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Zoly
7 abonnés
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5,0
Publiée le 28 mars 2018
Coby est un ovni. Un de ces ovnis magnifiques, rares et précieux comme il en existe si rarement dans le cinéma français. C'est la vision d'un véritable cinéaste qui ose et fait des choix. La mise en scène est précise, inspirée, venue de loin. Elle imprime au film poésie, douceur, force, humour et bienveillance, instille à chaque plan une pensée d'une richesse exceptionnelle qui reste, et restera longtemps après la fin du film. Loin de lui les poncifs sur la transidentité, et le goût du sensationnalisme. Coby est un message d'espoir qui fait allégeance à la vie, à la tolérance, la profondeur et l'intelligence. Il faut impérativement aller le voir..
Un film vraiment impressionnant ! Filmé au fin fond du Midle West, au sein d'une famille, on assiste à la transformation de Coby qui ne cesse de vouloir être un homme ... un film profondément humain et généreux ! Une leçon de vie. Un documentaire précieux et essentiel sur le sens de la vie qui force le respect.
Comment dans le Middle West, Suzanna devint Jacob en passant par le prénom Coby. Les interventions de l’adolescent sur You Tube pendant sa transformation sont d’une sincérité émouvante. Quelques unes sont reprises par le réalisateur qui se trouve être aussi son demi-frère. Les parents, sa jeune compagne lesbienne ont la parole ainsi que ses collègues secouristes. Coby subissant des piqûres régulières de testostérone, s’est fait enlever l’utérus. La vie du nouveau mâle est consacrée toute entière à cette transformation. Malgré l’évidente empathie autour de lui, les problèmes soulevés seront-ils résolus avec le temps ? Les termes en sont posés avec honnêteté et l’on peut croire en la force des protagonistes pour faire face aux difficultés de cette tentative prométhéenne de pousser le pouvoir d’un individu jusqu’à tripoter le sexe des anges.
Présenté en compétition ACID, Coby est l’histoire de Suzanna devenu Coby. Entre ses vidéos postées sur Youtube quand elle était adolescente et les prises de vues de son frère Christian Sonderegger aujourd’hui, ce documentaire nous détaille avec précision la vie d’un transgenre en pleine transformation. Ses proches aussi se confient et comme sa mère saura le dire, Coby est tombé dans la bonne famille, où compréhension et amour sont de mise. Comment changer de voix, augmenter sa pilosité, changer de forme, l’ablation de seins, le grossissement du clitoris, les piqûres de 200mg de testostérones tous les quinze jours, les prothèses de sexe ou encore les pisses-debouts jetables, les risques d’AVC ou de cancer à garder des ovaires atrophiés, tous les sujets y passent en une heure et quart. Coby est un documentaire précieux sur le sujet extrêmement tabou de la transition qui va au-delà de l’apparence physique et est mené avec une légèreté étonnante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Le journal Le Monde ne s'est pas trompé en qualifiant ce documentaire de "pur feel-good movie". C'est en effet avec beaucoup d'enthousiasme et d'apaisement que nous découvrons la métamorphose d'une adolescente mal dans son corps, qui sous nos yeux devient un fringant jeune homme épanoui. Un film d'une sensibilité rare et d'une bienveillance salutaire.
Vu hier au MK2 Beaubourg. Je suis sorti du film ému aux larmes. Un choc ! Voici un documentaire absolument étonnant : à la fois âpre, bouleversant et empreint de sérénité. Le réalisateur traite de la transexualité, en filmant sa demi-sœur américaine qui est devenue… son demi-frère ! Christian Sonderegger porte un regard d’une grande délicatesse sur ce changement de genre, en n’éludant en rien toutes les questions psychologiques et médicales que cela pose. En définitive, la chrysalide de Coby devient celle de toute une famille, acculée à s’adapter. Tout est mené en bonne intelligence, sans jamais tomber dans le pathos ou le misérabilisme. Un film qui fait du bien, qui contribue au progrès, à la tolérance, à l'ouverture d'esprit. Une oeuvre qui devrait être montrée dans toutes les écoles pour former les "citoyens" de demain...
Ce film français classé comme documentaire de Christian Sonderegger nous raconte le changement de genre du demi-frère du réalisateur qui, de Suzanna est devenu Coby puis Jake. Sur un sujet ô combien délicat, ce film captive, interroge et rend admiratif sur l'attitude d'une famille confrontée à un problème trop souvent occulté. Vu en avant-première lors du 35° Festival International du Premier Film d'Annonay.
Dans un village au coeur du Middle-West américain, Suzanna, 23 ans, change de sexe et s’apprête à devenir Coby.
Premier long-métrage pour Christian Sonderegger qui n’est autre que le demi-frère de Coby. Ce dernier nous fait découvrir de l’intérieur la transformation physique et psychique de son frère. C’est ainsi qu’il filme mois après mois Suzanna, puis Coby, entouré de sa compagne.
Ce documentaire à priori anodin ne l’est pas, surtout lorsque l’on sait que l’histoire de Coby se déroule en pleine Amérique pro-Trump. Le réalisateur suit pas à pas Coby sans jamais intervenir, lui et sa compagne (ainsi que ses parents) interviennent tout au long du film et donnent leur sentiments vis à vis de cette transformation, tout en alternant avec des images d’archives de Coby alors adolescent (se faisant appeler Jacob) se filmant sur YouTube (on découvre alors son émerveillement en découvrant les nombreux changements que subit son corps depuis qu’il prend de la testostérone : sa voix devient plus grave, ses seins deviennent plus petit, la pilosité apparaît, …). Une fois adulte, le processus prend une toute autre ampleur, avec la mastectomie (ablation des seins), la phalloplastie (création d’un pénis), puis l’hystérectomie (retrait de l’utérus).
Jamais voyeuriste, on découvre une famille aimante et ouverte d’esprit (!), avec des parents qui l’auront accompagné tout au long de son processus tout en lui témoignant leur amour (c’est assez rare que cela se passe aussi bien chez les transgenres). Coby (2018) est un récit touchant, entre humilié, bienveillance et intelligence.
Par la suite, Christian Sonderegger a participé à l’écriture de A Good Man (2021) avec Noémie Merlant, où il était question là aussi de transidentité.
Coby, c'est le nom de transition de Suzanna. Elle est la demi-soeur de Christian Sonderegger, le réalisateur de ce documentaire. Il a décidé de suivre le parcours de réappropriation corporelle de celle qui deviendra à terme Jacob. En intérogeant l'entourage de Coby, Christian sonde les peurs, les doutes, les souvenirs. Tout ce qui apparait ou change, au fur et à mesure qu'une personne passe de l'autre côté de son genre d'origine. Ce qui est presque naturel pour le jeune homme en devenir, devient une épreuve pour ses proches. On en apprend beaucoup sur les démarches administratives, le suivi médical, les changements en tout genre. Au sein de son couple, par exemple, qui à la base était lesbien, et qui est désormais hétéro. Auprès de sa famille surtout, ses parents et frère, qui sont surprenants de compréhension et d'acceptation. même si les débuts ont été, on le comprend, assez compliqués, tout est finalement rentré dans l'ordre. Devant ce beau gaillard, que tout désigne maintenant comme un homme, chacun a retrouvé sa place. à force d'amour et de bon sens. Le cheminement de Coby s'est fait finalement sans véritables heurts, et on est heureux de le voir heureux. Heureux de voir qu'on peut arriver à devenir qui on est vraiment, avec un peu d'aide de ceux qui nous aiment. Un feel good Documentary!
Suzanne est un garçon manqué. Depuis son plus jeune âge, elle a la conviction que la nature s'est trompée en lui donnant un corps de fille. Avec l'assentiment de ses parents, elle décide d'en changer. Suzanne deviendra Jake. Mais le temps de la "transition", il/elle est Coby.
Les hasards du calendrier amènent sur les écrans ce documentaire qui décrit le changement de sexe d'une jeune Américaine, un mois à peine après "Finding Phong:, qui racontait celui d'un jeune Vietnamien. Les deux documentaires racontent ces deux histoires symétriques avec le même parti pris : nous faire voir et comprendre sans voyeurisme un processus qui suscite une curiosité parfois malsaine, le désamorcer de tout ce qu'il pourrait avoir de choquant ou de ridicule. Parce qu'il n'a pas la charge exotique des Lady Boys asiatiques, parce qu'il nous ressemble, Coby nous touche plus que Phong.
On découvre un foyer bobo de l'Ohio : une mère aimante dont on comprend qu'elle a eu, plus jeune, une vie moins rangée et un premier enfant, le réalisateur français de ce documentaire, un père déjà âgé et dont les commentaires révèlent une rare humanité, un frère aîné dont la ressemblance avec son cadet s'accentuera au fur et à mesure de la masculinisation de ce dernier et enfin une petite fille dont les photos d'enfance - dont celle stupéfiante qui fait l'affiche du film - révèlent immanquablement le trouble identitaire.
Christian Sonderegger, qui est donc le demi-frère de Coby, filme ce foyer en 2016 alors que Coby hésite à pratiquer l'hystérectomie qui la transformera irrévocablement en homme. Cinq ans plus tôt, elle a commencé un traitement à la testostérone qui a radicalement modifié son apparence physique : pilosité, musculature, tessiture... Rien ne laisse supposer que ce séduisant barbu fut jadis une adolescente en fleurs. Les interviews que le réalisateur a avec les membres de la famille - ainsi qu'avec Sara dont on comprend qu'elle est depuis toujours la petite amie de Suzanne/Coby et qu'elle l'accompagne amoureusement dans sa transition - sont entrecoupés d'images d'archives : Coby s'était longuement filmé pour expliquer sur un forum transgenre sa transformation.
Comme "Les Invisibles" de Sébastien Lifshitz qui décrivait la vie ordinaire de couples homosexuels, en démontrant, à rebours des outrances incendiaires des opposants au mariage pour tous, que les gays n'étaient ni des monstres dénaturés ni des pervers partouzeurs, que l'homosexualité pouvait se vivre sereinement, "Coby" témoigne que la "réassignation sexuelle" - l'expression savante pour désigner le changement de sexe - peut se vivre sans drame.
COBY de Christian Sonderegger, sortie en Salle le 28 Mars , film indispensable dans ses dimensions humaines de témoignages sensibles et accessibles sur la thématique des personnes #trans . Il devrait être vu et avec un débat avec des personnes concernées, dans tout les Lycées et Collèges de France .
Une vraie réussite ! Ce film de Christian Sonderegger, demi frère de Coby, nous raconte l'histoire de Suzana devenue Coby. Ce documentaire nous plonge au coeur des doutes, des questionnements et surtout de la volonté de celle-ci. Au coeur de cette transition identitaire, le film s'inscrit inévitablement dans les meilleurs documentaires de ce début d'année !
Un vrai documentaire de cinema, d’une sensibilité rare. Une œuvre essentielle par son sujet mais aussi par la maîtrise de la construction cinématographique. A la fois intime et universel. A voir absolument!! :-)
Ce documentaire sensible et touchant raconte la transition de Suzanna, devenue Coby à l'âge de 23 ans. Mélangeant magistralement des images d'archive (Coby a soigneusement documenté sa transition) et des images captées par Christian Sonderegger (réalisateur du film et demi-frère du protagoniste), ce documentaire soulève des questions essentielles sur les thèmes du genre et de l'identité sexuelle. À voir absolument !