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    L'Assemblée
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    L'’incommensurable difficulté de penser ensemble et se mettre d’accord. En somme de réinventer la démocratie à une époque où les schémas habituels de représentation sont déconsidérés et rejetés en bloc. Comment reprendre la parole pour faire de la politique autrement ? Comment pour cela s’écouter sans se diviser ? Et construire une action malgré les différences ?
    Mariana Otero a privilégié ces questions de la démocratie participative plutôt que de laisser la parole aux nombreuses célébrités qui ont fréquenté les Nuits debout. Elles apparaissent ainsi comme un espace de réflexion dans le pluralisme plutôt que d’imposition d’une pensée, lieu d’une parole retrouvée et respectée. Rien n’est simple et ce que Mariana Otero extrait de ses 70 heures de rushes raconte simplement quelque chose qui essaye de se construire : une autre pratique de la politique. (extrait du compte-rendu du festival de Cannes 2017 par Olivier Barlet sur le site d'Africultures)
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Le film "L'assemblée " est une immersion interessante dans la réunion "impossible " où divergent sans cesse les avis des participants de Nuit Debout et où ils s'interrogent sur le comment organiser et encadrer une telle commission. Il y a aussi une réflexion sociologique sur le terme " le groupe" qui peut être une formation de trois personnes ou une réunion de plusieurs membres ou une equipe de 12 sportifs ou même un rassemblement d'une foule ! Le film "L'assemblée montre bien l'évolution de l'assemblée où il y a évidemment une certaine illusion d'union totale, d'une belle harmonie des participants croyant être ensemble dans le même but de déstabiliser le système politique, économique et social ! C'est là apparait forcément toujours le "nous" ... Au moment où leurs avis sur l'organisation, le fonctionnement et l'encadrement des commissions, le "nous " devient en plusieurs "je" tant que chacun exprime leur désir de voir leur avis se concrétiser ou leur frustration de ne pas être écouté ... Le film "L'assemblée " filme bien les visages attentifs et souvent nerveux des participants pour nous permettre de mieux cerner leurs attentes, leurs craintes d'être interpellés par des avis contraires ou d'être mal compris ! Intense, ces moments d'échanges des participants qui ne savent pas comment dépasser la parole, disons, plusieurs paroles, ni comment concilier la parole de chacun à la démocratie qui est un pouvoir du peuple, c'est à dire comment une tel avis puisse devenir un objectif concret pour tous ! Aussi comme l'indique un sous titre de l'affiche de ce film : " Comment parler ensemble sans parler d'une seule voix ? " Enfin, le film "L'assemblée " nous a aussi permis d'effacer des a-prioris sur le fonctionnement du rassemblement des Nuit Debout. il nous montre très clairement que ce rassemblement n'a pas pour but d'effacer ou de changer des lois ou d'en imposer de nouvelles ! C'est juste un outil de partage, d'échanges pour que chacun puisse exprimer leurs vécus dans la société, le système politique, économique et social et aussi leurs désirs de nouvelles perspectives qui satisferaient tout le monde ... Voilà, j'ai bien aimé le film malgré sa longueur et ses scènes répétitives où on voit très souvent des participants s'asseoir pour écouter, et faire des codes gestuels d'accord ou d'opposition ... MMhhh, pas mal ! "
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2017
    A la lecture du titre, vous pensez peut-être qu'il s'agit d'un film consacré à l'assemblée nationale. Vous avez tort ! Il s'agit d'un film documentaire consacré à une autre forme de démocratie, en l'occurrence le mouvement Nuit debout, mouvement lancé le 31 mars 2016 en opposition à la loi travail du gouvernement Valls. Cette autre forme de démocratie, c'est la démocratie directe, dans la lignée de l'Agora grecque, du mouvement des indignés en Espagne, du mouvement Occupy aux Etats-Unis, etc. La démocratie participative est-elle une vraie démocratie ? Réponse du mouvement : toute urne est funéraire. Philosophie de ce mouvement : il n'y a pas d'émanation d'une élite de type bolchévique mais un lieu où tout le monde peut s'exprimer.
    La réalisatrice de documentaire Mariana Otero a filmé tout ce qui se passait sur la place de la République à Paris du 1er avril (ou 32 mars !) à juillet 2016. Son but : "apporter un regard différent des médias qui, eux se focalisaient plutôt sur le spectaculaire sans avoir le temps de comprendre de l’intérieur ce qui se pensait sur la place, donner le temps au temps et faire un film qui donne une forme à ce qui se construisait jour après jour". Elle a donc filmé les diverses commissions qui se créent, les modérateurs, les facilitateurs et les chronométreurs qui s'efforcent de rendre constructives les réunions qui, tous les jours, sont organisées. Une proposition intéressante qui est mise en œuvre : un langage des signes permettant aux participants à une réunion de faire connaître leur opinion, sans bruit, sans interrompre celle ou celui qui s'exprime : un signe pour exprimer son accord, d'autres pour exprimer son désaccord, le fait qu'on a compris, qu'on n'a pas compris, qu'on a déjà entendu l'argument, ...
    Durant cette période, il pleut souvent : la pluie serait-elle de droite ? Quant aux rapports avec la police, ils sont souvent musclés. Une certitude apparait : il est difficile de faire vivre une démocratie directe, mais, en même temps, qu'y a-t-il de plus exaltant ? Et une question qui se pose : doit-on voter ou pas ? Certains sont pour, d'autres contres. En tout cas, François Ruffin, un des éléments moteurs de ce mouvement, rédacteur en chef du journal de "Fakir" et réalisateur du film "Merci Patron !", a tranché dans le vif : il fait partie des députés de la France Insoumise depuis juin dernier.
    Nathan R.
    Nathan R.

    24 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Une bande de pleurnichards mal organisés et irréalistes filmés de façon chaotique et dans leur moments forts en plus. Pourtant tout cela est bien molasson et sue l'hypocrisie totale et l'auto satisfaction de gens frustrés.
    Brady20
    Brady20

    6 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2017
    Un très bon documentaire de la trop rare réalisatrice Mariana Otero. Le film a pour décors de fond les événements de "nuit debout" à Paris et nous plonge ainsi dans une réflexion sur la démocratie, la parole, le groupe et les attentes de la construction d'une nouvelle société ...
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2017
    Quel dommage... j'y allais en espérant retrouver le souffle de ce beau mouvement, des idées pour la suite, de la création, des émotions, des images de tout ce qui s'est passé sur cette place en quelque mois... Déception : on a droit à un interminable blabla sur le comment du pourquoi, Ruffin (le visage du mouvement) n'y apparait presque pas, la foule d'anonymes se résume à une dizaine de ceux et celles qui ont du devenir les potes de la réal. En gros, un reportage sur la (dés)organisation de Nuit Debout... pas forcément nécessaire. Il manque surtout un Regard, cruellement.
    Joe Dredd
    Joe Dredd

    45 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Un film lamentable mettant en scène la haine et le déni sur fond de compréhension ou de bienveillance aussi fausses qu'idiotes. Tous ceux qui "ont été, sont et seront toujours Charlie" ne peuvent qu'éprouver que de la nausée à la vision de ce spectacle humain qui a cessé avec la pluie.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Filmer des moments de Nuit Debout et les restituer à l'écran donne bien la dimension ambivalente de cet évènement, que ce soit voulu ou non par la réalisatrice. La note est plus là pour figuration, dans ce cadre le sujet vous intéresse, ou non.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    Excellent documentaire de la superbe réalisatrice Mariana Otero. On est plongé de fort belle manière dans ce mouvement, qui a pu être tout autant donneur d'espoir que décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    Assemblée au Louxor, le temple pharaonique du cinéma.
    Un film montre des réflexions concernant la structure de la parole au sein d'assemblées ayant pour but de permettre à chacun de s'exprimer et de s'écouter.
    Signes silencieux, temps de parole, médiateurs, interactions sont constamment remis en cause dans l'objectif d'atteindre un idéal démocratique, parfois en lutte face à une réalité qui demande des actions concrètes et efficaces sur le court terme.
    Le film fini, les spectateurs le nourrissent de critiques esthétiques, éthiques ou pragmatiques. Sa forme et son fond sont critiqués, de la même manière que les personnes filmées critiquaient perpétuellement leurs actions, exposaient leurs divergences, toujours afin de rassembler in fine toutes ces individualités.
    Le temple ferme ses portes et met fin à l'assemblée.
    Des bribes de communication ont tenté d'y naître.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 octobre 2017
    Nuit Debout - ciel ouvert
    Cela fait du bien de voir un film comme L’Assemblée.
    D’abord parce qu’il ne faut pas laisser les images des événements qu’on a aimés à la seule subjectivité bien souvent « neutralisée » des envoyés spéciaux et des JRI.
    Ensuite parce que L’Assemblée n’est pas d'abord un film sur Nuit Debout. Comme Allemagne année zéro de Rossellini ne se réduit pas à un film sur le nazisme. C’est le film d’une artiste, d’une citoyenne, Mariana Otero qui a rencontré à Nuit Debout, en chair et en os, les questions qui la travaillent.
    L’Assemblée raconte l’épuisement d’hommes et de femmes qui tentent de résoudre, dans un temps bref, des questions que l’humanité se pose depuis longtemps : le statut de la parole, on pourrait dire du verbe, outil commun de la démocratie et de l'accaparement du pouvoir, véritable protagoniste du film, les conditions de son émergence et de sa circulation, et encore le rapport débat et action, individu et collectif, la peur que l'affect contamine la raison, comment voter - ou non - sans se diviser.. Autant de questions cruciales particulièrement pour celles et ceux qui veulent changer le monde et qui pensent que les moyens de production de ce changement seront lisibles jusque dans les fins.
    L’Assemblée, c’est donc l’histoire de corps, l’histoire des traits qui se tirent, l’histoire de ceux qui de fatigue s’assoupissent et d’autres qui pour les mêmes raisons se dressent, l’histoire des muscles bandés pour rassembler son énergie, les mouvements des personnes à l'unisson ou en opposition, c'est l'histoire d'un peuple qui s'ingénie à se construire… C'est une histoire humaine incarnée.
    L’Assemblée raconte aussi l’histoire d’un échec. Dans ce huis clos ouvert, Place de la République, on mesure l'histoire aussi à l'espace, ce qui s'y bâtît, quand il se densifie puis s'éclaircit. Un cœur battant et qui s’essouffle. Mais qu'on ne s'y trompe pas cet échec, au regard des différents objectifs : abolition de la loi El-Khomri, construction d'un rapport de force populaire face à l'oligarchie, révolution... est plein de promesses. Nuit Debout est une trace.
    Même si le cinéma sait comment parler ensemble sans parler d’une seule voix, il a rarement à voir avec les questions théoriques politiques et je crois que ce n'est pas le mieux placé des arts pour le faire. Pourtant, voir L'Assemblée c'est être au cœur de ces questions qui nous hantent aujourd'hui et nous donne envie d'être, avec les autres, l'inventeur de réponses.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 novembre 2017
    Le seul intérêt de ce documentaire assez de nous montrer comment il y a eu un sabotage volontaire ou inconscient de nuit debout qui aurait dû être un formidable mouvement de résistance sociale à la destruction du code du travail. Il y a quand même quelque chose de choquant c'est de déterminer avec une petite poignée de bobos va décider pour le pays en faisant des votes entre la pause méridienne et 16h ce qui peut nous interroger sur le profil prolétaire ouvrier un des gens qui sont disponibles à ces heures ci. Jamais el documentaire ne va à la rencontre des gens qui déambulent autour de cette place et ont fait le mouvement nuit debout est parfaitement réduit aux gens qui se sont autoproclamés organisateur. C est beaucoup plus 'un sitting avec des profil variés .
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    Nuit Debout : Pour protester contre la loi El Khomri, des rassemblements ont eu lieu pour discuter, chercher d’autres solutions, défendre la démocratie, tous les jours, tous les soirs. Des hommes, des femmes viennent confondre leurs opinions, essaient de faire évoluer la société.

    Du 1er avril au 21 juillet 2016, la réalisatrice a posé sa caméra au milieu de la place de la République à Paris. Sans vraiment savoir ou ca allait mener, elle a filmé la création du collectif, la difficulté à mener un « combat » sur la durée, et l’essouflement du mouvement .

    Au début du doc, quelques personnalités, puis des anonymes, des trentenaires pour la plupart. La réalisatrice filme les organisateurs du mouvement. Des organisateurs qui se heurtent à des difficultés. Comment organiser la parole, à qui la donner, déterminer le temps de parole, …autant de questions qui tournent en boucle. Le mouvement est spontané, et part dans tous les sens. Les conversations sont parfois stériles. Les querelles internes apparaissent. Difficile de durer. La caméra se pose aussi sur les gens qui écoutent debouts sous la pluie.
    La Loi El Khomri est passée à coup de 49.3
    L’assemblée c’est un reportage sur la naissance d’une contestation collective. Il nous plonge au coeur du Mouvement. Spontané et intéressant.
    framboisemood
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2017
    À partir du 31 mars 2016, des citoyens ordinaires se sont réunis chaque jour place de la République à Paris. Pour protester contre la loi El Khomri. Pour réfléchir à un autre ordre politique, économique et social. Leur mouvement a pris un nom : "Nuit debout". Mariana Otero les a suivis du premier au dernier jour.

    Pour qui s'intéresse à la chose politique, "Nuit debout" constitue sans doute l'un des événements les plus intéressants de ces dernières années. Inspiré du mouvement des Indignés en Espagne ou de "Occupy Wall Street" aux Etats-Unis, il s'agit d'un mouvement spontané de réinvestissement de la sphère publique, d'un refus de l'ordre prévalent, d'une tentative, parfois maladroite, d'en concevoir un autre. Avec Mariana Otero, une réalisatrice déjà remarquée pour "Entre les mains", un documentaire sur une usine de lingerie en dépôt de bilan, le mouvement a trouvé sinon son historiographe du moins son gardien de mémoire.

    Mariana Otero est modeste. Elle s'est contentée de planter sa caméra et de filmer les débats. Se serait-elle attachée à une personnalité (on aperçoit François Ruffin, le réalisateur de "Merci Patron !" qui allait devenir l'année suivant député de La France insoumise ou Monique Pinçon-Charlot, la sociologue des fractures sociales à Paris), on lui aurait reproché de personnaliser à outrance un mouvement caractérisé par son absence de leader. Elle aurait pu à défaut se concentrer sur un thème. Elle le fait d'ailleurs peut-être en rendant compte des débats sur les modalités d'organisation des réunions. C'est le sens de la question inscrite sur l'affiche : "Comment parler ensemble sans parler d'une seule voix ?" C'est aussi le sens de la question subtilement polysémique lancée par un participant : "Comment donner une direction [un objectif] à un mouvement sans direction [sans chef] ?"

    Cette question formelle, on le sait, est au cœur du questionnement démocratique. Qui a le droit de parler à l'agora ? Qui a le droit d'y siéger ? Qui a le droit d'y voter ? Avec un roboratif enthousiasme - et dans un joyeux bordel - les participants à "Nuit debout" se posent ces questions-là. Mais au motif que les réponses qui y ont été historiquement apportées doivent être remises en cause, notamment les théories révolutionnaires de la représentation, ils passent un temps infini à réinventer la roue au risque de sombrer dans l'impuissance. Ainsi de ce militant qui, par défiance avec le concept de représentativité refuse de tenir comme légitime une décision prise à la majorité des votants faute d'une assistance suffisante.

    Filmée par Mariana Otero, "Nuit debout" se perd dans des débats de pure procédure. Et oublie le fond. Quand il est évoqué, les mesures proposées frappent par leur radicalité - ce qui n'est pas un défaut - par leur irréalisme - ce qui pourrait en constituer un - et, plus tristement, par leur manque d'originalité. Ainsi de la commission Énergie : "Sortie des énergies fossiles - Fin de l'énergie nucléaire - 100 % d'énergie renouvelable" Vaste programme autour duquel d'ailleurs s'est construit depuis une vingtaine d'années un assez large consensus sinon dans la pratique du moins en théorie mais qui se heurte à des obstacles immenses qui n'arrêtent pas les utopistes de "Nuit debout".

    On aurait aimé en savoir plus sur "Nuit debout", sa sociologie, sa généalogie politique, ses héritages. Qui sont les manifestants de la place de la République ? Des jeunes ? des vieux ? des riches ? des pauvres ? Comment sont-ils arrivés là ? Comment en partiront-ils ? Quel bulletin de vote glisseront-ils dans les urnes en 2017 ? Le format documentaire choisi par Mariana Otero, caractérisé par sa sobriété et son effacement, empêche de livrer au spectateur ces informations pourtant utiles. "L'Assemblée" n'en documente pas moins un mouvement politique en train de se faire. Les premiers jours, la logistique est défaillante. Les orateurs utilisent des mégaphones en carton pour se faire comprendre. Mais petit à petit, une organisation se met en place. On monte des tentes, on installe une sono. Au bout de trois mois le mouvement s'étiole. La loi El Khomri a été adoptée par le 49.3. Les congés d'été approchent. Les militants sont fatigués.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2017
    Au printemps 2016, le mouvement Nuit Debout a été lancé par des citoyens mécontents de la proposition de la loi travail proposée par le Gouvernement. Chaque jour le mouvement s’est réuni sur la place de la République à Paris et dans d’autres grandes villes. Mariana Otero est également venu chaque jour pour y poser sa caméra. D’un engagé à un autre, nous les découvrons dans leur fougue antisystème à tout vouloir résoudre. Mais le mouvement devient conséquent et le trop plein d’idées empêche très certainement l’avancée d’un véritable projet. L’Assemblée est un documentaire engagé sur ces personnes qui prônent la démocratie sans vouloir imposer un représentant. Mais être au cœur de ce rassemblement, c’est aussi montrer ses nombreuses failles. Volontaire ou non, ce point de vue ne s’adresse alors qu’aux convaincus… L’Assemblée est un déballage de pensées et d’opinions, mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
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