte ? Un choix de mise en scène intelligent qui permet au spectateur d'avoir son propre avis sur la question.
Beaucoup de sujets y sont traités tels que les croyances, la sexualité, la justice de l'époque... du grand Verhoeven !