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    Téhéran Tabou
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    4,1
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    44 critiques spectateurs

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    FREDDY44600
    FREDDY44600

    10 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    très bon film d'animation qui montre comment peut être la vie en Iran pour trois femmes aux horizons différents, qui essayent de s'en sortir avec plus ou moins de facilités face aux hommes.
    PaulGe G
    PaulGe G

    109 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    la representation de l'hypocrisie religieuse dans toute son horreur. des femmes et un jeune homme essaient de sortir de cet enfer. - très symbolique (les oiseaux, l'avion, le petit chat) évidemment la censure est omniprésente et la vie est un supplice. la corruption une gangrène .
    le procédé d'animation est une merveille et la musique est simplement bouleversante.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    Excellent film d’animation qui met les pieds dans le plat sur ce que c’est que vivre au pays des mollahs aujourd’hui.
    La « finesse » à la Faradi qui édulcore la réalité et que semble préférer certains critiques est ici remplacée par une peinture plus crue et directe qui est bien venue.
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Formellement original et abouti, ce film d'animation exploite remarquablement l'aspect choral de son scénario. Les personnages sont touchants, les thèmes abordés sont forts et le script, dense, ne connait aucun temps mort. Une réussite !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    Un vrai film qui montre vraiment les vraies choses qui se passe dans ce pays tenu de principes inhumains.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2017
    A l'instar du film "A Scanner Darkly" (2006) de Richard Linklater, Ali Soozandeh utilise la technique de la rotoscopie pour animer ses personnages. J'avais déjà trouvé ce procédé d'animation franchement laid dans "A Scanner Darkly" et je n'ai pas changé d'avis pour "Teheran Taboo". D'ailleurs, mon unique réserve à cet excellent film d'animation concerne justement cette animation et cette technique de la rotoscopie qui rend les personnage moches et atténue les émotions qu'ils véhiculent alors même que les dessins des décors et des objets inanimés sont superbes. A part cela, le film est une pépite par son intrigue, les thèmes abordés, son ambiance sonore et visuelle et ses dialogues. Ali Soozandeh, réalisateur iranien vivant aujourd'hui en Allemagne, nous parle ici d'un grand tabou de l'Iran actuel : la sexualité. Le cinéaste dresse un tableau peu flatteur du régime islamqiue iranien et de la société en général (surtout des hommes). Son regard y est corrosif, satirique voire cynique et son histoire suversive, sans oublier la présence d'un humour grinçant. A la fois drôle et émouvant, "Teheran Tabou" est une perle cinématographique que je conseille vivement à tous.
    dagrey1
    dagrey1

    97 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Teheran: Hommes concupiscents et femmes soumises aux règles strictes de la religion et des mollahs cohabitent dans la plus totale des schyzophrénies.

    Téhéran Tabou est un film iranien de 2017 de Ali Soozandeh, tourné selon la technique de la rotoscopie, comme Spielberg l'avait notamment fait pour son métrage sur Tintin. La comparaison s'arrête là.
    Teheran Tabou est un film "cash" sur l'état de la société iranienne et ses relations hommes femmes.
    Le réalisateur s'amuse à dresser des portraits croisés d'hommes et de de femmes dont les petits secret et les mensonges ne seront pas sans conséquences sur la vie des protagonistes.
    Les situations sont crues (une clliente fait une fellation à un chauffeur de taxi), les dialogues sans détours.
    C'est ainsi que Sara, jeune femme divorcée, et son fils sourd muet vont bénéficier des faveurs d'un mollah qui va loger la famille monoparentale en contrepartie de paiements en nature. Sara qui se fait passer pour une infirmière fait la connaissance de ses voisins, une famille iranienne assez conservatrice dont le fils essaie depuis des années d'avoir des enfants avec son épouse frustrée de son quotidien.

    Le film très sombre regorge de situations désespérées tout à fait plausibles, photographiant l'état de misère morale de la société iranienne. Le réalisateur injecte ça et là des moments de respiration via un humour souvent cruel. Le film est très juste, le décalage étant immense entre la "chape de plomb" mise en place par les religieux et les aspirations de liberté d'une bonne partie de la jeunesse et de la classe moyenne.
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    Film dur ou l'on voit encore qu'il y a du chemin pour faire évoluer les mentalités bon film d'animation en tout cas il faut un certain courage pour filmer dans un pays où il y a encore beaucoup à faire surtout pour les femmes je me dit chaque jours que j'ai de la chance d être en France
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2017
    Vu et avis le 20171017

    Partisan et consensuel mais bien.

    Les idées propagées sont très classiques : la soumission de la femme à son époux c est mal, les régimes religieux font régner la terreur, ce n est pas parce qu on est religieux qu on se comporte mieux que les autres, manque d espoir d avenir en iran, ... c est bien mais en même temps, c est ce qu on dit tout le temps sur l iran, il n y a pas grand chose de différent, d original.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2017
    Le choc que procurent les premières scènes de Téhéran tabou (une prostituée taille une pipe à un conducteur alors que son petit garçon rêvasse sur la banquette arrière), est durable.

    Le film impose sa dureté sur la longueur. Tout y est noir en effet : la misère sexuelle des hommes, la condition de la femme réduite à demander l'aval de l'homme pour toute chose, le spleen des avorteurs à la petite semaine, les proxénètes qui exportent des vierges vers Dubaï, les juges corrompus et dépravés, le spleen d'un petit garçon muet qui ne parvient pas à se scolariser.

    Rien n'est agréable à l'âme, si ce n'est peut-être la bonté innée du personnage principal, pute au grand coeur, que rien ne semble vouloir arrêter.

    Le film brille par ailleurs de multiples atours formels et esthétiques : un scénario fouillé et palpitant, une utilisation de la rotoscopie (procédé qui crée de l'animation à partir de prises de vue réelles) qui laisse pantois, une apreté dans le propos qui sidère, une poésie diffuse qui ennivre.

    Téhéran tabou est tour à tour beau, émouvant et intrigant.

    Une belle découverte.
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    "Le film "Téhéran tabou " est pour moi, une claque culturelle ! Poignant ! Dérangeant de constater même si je savais, que la société iranienne est vraiment pleine de contradictions car le sexe, la corruption, la prostitution, la drogue, l'alcool coexistent avec les interdits religieux, les lois islamiques qui étouffent sans faille la vie quotidienne des Iraniens ! Je pense à un film "Taxi Téhéran où on voit les hommes acheter des DVD des films occidentaux piratés en marché noir ... Ce qui est surtout frappant, c'est que les Iraniens trouvent des interdits normaux mais qu'ils les contournent quand même ! Quelle hypocrisie sociale incroyable ! Que dire d'un chauffeur de taxi qui jouit d'une fellation mais qui se met en colère en voyant sa fille se promener main dans la main avec son copain ! De même, l'inégalité entre les hommes et les femmes est désarmante dans la société musulmane. Les femmes iraniennes sont soumises, pire, sous la tutelle des hommes. Elles doivent faire signer les papiers à leurs mari si elles veulent divorcer ... En plus, alors que les hommes s'autorisent au sexe en baisant ou en regardant des clips érotiques, les femmes seront punies au moindre, je répète, au moindre dérapage ! Le film montre le portrait de trois femmes et un jeune homme iraniens, une prostitué qui emmène son enfant au travail, une jeune femme qui cache son dépucelage, une femme mariée soumise et un homme fêtard qui consomme de l'alcool et de la drogue ... Ce film est très osé, courageux car le réalisateur Ali Soozandeh, exilé en Allemagne, ne pouvait pas réaliser ce projet qui montre des tabous de la société iranienne à Téhéran, évidemment ! Il a utilisé la technique de la rotoscopie qui consiste à filmer des acteurs sur fond vert, puis créer des images servant de décors, puis ajouter les dessins des personnages ... pour apporter le plus de réalisme aux personnages ! Les graphismes sont du style "BD" ... Fascinant car ils me donnent l'impression de réalisme, ils sont sombres et "nerveux" pour montrer des mouvements des personnages ! Pendant tout le film, on oublie parfois que ce sont des dessins ... J'ai bien aimé le film "Téhéran Tabou", un beau message pour stopper l'hypocrisie sociale en Iran ... "
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Une expérience cinématographique originale et forte. Le réalisateur convoque des personnages de la société iranienne que l'on ne voit pas tous les jours et leur rencontre permet de mettre le doigt sur l'hypocrisie du régime, des arrangements multiples autour du sexe, de l'argent et de la religion, entre autres choses. Le récit est mené avec célérité, ce qui permet aux différents protagonistes d'exister malgré le caractère choral de l’œuvre. Une réussite.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2017
    Voulant tourner un film qui apparaisse crédible sur la façon dont la sexualité est vécue en Iran et ne pouvant pas aller le tourner sur place, Ali Soozandeh a choisi d'utiliser la technique de la rotoscopie qui consiste à mélanger film d'animation et tournage avec de véritables acteurs. Cela représente un travail colossal : ce film a occupé 40 personnes pendant 13 mois. Ce film, présenté à la Semaine de la Critique de Cannes 2017 raconte l'histoire de 3 femmes : une ancienne droguée qui voudrait divorcer de son mari qui purge une peine de prison et qui tombe sur un mollah qui fait d'elle sa maîtresse en lui faisant miroiter l'obtention des papiers nécessaires pour le divorce ; une femme enceinte ; une jeune femme qui prétend être sur le point de se marier et qui, ayant perdu sa virginité avec un musicien, cherche l'argent qui lui permettrait de se faire recoudre l'hymen. Est-ce le procédé utilisé, toujours est-il qu'on a tendance à s'y mélanger un peu dans les personnages féminins. Sinon, il faut reconnaître qu'on n'apprend pas grand chose de nouveau sur l'Iran, sur la corruption qui y règne, sur le fait qu'on se fait arrêter quand on marche la main dans la main, sur l'hypocrisie des hommes (un chauffeur de taxi qui se fait faire une fellation dans son véhicule mais qui réagit très mal en voyant sa fille se promener avec un homme). Tout cela, on l'avait déjà perçu au travers de films "normaux". La technique de la rotoscopie permet juste de le montrer de façon plus crue, plus choquante. Ah si, un élément nouveau nous est communiqué : le nez des femmes iraniennes est fait pour le port du tchador !
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Ici, le mode de transport privilégié, c'est le taxi. On l'emprunte pour un oui et pour un non, sans se poser de question. A l'inverse des femmes qu'on utilise comme des choses, tout en se posant la question de la morale religieuse et de l'interdit. C'est le fond absolument dramatique de ce film, juste incroyable, "Téhéran Taboo". Il est question de la belle capitale, moderne, bruyante, que le réalisateur fige en début de film, dans une goutte d'eau éloquente, où se côtoient la modernité des échanges économiques et le poids de la culture et de la morale islamiques. Les policiers sont partout, aux aguets d'un couple qui se donne la main, de jeunes gens qui dansent. Et pour autant, curieux paradoxe, on s'amuse, on fume de la drogue, on couche avec les femmes même contre de l'argent, on se fait recoudre l'hymen contre de l'argent. Si le réalisateur s'intéresse au portrait de quatre personnages, une jeune-femme prétendument infirmière mais surtout travailleuse de son corps, une autre mariée à un banquier en tout bien tout honneur, un étudiant créatif, une pauvre jeune-femme qui doit se marier et prouver sa virginité, l'argent constitue un autre acteur majeur de cette comédie humaine dramatique. Car "Téhéran Taboo" est d'une profonde violence. Le film respire une noirceur sans espoir, tout est voué à un désespoir qu'un projet d'immigration vers l'Europe pourrait inverser. Le réalisateur choisit le mode du cinéma d'animation, ce qui a pour effet d'atténuer l'extrème cruauté de cette vie iranienne, tout en indiquant aux censeurs éventuels qu'il n'a fait qu'un dessin-animé. Le politique est mis en cause, le machisme drapé de religiosité aussi. "Téhéran Taboo" est une aventure terrifiante dans l'âme d'un pays qui peine à assumer sa contemporanéité, terrifiante certes, mais juste visuellement sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 octobre 2017
    Un bijou visuel, on en oublie que ce ne sont que des dessins... J'ai suivi les yeux gourmands et avides le destin de ces personnages, en occultant même les gens autour de moi. On peut se demander quelle est la part de réel et de fantasme dans toutes ces histoires, mais finalement, la beauté visuelle l'emporte sur les questionnements...
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