L’histoire est en phase avec le vieillissement de la population chinoise : suite à une chute, les enfants de Mme Lin décident de placer à l’hospice leur mère veuve. Faute de place (une résidente doit céder sa chambre mais tarde à mourir), elle est transférée chez chacun de ses enfants qui se la transmettent, telle une patate chaude. Situation aggravée par le fait que Mme Lin, suite à un malaise, se met à rire de façon inexpliquée, ce qui a le don d’énerver ou d’agacer ceux qui l’hébergent. Malheureusement, le sujet est altéré par la forme : plans fixes, souvent à travers des portes, où les acteurs sortent parfois du cadre avant d’y revenir, mal éclairés et où on essaye de deviner qui parle (les acteurs sont parfois filmés de dos ou leur visage est hors cadre). Cela rend vite le film ennuyeux et soporifique (aucune musique également), d’autant qu’il décrit une Chine très arriérée, sans eau courante, ni électricité.