Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Frédéric M.
194 abonnés
1 876 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 13 juillet 2015
Bon film policier dont l'intrigue se déduit (trop) vite. Restent des acteurs bien dans leur role avec un assez bon respect de l’œuvre de Conan Doyle. Le film vieillit bien..
La saga Holmes, époque Basil Rathbone s’achève sur cette 14e enquête… et sur une note moyenne. En effet, on aurait espérer un adieu plus éclatant et, plus généralement, un film plus original (comme "Le train de la Mort" qui le précède). Au lieu de ça, on se retrouve devant une enquête sur des boites à musique, assez peu palpitante puisqu’il n’existe pas la moindre mystère quant à l’identité du méchant de l’histoire. Le souci des scénaristes étant visiblement de s’éloigner du schéma habituel du woodunit pour s’intéresser davantage à la psychologie du cerveau criminel derrière toute l’opération. Il force est de reconnaître que la méchante de l’histoire, Hilda Courtney (campée par Patricia Morison) est plutôt intéressante avec, avec sa force de caractère et ses méthodes… même si on ne peut pas s’empêcher de penser à la méchante de "La femme aux araignées", qui était encore plus réussi. Il en est de même concernant les hommes de main… à tel point qu’on s’intéresse davantage aux personnages qu’à l’enquête. Il faut dire que, outre un intérêt très relatif pour cette histoire de boîtes à musique, on peut reprocher à l’histoire des ficelles scénaristiques plus énormes que jamais spoiler: (l’invraisemblable résolution du mystère, les tueurs qui ne règlent pas son compte à Holmes et préfèrent le laisser agoniser… et donc de s’échapper !) . On retrouve, par ailleurs, une dernière fois, Sherlock Holmes (Basil Rathbone qui aura définitivement marqué le rôle de son empreinte) et la balourd Dr Watson (Nigel Bruce, qui ne manque pas sa dernière occasion de caricaturer le rôle)… ce qui nous permet de constater que l’évolution des deux héros de la saga n’a jamais vraiment été au centre des préoccupations des producteurs, confirmant, s’il en était encore besoin, qu’on se trouve bien devant du produit de consommation rapide. Heureusement, la série a pu bénéficier de l’aura de l’univers créé par Doyle et de l’iconographie imposé par Rathbone… ce qui lui permet d’être encore présente aujourd’hui dans les esprits (au moins des fans). Dommage, cependant, que "La Clé" (titre français étrange) clôture la saga de façon aussi "classique". Au final, ce dernier film est à peu à l’image de la série, qui reste indispensable pour les fans tant elle a figé l’image et Holmes et Watson pour des décennies… mais qui a pêché à trop s’éloigner des enquêtes de Doyle !
Pour Basil Rathbone, le plus célèbre des Sherlock Holmes du grand écran "Dress to kill" est le dernier des 14 épisodes mis en route par la Universal pour tout à la fois profiter de la popularité du célèbre détective tout en participant à l'effort de guerre grâce à des intrigues remaniées pour les adapter au contexte et faire des économies substantielles sur les frais de reconstitution historique. On le voit, cette série pourtant célèbre en son temps qui marqua durablement la carrière de Rathbone avait de nombreux handicaps qui avaient de quoi rebuter les exégètes de l'œuvre de sir Arthur Conan Doyle. La personnalité de Rathbone tellement en phase avec l'idée que l'on ce fait du détective féru de déductions en chaîne emporta tous les suffrages et permis au public de s'accommoder de tous les arrangements faits avec les intrigues originales. Ici, Holmes flanqué de son fidèle compagnon le docteur Watson joué par l'inénarrable Nigel Bruce dont on se demande bien pourquoi les scénaristes de l'Universal ont voulu qu'il soit si niais, s'attaque à des dangereux faussaires qui ont à leur tête la sublime Patricia Morison qui apporte tout son charme vénéneux à cette intrigue un peu cousue de fil blanc mais pas désagréable à suivre.
Quatorzième et dernier film de la série des "Sherlock Holmes" avec le duo Basil Rathbone-Nigel Bruce, on peut regretter cette fois-ci que le détective réussit à faire avancer son enquête un peu trop grâce au hasard et non à son esprit de déduction. Mais quelques références à l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle et une méchante très efficacement interprétée par Patricia Morison suffisent à faire avaler la pilule. Comme les autres films de cette série, "La Clé" se laisse voir agréablement.
Petites boites très étroites... Ce film me rappelle une chanson de Graeme Allwright Car ces petits boites dans ce film sont des boîtes à musique qui sont des chansons dans lesquelles sont insérées volontairement des variations volontaires qui sont un code secret.
Tres mauvais: aucune inventivité, une histoire de crime risible et un watson caricatural, quand a sherlock on dirait une tete a claque, vraiment poussif!!!!!!!!!!!!!