Film terriblement ennuyeux. Les dialogues n'ont aucune légitimité, sonnent faux, sonnent creux et m'ont laissé perplexes tout le long du film.Chacun y va de sa joute oratoire et s'est très vain. Les personnages finissent pas devenir détestables et on attend, en comptant les secondes, la fin du film, pour nous libérer de cette ambiance aussi désagréable et énervante. "Pour le réconfort" restera l'un des pires films vus cette année.
(merci de ne pas censurer ma critique car si on ne peut même pas parler du contenu du film lui-même, à quoi bon? Il y a même eu un teaser du film nommé "co/nnard") Pour gagner le DVD, répondez à la question suivante : combien de fois dans le film entend-t-on "co/nnard", "ta gue/ule", "mer/de"? Moins de 40? Élimination. Phrases marquantes: "L'avenir, c'est ça" (main indiquant le mur jaune pisse... de l’hospice) et, en bagnole, "Le dé/bile... ils sont nombreux!" (nombreux renvoyant à dé/bile). De gros plans fixes aux discours éreintants s'enchaînent, et s'invite même le fion d'un chien. Ça gueule régulièrement, pour rien. Et cette croix en pierre au milieu d'un champs... mais ce que c'est laid! Quelques instants de calme bousillés par une bande son agressive. Final pathétique. On peut en rire évidemment, et alors on peut se lâcher face à cette farce grotesque. Le pire film français vu en dix ans.
Au théâtre il est possible de faire de l'art avec des caricatures. Pas au cinéma. Par les caricatures de personnage qu'il met en oeuvre, ce film n'en est pas un. Des héritiers paumés, des imbéciles paumés, des écolos paumés, un pervers narcissique paumé...Oui je sais que la société va mal, mais elle mérite une analyse un peu plus fine que cela. Il y a quelques bons moments, quelques passages vraiment drôles au début... çà sauve un peu le film, mais pas jusqu'au bout. Prétentieux en fait, comme les critiques qui l'encensent.
Pascal et Pauline sont frère et sœur. Lui vit à Mexico, elle à New York, loin du domaine familial dans l'Orléanais. Ils y reviennent pour le vendre. Un couple d'amis, Emmanuel et Laure, d'origine plus modeste, est sur les rangs.
"Pour le réconfort" arrive sur nos écrans précédé d'une réputation flatteuse que la bande-annonce relaie et amplifie. "La naissance d'un cinéaste engagé" (L'Express). "Une bouffée d'air frais salutaire" (Vanity Fair). "La claque radicale de Cannes" (Paris Match). Cette réputation doit beaucoup à son réalisateur, Vincent Macaigne, qui faisait encore la couverture de Télérama il y a quelques semaines et qui incarne à lui seul la Nouvelle nouvelle vague du cinéma français.
S'inspirant très librement de "La Cerisaie" - dont on se souvient (ou pas) qu'elle voit s'affronter dans la Russie tsariste un propriétaire foncier désargenté contraint de céder sa cerisaie bien-aimée au fils d'un moujik qui a l'intention de la raser pour la lotir - Macaigne réalise un film sur la lutte des classes et l'héritage. D'un côté Pascal et Pauline incarnent la classe des possédants, celle des enfants nés avec un héritage, qui peuvent se permettre de courir le monde sans se soucier des fins de mois difficiles. Au contraire Emmanuel et Maure incarnent la France d'en bas, celle qui n'est forte d'aucun héritage et qui a dû bâtir son patrimoine par son seul travail.
Macaigne y insiste : il ne s'agit pas de désigner un gentil et un méchant, un vainqueur et un vaincu. Il aimerait nous montrer que la saine colère d'Emmanuel et Laure a parfois des relents populistes et que le mépris de classes affiché par Pascal et Pauline n'est pas uniment récusable.
Durant le débat qui s'est déroulé hier après-midi, à la fin du film, au MK2 Hautefeuille (oui ! je sais ! il ne porte plus ce nom ! mais il me faudra bien dix ans à m'habituer au nouveau), avec Vincent Macaigne - aussi incapable de se coiffer et de terminer ses phrases dans la vie réelle qu'à l'écran - un vieux monsieur de quatre-vingt deux ans s'est offusqué : "Je suis furieux d'avoir dépense dix euros pour ce film où les personnages passent leur temps à s'insulter en hurlant comme s'il leur était impossible de dialoguer calmement" plongeant, par son intervention, la salle dans un silence embarrassé. La vérité m'oblige à dire que je ne suis pas loin de partager l'opinion de ce vieux monsieur.
Je mesure parfaitement le potentiel cinématographique et sociologique d'une adaptation contemporaine de "La Cerisaie" (ou du "Guépard" qui, tout bien considéré, raconte la même histoire), qui mettrait face à face la France d'en haut et La France d'en bas. Mais je trouve inutilement hystérisant la façon dont Macaigne le met en scène.
Quel mauvaise surprise !J'avais un bon à priori pourtant au départ. Le scénario tient en 1 phrase et on aurait pu tellement mieux faire, quelle déception ! Bavard, dès les 1èrs plans, des dialogues qui s'étirent, des personnages caricaturaux, aucune émotion, rien n'est crédible, sonos hurlantes. J'étais coincée au milieu d'une rangée et je ne pouvais m'en aller qu'en dérangeant tout le monde, donc je suis restée jusqu'à la fin malheureusement !!
Ou la la la la la la la mais qu'est ce qui a pris à Vincent Macaigne de vouloir s'essayer à la réalisation ? Ce film est une catastrophe !! Il y a peut être une voire deux scènes à sauver mais c'est tout. On a franchement du mal à digérer le reste ! Ça gueule sans cesse pour pas grand chose. Bien, tenté mais c'est raté. Allez, une étoile parce que c'est Vincent Macaigne quand même !
Des images affreuses, en contre jour et avec un cadrage atroce, un son criard qui arrache les oreilles, une succession de monologues le plus souvent hurlés, pas de scénario, pas de propos (mis à part "les bourgeois sont des connards "), in su ppor ta ble...sans son nom, Macaigne n'aurait jamais pu espérer voir son "film" projeté où que ce soit.
Lutte des classes, rancoeur et grand n'importe quoi dans l'Orléanais. L' intro très graphique, Time Square pixélisé par Skype, est une très bonne idée. Et c'est la seule du film. Le reste est une suite d'impros entre potes d'une teneur assez pitoyable, hystérique pour rien et dont le niveau atteint tout juste celui d'une ligue de province. Peut être utile pour un élève du cours Florent, totalement irritant pour les autres.
J'ai trouvé ce film d'un ennui mortel !! Les personnages discutent et s'engueulent pendant 1h30, ça n'a aucun intérêt ! De plus, la mise en scène se veut "cinéma d'auteur" avec des gros plans sur un acteur (ou actrice) qui parle durant de longues minutes, sans aucun plan de coupe sur les autres acteurs présents. Quelle barbe ! J'aime beaucoup de films dans lesquels Vincent Macaigne est acteur mais là, je suis terriblement déçu ! Reste acteur, Vincent, par pitié !
Pascal et Pauline sont frère et soeur. Ils sont presque jeunes encore, riches, du moins ils l'étaient jusqu'à ce qu'ils décident de dilapider leur argent dans la vie légère de New York et de Mexico. Ils reviennent alors sur le territoire campagnard de leur enfance, près d'Orléans, où ils doivent mettre en vente le bien magnifique dont ils sont les héritiers. A cette occasion funeste, ils retrouvent leurs amis d'enfance. C'est sans doute là que le désastre commence. Une fois le générique passé, à coups de paroles pleunicheuses et poétiques, d'un pédantisme assumé, le film s'enfonce dans un imbroglio pathétique de cris, de colères, où il est surtout question de lutte des classes, de jalousie et de frustration. Les personnages dégainent dans des dialogues infiniment longs des lithanies de haine, les uns contre les autres, mais, heureux destin, malgré l'horreur des mots prononcés, personne ne se fache, tout le monde continue à déjeuner ensemble et à se promettre un avenir radieux. Ce premier film de Vincent Macaigne brille de par un caractère assurément orgueilleux. Les personnages passent leur temps à jouer aux acteurs, avec l'arrogance des jeunes premiers tout droit sortis des fameuses écoles d'art dramatique. On s'ennuie fermement. Et surtout on ne pardonne pas autant de mépris, de verbiages et de complaisance.
Le meilleur de ce premier long-métrage de Macaigne rappelle Pialat : les engueulades, la façon de filmer l'attente, l'ennui, les bons moments supposés (les fêtes, les soirées en discothèque) ; pour le reste, le metteur en scène ne fait pas dans la nuance et ses personnages tombent un peu facilement dans l'hystérie ; il est, en fin de compte, difficile de s'intéresser réellement aux protagonistes de ce récit, les défauts de chacun devenant de plus en plus envahissants (lâcheté, hypocrisie, superficialité, etc.). Seule Joséphine est un peu préservée dans son innocent absolutisme. C'est ce qui fait aussi, paradoxalement, le prix de cette oeuvre entière dont la caricature n'est pas toujours absente mais animée d'une indéniable sincérité, rare dans le cinéma d'auteur actuel.
Courrez voir ce film qui n'est distribué que dans quelques salles à Paris. Je m'attendais plutôt à un film drôle mais cela tient plutôt de la tragédie. Les personnages qui se connaissent mais appartiennent à des classes sociales différentes discutent, s'engueulent comme dans la vraie vie. On peut se placer du point de vue de l'un ou de l'autre chacun a sa vérité.C'est vivant, c'est fort ça crie, ça pleure et c'est plutôt pessimiste sur le monde d'aujourd'hui.