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    Benedetta
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    405 critiques spectateurs

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    joelle g
    joelle g

    78 abonnés 845 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2021
    Finalement à lire les différentes critiques , je m'attendais à un film plus sulfureux , voir ennuyeux. Rien de tout cela.....si Verhoeven aborde les relations entre les sœurs dans un couvent , il le fait de façon assez feutrée tout de même .....son film se regarde presque comme une belle fable , et les deux heures passent très vite ....par contre je n'ai pas trouvé Virginie Effira Si convaincante que cela....pourtant c'est une actrice que j'apprécie...mais là elle m'a déçue. Charlotte Rampling est bien plus convaincante dans son rôle de mère supérieure.
    Au final , un bon film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2021
    Dire de "Benedetta" qu'il est un film clairement anticlérical semble risqué, bien que l'ensemble ne soit pas dépourvu de piques assumées contre l'Eglise. Néanmoins, les personnages sont globalement beaucoup trop mobiles, remarquables de par leur opacité et leur ambivalence pour percevoir une quelconque univocité dans ce film qui surprend à bien des égards. "Benedetta" n'est en tout cas pas un film contre la foi, mais pas non plus contre le désir ; plutôt que de séparer hypocritement les deux – il faut voir quel degré de vulgarité atteint le Nonce, joué par Lambert Wilson, prêt à défendre l'interdiction des plaisirs de la chair, mais qui ne se prive pas de mettre enceinte une de ses servantes –, il s'agit avant tout de dire que religion et sexe peuvent cohabiter sans contradiction, qu'on peut tout à fait être proche de Dieu et s'enfoncer un crucifix dans le vagin. Cette cohabitation, dont Verhoeven sait qu'elle ne s'impose pas naturellement, passe par des images kitsches et provocantes qui pour le coup n'ont jamais été vues – Le Christ doté d'un sexe féminin ! –, manière de fleurter avec le ridicule pour mieux déranger un spectateur qui vient à se demander si la spiritualité n'est pas dépréciée, au point où l'on ne saura jamais si Benedetta ment ou pas quant à sa prétendue connexion avec Jésus. Ce n'est pas la foi qui est ici véritablement remise en cause – Benedetta revient d'ailleurs dans le couvent de Pescia à la fin du film, et ce pour y finir ses jours –, mais ce sur quoi Verhoeven insiste c'est le droit d'exhiber ou plus sobrement de faire usage de son corps comme on l'entend : droit de faire l'amour avec une personne du même sexe, droit de se déshabiller pour dévoiler une poitrine décharnée, droit aussi d'anéantir son corps à travers des suicides d'une grande violence. Et si l'utilisation de son corps permet le rapprochement avec Dieu, dans le cas où Benedetta ne mentirait pas, alors l'acte sulfureux deviendrait nécessaire. Le tour de force réussi par Verhoeven est bien d'avoir su filmer beaucoup d'événements et, malgré le nombre important d'images explicites – qu'elles soient d'ordre judiciaires, sexuelles ou mystiques –, d'avoir en même temps entretenu le mystère autour de son personnage, campé par l'énigmatique Virginie Efira.
    cinono1
    cinono1

    260 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2021
    Peu intéressé par le mysticisme, Paul Verhoeven signe un film à la ligne claire et à l'efficacité narrative indiscutable. Les aventures de cette nonne, prétendant avoir des apparitions de Jésus, est surtout un affrontement avec les autorités religieuses en place, et soucieux de leurs pouvoirs. La reconstitution de l'époque est soignée. Film sur le pouvoir, la croyance, la vanité, l'orgueil, Verhoeven montre mais n'impose rien au spectateur quand il dresse le portrait de son héroine, sainte ou remplie d'orgueil, messagère ou manipulatrice. Verhoeven a un gout pour l'ambiguité de ses personnages autant victimes que coupables. Il n'a pas hérité de son surnom de Hollandais violent par hasard. Le film est traversé par une tension permanente mais Verhoeven ne parvient pas toujours à saisir l'intériorité et les desseins de ses personnages, et son scepticisme donne une impression d'inachevé à son film. Virginie Elfira fait une grande prestation mais c'est surement Charlotte Rampling qui a le plus beau personnage.
    2985
    2985

    230 abonnés 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Les films de Paul Verhoeven se font de plus en plus rares, réalisateur des cultes Robocop, Totall recall, Statship troopers, Basic instinct... toujours accompagné de son aura sulfureuse, il signe avec Benedetta une oeuvre intéressante mais inégale. Se déroulant au 17ieme siècle dans un couvant en pleine pandémie de peste, cette histoire d'homosexualité entre 2 sœurs dans une église inquisitrice tient en haleine, malheureusement le tout reste très survolé, la peste, cette eglise hypocrite, les tortures pratiquées par l'inquisiteur tout est très nuancée et pas toujours bien retranscrit, l'époque devait être bien plus dur et terrible que ce qui est montré à l'écran. De plus certaines scènes notamment les visons du Christ n'apporte rien et font très cheap. Verhoeven place toujours quelques plans sulfureux par-ci par-là mais pas toujours nécessaire. Le casting est très correcte et sûrement que quelques scènes n'ont pas été des plus facile pour les actrices. Paul Verhoeven démontre qu'il en a toujours sous le pieds à plus de 80ans.
    Jmartine
    Jmartine

    152 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2021
    Benedetta est inspiré d’un fait historique de l’Italie du XVIIe siècle qui a conduit au bûcher la mère supérieure d’un couvent pour saphisme. Le livre de l’historienne Judith C. Brown « Sœur Benedetta, entre sainte et lesbienne » a servi de base au scénario. Le film met en perspective la religion, la condition féminine et la sexualité, des sujets récurrents du sulfureux réalisateur Paul Verhoeven.
    Entrée au couvent en 1599 à neuf ans, en pleine épidémie de peste en Italie, Benedetta Carlini, issue d’une riche famille toscane, est prise de crises mystiques et devient une des sœurs les plus influentes. Quand arrive une jeune novice, celle-ci la séduit et l’entraîne dans des jeux interdits. Benedetta continue à avoir des visions et reçoit les stigmates du Christ. Jusqu’à ce que le Nonce (évêque ambassadeur du Saint-Siège) se rende sur place, averti des "déviances" de la none, incrédule à ses miracles.
    Benedetta est plus près du « Nom de la Rose » de Jean-Jacques Annaud que du « Ida » de Pawel Pawlikoski ou des « Innocentes » d’Anne Fontaine pour ne citer que ces deux films de religieuses, relativement récents et que j’avais particulièrement aimés.
    Paul Verhoeven se détache du satanisme, ce qui donne à son film un caractère plus sociétal. Il traite ainsi de front les thèmes contemporains de "l’amour d’en-face", de la foi, des excès fondamentalistes et de leur emprise sur les populations, alors que la grande peste (1347-1690) fait écho à la pandémie actuelle (le film a pourtant été tourné avant). La crudité est l’image de marque du "Hollandais violent" qui filme sans détour les corps en extase ou torturés, ce qui lui vaut l’attribut de provocateur.
    Paul Verhoeven prend néanmoins du recul pour raconter cette invraisemblable histoire, en lui injectant un humour au second degré auquel le public est sensible, où le grotesque avoisine les envolées lyriques, les râles de jouissance les cris de détresse.
    Piquante évocation du godemiché, en bois réalisé par le jeune novice Bartoloméa à partir de la statuette de la vierge de Benedetta…les tabous sont allègrement brisés…de l’amour lesbien à la défécation…le film enchaine les épisodes sur un rythme étourdissant… scènes de flagellation, passage de la comète, suicide, bucher prêt à servir…Personnellement je n’ai pas vu passer les 2h11 du film…exactement la longueur du « Nom de la Rose » !! qui m’avait fait le même effet...
    Dans le rôle de Benedetta, Virginie Efira aurait pu recevoir le prix d’interprétation au dernier festival de Cannes, Charlotte Rampling est remarquable en mère supérieure digne et suspicieuse, pendant que Lambert Wilson déploie une vindicte tout en pugnacité.
    Je n’avais pas aimé « Elle » le précédent film de Paul Verhoeven, mais avec « Benedetta », son sujet sulfureux, sa sensualité et sa violence graphique, il signe une de ses œuvres majeures.
    LeFilCine
    LeFilCine

    165 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Benedetta est sans aucun doute un grand film, car il est parsemé de nombreuses audaces visuelles et scénaristiques. De la part de Paul Verhoeven, c’est presque sans surprise, mais ses réalisations sont suffisamment rares pour s’en enthousiasmer une nouvelle fois. Le propos est très fort, parfois provocateur, et souvent sans compromis. C'est très audacieux, à la limite de l’outrance, mais c'est pour ça que l'on aime son cinéma. Il a, en plus, la chance d'avoir à son casting une Virginie Efira, une nouvelle fois formidable, convaincante de bout en bout. Quelques seconds rôles font également fortes impressions, surtout Charlotte Rampling et Lambert Wilson. L'ambiance moyenâgeuse est également bien rendue à l'écran, surtout lors des séquences liées à la peste, assez glaçantes. Âmes sensibles s’abstenir.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2021
    Le cinéaste de la subversion, nous revient ici avec un récit christique qui détonne. Je suis toujours admiratif du cinéma qui prend la religion de front pour en faire un acte corrosif qui remet en cause une certaine bien-pensance. Ce serait extrêmement réducteur de considérer ce film seulement comme tel, mais indéniablement le parti pris est jouissif. A l'image de son interprète principale, Benedetta est autant charnelle que possédée. Comédie ou réelle ? Le personnage de la mère supérieure interprété par Charlotte Rampling est la clé du récit. Et quand on y repense à tête reposée, ce second rôle piquant est autant excitant qu'essentiel. Dans une démonstration de mise en scène, Paul Verhoeven reste parfois un peu trop dans les rails, et navigue à vu un cargo qu'il connaît par coeur. J'aurais souhaité une deuxième partie plus enlevé pour vraiment excéder de joie. Presque dommage.
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 318 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    Si je devais d'écrire le film de Verhoeven en un seul mot ce serait : ambiguïté. Ambiguïté d’un récit historique mais aux thématiques, à l’image et à l’écriture contemporaines. Ambiguïté de Benedetta, religieuse mystique en liaison directe avec le Christ mais aussi lesbienne à la sexualité débridée, manipulatrice, dominatrice et avide de pouvoir. Ambiguïté de l’église et de ses représentants se posant en gardien de la moral et finalement pervertis, trompeurs et égoïstes. Pas de sophistication technique et de réalisation, comme pour assoir l’austérité de l’époque et concentrer l’attention sur le fond. Si c’est un peu dur au début, ça finit par fonctionner. Ce qui est certain c’est que le film ne laissera personne indiffèrent et ne contentera totalement aucune idéologie.
    bladgik
    bladgik

    84 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2021
    Enfin le nouveau film de Paul. C'est toujours un événement malgré un thème qui me parlait pas plus que ça, il a réussi à me faire passer un bon moment de cinéma, avec la délicieuse Virginie effira qui joue très bien ainsi que le second rôle .
    Comme toujours chez Paul Le sexe est très présent, encore une fois ce film n'en manque pas. Toujours ce côté sulfureux. Le film aurait mérité un montage plus court pour gagner en efficacité.
    Mel A
    Mel A

    24 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    Ce film, entre l'intimiste et le scandaleux est clairement magnifique.
    Tout est maîtriser, les actions des acteurs, les différents plans, les éclairages,...
    Cette histoire sur fond historique ne laissera pas le spectateur indifférent. Tantôt croyant, tantôt suspicieux, on ne cesse de se poser la question: est-ce vrai?

    Virginie Effira a montré une fois de plus sont talent d'actrice, a porter ce film sur ces épaules, entre joie et froideur, douleur et pleure.
    Bien sûr les performances de Charlotte Rampling et Lambert Wilson accompagnent à merveille cette religieuse tourmentée.
    Antoine
    Antoine

    25 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2021
    Beau film avec des choix de réalisation pouvant paraître surprenants. Virginie Efira donne chair à son personnage avec la présence qu'on lui connaît. On passe un bon moment.
    kin4n
    kin4n

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 novembre 2021
    tout aussi ridicue que clovis. Avec des acteurs qui aprlent avec un accent anglais. Des scenes ridicules. des actrices quijouent sans jouer, aui parlent comme en 2022. C est nullissime.
    Christophe B
    Christophe B

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2021
    Un très mauvais film avec de la pornographie lesbienne et une histoire inintéressante ! Du temps perdu en voyant ce film !
    Opera R
    Opera R

    11 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2021
    Excellent film qui permet à la sublime Virginie Efira de délivrer toutes les palettes de son talent. Et le film, avec son côté grand-guignol qui provoque de nombreux moments comiques (ce qui déplaît fortement aux critiques bob-intello genre Télérama), est passionnant de bout en bout. J'ai l'impression que le réalisateur a voulu faire un film un peu à l'ancienne, ayant pour unique objectif la distraction du spectateur qui ne s'ennuie pas un instant. Sans pour autant oublier l'aspect critique, envers l'Eglise de l'époque, les croyances superstitieuses..... Une petite ombre, une erreur historique : le prévôt, à un moment, dit qu'il demandera l'avis du Vatican, faisant ainsi référence au pape. Ce n'est que depuis 1929 et les accords de Latran que le Vatican est utilisé pour désigner le pouvoir du pape. Auparavant, on disait le pape, tout simplement.
    MSM
    MSM

    4 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Là où l'on aurait pu apprécier une reconstitution historique de haut vol, scandaleuse mais étouffée, on a au contraire un film paresseux et faussement provocateur (du reste, comme Basic Instinct ) où l'antinomie contemporaine des personnages jure avec l'époque concernée... C'est d'autant plus regrettable que le sujet aurait eu matière à produire un bon film, voire un excellent thriller. Au lieu de cela, Verhoeven semble se payer un fantasme de vieux pervers frustré en Technicolor avec pour muse salivante, Virginie Efira...
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