Derniers Avis sur Buena Vista Social Club: Adios

C'est un film étrange car c'est un documentaire sur un documentaire. Et cela enlève tous intérêt pour le spectateur car ce n'est pas un bon film en soi. Puisque les musiciens du premier film étaient plus âgés à l'époque il est logique que tous ne soient pas encore en vie dans celui-ci. Mais je n'ai rien appris sur les musiciens principaux et les images plus anciennes d'eux m'ont fait sourire et deux fois même rire. La chose dont ce film souffre est la répétition à la fois en utilisant des clips du premier film et en répétant certaines des histoires d'origine parfois mot pour mot. Mais de toute façon il n'y a rien a attendre de bon d'un film avec Wim Wenders...

Un peu déçu par la qualité d'image et le montage un peu brouillon, mais pas par la musique, évidemment, ni par l'aspect documentaire. Cuba est bien montrée dans sa complexité et on retrouve avec plaisir les membres du groupe et leur histoire d'après. Difficile de comparer avec l'original qui crevait l'écran par sa musique et ses personnages incroyables ; on est content de les retrouver, mais l'émotion n'est plus là même.

un documentaire sur les adieux du groupe et un resumé de la vie de Cuba depuis 6 siecles avec des bon morceaux de musique cubaine

On dirait le bonus d'un dvd... qualité pas géniale, un peu brouillon. Aucune émotion et un peu d'ennui. Après ça m'a permis de découvrir un peu plus l'histoire du groupe et d'écouter de la bonne musique.

20 ans après ou presque...On refait l'histoire de la résurrection du groupe, l'histoire de l'île, de cette musique envoûtante. Presque tous d'illustration y a 20 ans sont morts, comme Castro aussi! Ceux qui ont vu le film d'alors de Wim Wenders comprendront la nostalgie que l'on ressent à brasser ce souvenirs, leurs souvenirs. Ce film est une réussite, il nous rapproche un peu plus de ces magnifiques musiciens qui ont trimés dur pour connaître la gloire en fin de carrière! Quel parcours! Et ceux qui ont eu la chance de les voir " en live" comme moi au festival de Jazz de Nice tomberont encore sous le charme. Allez y et régalez vous!

un documentaire magnifique, qui fait découvrir la vie de musiciens et chanteurs d exceptions au travers de l histoire Cubaine. Bien-sûr la musique donne envie de danse. Merci au Buena Vista Social Club.

Buena vista social club est sans doute l'un des albums les plus importants du XXème siècle. Il est issu d'une histoire incroyable et à connu un succès non moins incroyable notamment après la sortie d'un premier documentaire à son sujet en 1998.

Pour ma part, j'ai l'impression d'avoir toujours connu cette musique. Dès que j'en entends un extrait, il me semble qu'il s'agit de quelque chose de familier. Mais ce que j'ignorais, c'était les hommes et les femmes qui nous avaient transmis cela. Ce film nous le montre. J'avais pris conscience du caractère hors normes de cette histoire en lisant l'extrait d'un papier des inrocks.

À la base, il ne s'agissait pas de faire un album de musique cubaine mais le projet initial des producteurs étant tombé à l'eau, et le studio étant toujours disponible, c'est ainsi qu'est né Buena Vista social club avec des artistes ayant l'âge d'être grands parents. Ce succès mondial tardif de personnes ayant atteint un certain âge est un symbole fort. De nos jours, on veut tout, tout de suite. On veut être célèbre juste pour être célèbre. Cette célébrité n'est souvent accolée à aucun talent. On ne se laisse pas le temps de grandir. De se construire.

Buena vista social club est tout l'inverse. C'est le succès qui arrive à la fin de la vie et qui se perpétue même au delà de la mort. Cela nous enseigne que l'espoir n'est jamais perdu et qu'il n'est jamais trop tard pour se réaliser, pour réaliser ses rêves, réussir.

Comprendre ce miracle musical c'est aussi revenir sur près de six siècles d'histoire de Cuba. De l'arrivée des espagnols, à celle des esclaves africains. De l'émergence du conga et de la musique cubaine. La révolution Castriste qui a conduit à une isolation de l'île et par conséquent, à la faible diffusion de sa musique.

Mais dorénavant, nul Cubain ne sera plus célèbre que Ibrahim Ferrer, Compay Secundo ou encore Ruben Gonzales. Leur succès étant tardif, naturellement la question de la disparition de ces illustres personnages s'est posée dans le film. Elle est traitée avec sobriété et émotion et surtout en musique !
Ceux qui restent, notamment Omara, continuent à perpétuer le son, et à jouer dans le monde entier, notamment à la Maison Blanche devant Barack Obama. Comme quoi, les humains passent mais l'art reste.

Alors, même si la fameuse bougie que ces artistes chantent est parfois sur le point de s'éteindre, rien n'empêchera jamais de la raviver.