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    Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête
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    27 critiques spectateurs

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    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2018
    Que le titre du film soit d'origine kantienne nous indique qu'il va être question de "prise de tête". Ilan Klipper nous emmène sur un terrain quelque peu délaissé aujourd'hui : celui du lien entre création et folie. La normativité sociétale est aujourd'hui assez impitoyable, la logique d'exclusion est omniprésente dans le quotidien. Que se passe-t-il lorsqu'on est artiste de nos jours ? L'indépendance est-elle encore vivable ? Le prix à payer en est-il la précarité ? Voici quelques unes des toiles de fond de ce film. Bruno, romancier à succès, il y a une vingtaine d'années n'a pas rebondi. Il a désormais 50 ans, vit seul en colocation avec une FEMEN. Et puis, soudain surgissent ses proches, ses parents d'abord, accompagnés d'une mystérieuse femme, Camille Chamoux, magnifique psychiatre sollicitée pour une Visite à Domicile. Un ami, ainsi son ex, formidable Maryline Canto, viennent se joindre à ce trio pour sauver Bruno, qui n'a rien demandé. Tous l'aiment, mais s'inquiètent pour lui. La question de l'Hospitalisation à la Demande d'un Tiers est au coeur de cette histoire. Toux ceux, dont un proche s'est trouvé aux prises avec des troubles psychiques, trouveront matière à partage, à réflexion. Qui sommes-nous pour juger de la frontière entre normalité et basculement dans la folie ? Quand faut-il s'inquiéter ? Où est la liberté de chacun, le droit de divaguer pour créer ? La famille est-elle au service du sujet singulier ou bien n'exerce-t-elle pas son emprise chez un individu majeur, qui ne se sent pas dériver ? Avec un début de film un peu déconcertant, déstabilisant, nous entrons dans l'intrigue avec subtilité. Pas de dérapages majeurs, de légers décalages, mais dont chacun peut être l'auteur. Y a-t-il un patient désigné ou bien chaque protagoniste ne pourrait-il être examiné comme emprunt de bizarreries singulières ? La bande son donne aussi son rythme à cette comédie détonante. Un film à voir pour réfléchir à l'instabilité, à la marginalité, à la place faite à ceux, qui ne fonctionnent pas comme tout le monde. De quelles capacités intégratives, accueillantes notre société dispose-t-elle encore pour contenir ceux qui ne peuvent trouver leur place là où on voudrait les assigner ? "Le ciel étoilé au-dessus de ma tête" est un film nécessaire, qu'il est urgent d'aller voir ! Bravo à chacun des acteurs et actrices embarqués dans cette folle aventure. Tous et toutes sont parfaits dans chacun de leurs rôles.
    MariaChapdelaine
    MariaChapdelaine

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2018
    J'ai adoré ce film. Qui est dans la norme, qui ne l'est pas ? C'est quoi cette norme ? Un film claustrophobique sur la liberté, il fallait le faire. Les acteurs s'éclatent et ça se sent. Le montage permet à chacun de faire son propre chemin dans le film, sa propre interprétation ... En toute liberté! Ça change des grosses comédies calibrées qui ne nous laissent l'espace de penser par
    nous même!
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2023
    Voici un film de Cannes qui sort aujourd'hui, mercredi 23 mai. Un film de Cannes ... 2017, présenté dans la sélection Acid. Un film dont la sortie n'était franchement pas vraiment indispensable ! L'histoire de Bruno, un écrivain de 50 ans qui a rencontré un certain succès de librairie 20 ans auparavant, qui ne sort plus de chez lui et que ses parents pensent qu'il a glissé dans la folie au point d'envisager un traitement hospitalier. Le début du film est relativement prometteur, avec des moments drôles mais aussi d'autres sans grand intérêt. Malheureusement, très vite, le film part de plus en plus en sucette avec des scènes qui se veulent loufoques et qui s'avèrent grotesques. On retiendra un moment fort : un discours sur les méfaits du lavage, particulièrement le lavage des pieds. Le rôle de Bruno est interprété par Laurent Poitrenaux qui signe là son premier premier rôle. A son côté, Camille Chamoux dans le rôle d'une psy convoquée par les parents de Bruno, Marilyne Canto qui joue une ex de Bruno et Alma Jodorowsky, une petite fille de Alejandro. La qualité principale de ce film : il est court (1 h 17 minutes).
    desiles ben
    desiles ben

    31 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mai 2018
    Amateurs d'humour raffiné, passez votre chemin. Cela se veut drôle alors que ce n'est que pathétiquement ridicule et vulgaire.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mai 2018
    J’y suis allé pour les acteurs, peu connus mais que j’apprécie particulièrement. J’ai essayé de trouver, en vain, quelques qualités au film mais franchement, après quelques jours, mon avis n’a pas évolué. Je n’ai pas du tout adhéré. D’entrée, le personnage m’a agacé et cela n’a fait que se dégrader. Je ne suis donc jamais entrer dedans. Et puis ça vire très vite au grand n’importe quoi. Des scènes grotesques voir ridicules ou même hystériques, pas drôles et sans aucune émotion. La mise en scène et le scénario de Ilan Klipper (premier long métrage de fonction) laissent perplexe. Et rendent Laurent Poitrenaux horripilant alors que c’est un excellent acteur qui trouve ici seulement, à cinquante ans, son premier premier rôle. Dommage que ce soit dans ce film. On retrouve aussi les excellentes et toujours impeccables Maryline Canto, Michèle Moretti et Camille Chamoux. Mais qui ne sauvent rien. Le film n’a finalement qu’une seule qualité : sa durée 1h17. Bref, je n’ai pas du tout aimé.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2018
    Il y a deux façons de considérer ce premier film d'Ilan Klipper.

    La première, un peu critique, pourrait souligner les faiblesses du film : une photographie approximative, des facilités gratuites dans le montage, une indigence décontractée dans la direction d'acteur.

    La seconde mettrait en avant sensiblement les mêmes éléments, sous un angle plus engageant : une fantaisie convaincante, un mode de narration particulièrement original, une performance hors du commun du formidable Laurent Poitrenaux.

    La vérité est que Le ciel étoilé au-dessus de ma tête m'a successivement énervé, étonné, surpris, convaincu, déçu et enthousiasmé. Sa façon délicate et mesurée d'aborder la folie, et surtout la folie relative vue par ceux qui diligentent une hospitalisation à la demande d'un tiers, est particulièrement appréciable. Elle justifie à elle seule qu'on se déplace pour cette oeuvre fragile et sensible.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2018
    Les états d’âme d’un écrivain quinqua hystérique ne constituent pas qu’un film - comme on ne dit plus - germano pratin de plus. La famille juive caricaturale à souhait donne un caractère comique au film. Mais il a d’autres ambitions : telles que d’emprunter la ligne de crête qui passe entre folie et raison, créativité et conformisme, solitude et perte de personnalité. Les relations transitant par les réseaux sociaux sont vivement traitées, ainsi que la précarité des situations, la volatilité des accointances, la lucidité dissolvante et les dénis les plus butés.
    Les acteurs sont excellents. Le film empruntant les pistes les plus inattendues, nous assourdit et nous secoue, nous renseigne sur l’époque, tout en nous fournissant un moment agréable de distraction.
    La formule complète de Kant parle après « le ciel étoilé » de « raison morale au fond de mon coeur » ; celle-ci morale ou non a déserté la chambre encombrée de l’éternel étudiant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Présenté en compétition Acid à Cannes en 2017, Le ciel étoilé au-dessus de ma tête offre l’opportunité à Laurent Poitrenaux de saisir son rôle le plus important. Bruno a cinquante balais, il est encore célibataire, n’a pas d’enfant et vit en colocation dans le sous-sol d’une jeune Femen. Il se lève tard et est toujours en caleçon à la recherche d’inspiration pour son nouveau roman. Sauf que son dernier roman remonte à 1996 et si celui-ci l’a rendu célèbre, il n’a jamais rien refait de palpitant. Pourtant il va bien et ce sont ses proches qui s’inquiètent. Le ciel étoilé au-dessus de ma tête est une comédie loufoque qui ne siéra pas à tout le monde. Déjà, il faut prendre goût au jeu particulièrement libre du comédien. Ensuite, il faut savoir accepter l’accumulation risible de situations grotesques. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 606 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juin 2018
    Le genre de film caricatural du cinema Français. Pas d'histoire , base sur un personnage d'ecrivain nevrose avec un scenario creux. Vu pour camille chamoux. Pour le reste on pourrait croire une parodie faite par les nuls et de ce point de vue , c'est presque amusant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2018
    Un vrai ovni comme j'en avais pas vu depuis longtemps .. C'est très drôle, émouvant et surprenant à la fois. Foncez
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juillet 2018
    Bruno Weintraub a écrit un premier roman encensé par la critique. Mais depuis vingt ans, il n'a pas transformé l'essai. De romans avortés à des histoires d'amour sans lendemain, sa vie fait du surplace. Il ne quitte plus guère l'appartement en étages qu'il partage avec une jeune Femen.
    Ses parents décident de l'interner. Ils demandent à une psychiatre, à un ancien ami, à une ex fiancée de l'en convaincre.

    Quel beau titre, emprunté à la conclusion de "La Critique de la raison pure" où Kant oppose la loi morale en chacun de nous et le ciel étoilé qui nous surplombe... et quel film décevant !

    Ilan Klipper tenait pourtant deux beaux sujets. Le premier : la malédiction d'un succès trop précoce pour un homme incapable de s'en relever. Le second : l'HDT (hospitalisation à la demande d'un tiers). Deux sujets graves qu'il décide de traiter sur le mode de la comédie.

    S'ensuit un de ces petits films français, comme on en a déjà vu treize à la douzaine ("Ouf" de Coridina, "Anna M." de Spinosa...), filmé à l'arrache dans un appartement mal éclairé. Petit par l'ambition et petit par la durée : soixante-dix-sept minutes seulement. Laurent Poitrenaux, souvent repéré dans des seconds rôles, en campe le premier : celui d'un cinquantenaire en slip kangourou glissant lentement mais sûrement dans la folie douce, dont l'hystérie devient vite lassante. Autour de lui s'agitent une galerie de personnages caricaturaux : des parents possessifs, un pote un peu lourd, une ex contrariée, une psychiatre bientôt dépassée par les événements... Le tout se termine par un grand n'importe quoi et une pirouette qui se voudrait tendre.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2019
    Ça fait plaisir de voir un film français aussi original, animé d'un tel esprit doux-dingue. Un écrivain quinqua, reclus, excentrique, reçoit la visite surprise de tous ses proches et d'une inconnue, venus lui témoigner une affection très appuyée... Le réalisateur brouille avec inventivité les frontières entre réalité, fantasme et délire parano, embrasse avec une énergie loufoque les notions de liberté, de création, de désir, de folie. Laurent Poitrenaux, plus habitué aux seconds rôles, incarne formidablement le personnage central. Avec toutes ces qualités, on regrette d'autant plus le dénouement, peu convaincant, qui laisse l'impression d'un excellent projet non abouti.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Brassens chantait "mais les braves gens n'aiment pas que....on suive un autre chemin qu'eux" !
    C'est aussi la philosophie de ce film sympathique...
    De plus, il nous démontre peu à peu, que chacun à sa manière, peut être névrosé...voire que les plus "fous" ne sont peut-être pas ceux qu'on croyaient.....
    Le film oscille entre comédie foutraque et réflexion et gravité sur le sens de "sa" Vie......
    J'aime bien ce mélange des genres qu'on retrouve aussi chez Xabi Mollia.
    On se sent parfois étouffé par les situations en vase clos, comme le quotidien des deux co-locataires qui ne voient pas souvent le jour.....
    Laurent Poitrenaud et Camille Chamoux sont parfaits mais tout le monde est à la hauteur....
    Il y aura des jours meilleurs.....
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2018
    Présenté à Cannes en 2017 dans la sélection ACID, Le ciel étoilé au-dessus de ma tête est un film libre tourné en douze jours avec peu de moyens. Il émane de ce premier film de fiction d’Ilan Klipper une vraie volonté de proposition cinématographique. Cette comédie pop, voire punk, est assurément la marque d’un cinéaste à suivre de près. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2020
    Le Ciel Étoilé Au-Dessus De Ma Tête est en proie à un conflit insoluble, celui qu’incarne son personnage principal : peut-on penser le geste punk, ancré dans la contestation politique, après l’avoir mis au goût du public, lui avoir conféré une reconnaissance institutionnelle, être parvenu à le publier – et donc à le figer dans le marbre – chez un grand éditeur français (Gallimard, la NRF) ? Les coupures de presse cisèlent la spontanéité punk ; exposées dans les toilettes, elles offrent à au romancier un miroir dans lequel contempler sa gloire et constater l’inertie de sa situation présente, puisqu’incapable de recouvrer un esprit contestataire qu’il a préalablement prostitué contre du succès. Voilà des années que Bruno n’a rien publié. Ce ne sont pas les idées qui manquent, pourtant. Il tape frénétiquement, par colère ou poésie, des bribes de réflexions, des fulgurances qui relèvent de la performance artistique, les cérémonials mis en scène pour y parvenir étant aussi importants que les mots qu’ils ont contribué à faire jaillir. D’abord, un long et raisonné dérèglement de tous les sens : perte des repères spatio-temporels, alcool, sexe sont les conditions sine qua non à une descente en soi que l’ordinateur capture par le biais du clavier. Nous, spectateurs, nous perdons d’abord dans ce dédale de pièces et d’étages reliés par des escaliers étroits ; devant nos yeux semble s’agiter un Des Esseintes vivant à l’ère numérique, l’espace se transformant au gré de ses fantasmes, à l’instar de la cuisine type asiatique. C’est un microcosme en connexion avec un macrocosme, en témoigne le titre de son ouvrage, qui constitue également le titre du long métrage. Le Ciel Étoilé Au-Dessus De Ma Tête interroge ainsi le droit à la bizarrerie dans une société où la marginalité apparaît comme une tare à soigner, un mal dont il faut se débarrasser à grands coups de psychanalyse (et d’antidépresseurs). Mais au fur et à mesure de la progression du long métrage, la polarité axiologique tend à se renverser, l’énergumène se baladant en slip devenant plus sensible et humain que sa famille agressive et méprisante qui profite de la situation pour régler ses comptes, non pas avec la société – le propre du punk – mais avec l’individu isolé et fragilisé. Les plus fous ne sont pas ceux que l’on croit, et chacun porte en lui une forme de folie avec laquelle il est autorisé à vivre si et seulement si elle coïncide avec les mœurs du temps. Le film oppose à la constance des mœurs une mutation permanente de sa structure, traverse les genres sans jamais s’y arrêter, trouve un équilibre interne qui est celui d’un déséquilibre profond et d’un credo dans la libération des formes et des arts. Une œuvre immense, immensément punk.
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