AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,5
1859 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Arctic ?
5
5 critiques
4
53 critiques
3
84 critiques
2
22 critiques
1
4 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
stallonefan62
Mads Mikkelsens livre une performance incroyable dans ce "survival " !! On ressent bien son investissement durant le tournage au vue des scènes de souffrance et de dureté !! Quel intensité et suspense tout au long du film !! Une réussite pour ce type de film !!
Un film Islandais co-écrit et réalisé par Joe Penna qui vaut le détour !! Quand je vois dans les bandes annonces de de la neige et en plus en arctique, je fonce . Ceci n'est pas un film drole, on est dans le sérieux avec dés le départ un homme perdu dans le froid du pole nord espérant qu'on vienne le chercher et c'est ce qui arrive mais l'hélicoptère se crache sur quelques centaines de mètres de lui. A bord, une survivante Japonaise qui a perdu connaissance et de la nourriture. L'homme va prendre une décision auquel il faut du courage de porter la femme dans un traineau avec beaucoup de couvertures et une carte pour trouver secours. Le tournage de ce long métrage a du ètre difficile pour l'équipe technique et les deux comédiens, l'Arctique est un paysage beau a regarder mais difficile a vivre ou survivre. Il y a quelques séquences qui nous font bondir du siège comme celle avec l'ours polaire. Mads Mikkelsen est excellent dans la peau du personnage principal qui occupe l'écran tout le temps. Je le conseille.
ned123
J'ai vu un film... sans début... Un homme sur la banquise doit survivre. Chacune de ses actions sont des épreuves. Pas de dialogues, ou alors réduits à une portion congrue, et le combat de l'Homme face aux éléments déchaînés... Le froid, la neige, les bêtes sauvages... Tout n'est que lutte et courage. Ce qui fait la force de ce film, c'est bien sa dimension épurée... Pas de musique. Le vent fait office d'orchestre. Mads Mikkelsen porte à lui seul le film sur ces épaules, et il est taillé pour ça... Il l'a déjà fait, et c'est un roc fort... Il suffit de voir son visage pour percevoir la peur, la faim, la douleur, le froid... Cela dit, ce n'est pas, à proprement parlé un héros, c'est un survivant. Le spectateur quant à lui est embarqué dans cette aventure qu'il découvre en témoin, sans empathie, comme un entomologiste qui verrait se débattre un Homme face à son destin... Donc, pas de courant de sympathie, pas de frissons, juste le froid, la neige et l'Homme qui se bat et se débat... On est pris... et on prie pour sa survie...
Yves G.
Un homme (Mads Mikkelsen) tente de survivre seul dans la carlingue de l'avion qui s'est écrasé au nord du cercle arctique. Un hélicoptère venu le secourir connaît le même sort funeste. Son pilote perd la vie dans l'accident ; mais sa co-pilote, grièvement blessée, en réchappe. Pour la sauver d'une mort inéluctable, une seule option : gagner immédiatement une station saisonnière à plusieurs journées de marche au nord.
"Arctic" est un "survival movie" sans concession. Comme Robert Redford, qui luttait dans "All is Lost" (2013) sur un voilier menacé de naufrage, aucun flashback, aucun dialogue ne vient éclairer la psychologie du héros. Il est tout entier dans les gestes quotidiens qu'il répète : pêcher des ombles dans un trou d'eau, dessiner un SOS sur l'inlandsis dans l'espoir qu'un aéronef puisse le voir, émettre à intervalles réguliers sur le poste de radio... À la différence de Tom Hanks dans l'insupportable "Seul au monde" ("Cast away"), il n'y a pas d'avant, pas d'après.
Comme dans "La Montagne entre nous" (2017) avec Kate Winslet et Idris Elba, les survivants sont bientôt deux. Mais, ici, il n'est pas question d'histoire d'amour. La co-pilote thaïe qui tombe du ciel est inanimée, mourante. C'est un corps inerte qui pose au survivant un dilemme : la laisser mourir ou tenter de la sauver au péril de sa propre vie.
C'est bien sûr la seconde option qu'il choisit, entreprenant un périple épique à travers les montagnes qu'on imagine celles du nord du Groenland. Rien ne lui est épargné : les montagnes infranchissables, le froid polaire, les ours affamés... On ne dira rien de l'issue de sa longue marche qui, jusqu'au tout dernier plan, reste en suspens. Ce suspens est d'ailleurs assez efficace ; car les deux options (ils meurent / ils survivent) sont l'une comme l'autre concevables. Comme "All is Lost", "Arctic" est un film suffisamment confidentiel pour se payer le luxe d'une fin malheureuse.
La peau tannée, les muscles secs, Mads Mikkelsen est de tous les plans. Du Danemark, son pays natal, à Hollywood, l'acteur tisse une carrière étonnante, alternant blockbusters ("Casino royale", "Rogue One", "Hannibal") et les films d'auteur ("Royal Affair", "Le Guerrier silencieux", "Michael Kohlhaas"). Le film repose sur ses épaules. Ça tombe bien : elles sont sacrément robustes.
"Arctic" est un "survival movie" sans concession. Comme Robert Redford, qui luttait dans "All is Lost" (2013) sur un voilier menacé de naufrage, aucun flashback, aucun dialogue ne vient éclairer la psychologie du héros. Il est tout entier dans les gestes quotidiens qu'il répète : pêcher des ombles dans un trou d'eau, dessiner un SOS sur l'inlandsis dans l'espoir qu'un aéronef puisse le voir, émettre à intervalles réguliers sur le poste de radio... À la différence de Tom Hanks dans l'insupportable "Seul au monde" ("Cast away"), il n'y a pas d'avant, pas d'après.
Comme dans "La Montagne entre nous" (2017) avec Kate Winslet et Idris Elba, les survivants sont bientôt deux. Mais, ici, il n'est pas question d'histoire d'amour. La co-pilote thaïe qui tombe du ciel est inanimée, mourante. C'est un corps inerte qui pose au survivant un dilemme : la laisser mourir ou tenter de la sauver au péril de sa propre vie.
C'est bien sûr la seconde option qu'il choisit, entreprenant un périple épique à travers les montagnes qu'on imagine celles du nord du Groenland. Rien ne lui est épargné : les montagnes infranchissables, le froid polaire, les ours affamés... On ne dira rien de l'issue de sa longue marche qui, jusqu'au tout dernier plan, reste en suspens. Ce suspens est d'ailleurs assez efficace ; car les deux options (ils meurent / ils survivent) sont l'une comme l'autre concevables. Comme "All is Lost", "Arctic" est un film suffisamment confidentiel pour se payer le luxe d'une fin malheureuse.
La peau tannée, les muscles secs, Mads Mikkelsen est de tous les plans. Du Danemark, son pays natal, à Hollywood, l'acteur tisse une carrière étonnante, alternant blockbusters ("Casino royale", "Rogue One", "Hannibal") et les films d'auteur ("Royal Affair", "Le Guerrier silencieux", "Michael Kohlhaas"). Le film repose sur ses épaules. Ça tombe bien : elles sont sacrément robustes.
Cinememories
L’homme n’est-il pas qu’un insecte qui obéit aux lois de la Nature ? Pour son premier banc d’essai, Joe Penna nous montre qu’il faut être terre-à-terre, afin de comprendre la satisfaction de respirer et d’espérer. La survie n’est pas inconnue au cinéma et le dernier en date qui a pu marquer les esprits par son élan épique, c’est bien « The Revenant ». Autrement, il y en a eu d’autres qui mettaient Liam Neeson, James Fronco, Matt Damon Sandra Bulock ou Robert Redford sur le devant de la scène, là où on pouvait sentir les humains retranchés dans la solitude et l’espoir de reprendre une vie normale.
Mais pour Mads Mikkelsen, la routine n’est que pêche, signal de détresse et survie pure et dure. Nul le temps pour des lamentations ou pour ressasser le passé. Il va droit au but et se nourrit d’espoir jusqu’à plus soif. On découvre alors cette atmosphère, ce paysage d’une grande beauté. Mais derrière les apparences, celle-ci se montre dangereuse et impitoyable. Le cadrage joue d’ailleurs avec les perspectives et la profondeur de champ. Du blanc à perte de vue, des montagnes à confondre avec des petites collines, il y a de quoi faire suer, même devant un spectacle aussi glacial. On l’aura compris, tous les ingrédients pour s’accrocher à la vie sont présents. L’absence d’une bande-son, du moins quand elle n’est pas nécessaire pour alimenter des scènes en suspense, nous laisse avec la respiration de Mikkelsen, le nôtre et celui du vent. L’immersion est maîtrisée, car le bruitage suggère également un lot de souffrance, qui n’épargne ni le spectateur ni le héros anonyme.
Nous aurions beau savoir peu de choses sur son identité avant le drame qui l’a enchaîné à cet hiver permanent, seul son présent compte. Il aurait pu être tout le contraire et le même que sur les écrans, ce protagoniste déborde de détermination. Mais il est aussi rationnel et fait des erreurs. Il se fatigue et se blesse, mais il ne manque pas de sentiments pour autant. C’est d’ailleurs ce qui le guide à sortir de sa routine. Il finit alors par trainer un fardeau, qu’il reconnaît davantage comme son soutien moral, plutôt qu’un poids à faire ralentir. Il a la rage, mais il est aussi compétent et lucide pour comprendre comment survivre. On s’en rend rapidement compte, mais à force de valider les épreuves les unes après les autres, sans échappatoires, c’est bien le spectateur qui se sent concerné. Nous aussi, nous avons envie de mettre fin à son calvaire, mais la détresse de cet homme nous transporte avec un code éthique que l’on n’hésitera pas d’encourager.
Tout le contraire du code Hollywoodien, « Arctic » promet une bonne dose d’adrénaline et de sincérité. Le réalisme s’empare de nous et c’est avec plaisir que l’on s’y baigne à nos risques et périls, car on n’en ressort pas indemne de cette expérience, toutefois gratifiante. Mikkelsen finit par faire corps avec la nature et devient un ours, un guerrier qui affronte la menace glaciale et passive. Il ne cède pas au rang d’homme et affirme fièrement sa cause, jusqu’à tomber dans son gouffre mental. Ce prisonnier du froid force le respect et saura engager sa part d’humanité quand il le faudra, à savoir au moment de faire un pas pour les autres.
Mais pour Mads Mikkelsen, la routine n’est que pêche, signal de détresse et survie pure et dure. Nul le temps pour des lamentations ou pour ressasser le passé. Il va droit au but et se nourrit d’espoir jusqu’à plus soif. On découvre alors cette atmosphère, ce paysage d’une grande beauté. Mais derrière les apparences, celle-ci se montre dangereuse et impitoyable. Le cadrage joue d’ailleurs avec les perspectives et la profondeur de champ. Du blanc à perte de vue, des montagnes à confondre avec des petites collines, il y a de quoi faire suer, même devant un spectacle aussi glacial. On l’aura compris, tous les ingrédients pour s’accrocher à la vie sont présents. L’absence d’une bande-son, du moins quand elle n’est pas nécessaire pour alimenter des scènes en suspense, nous laisse avec la respiration de Mikkelsen, le nôtre et celui du vent. L’immersion est maîtrisée, car le bruitage suggère également un lot de souffrance, qui n’épargne ni le spectateur ni le héros anonyme.
Nous aurions beau savoir peu de choses sur son identité avant le drame qui l’a enchaîné à cet hiver permanent, seul son présent compte. Il aurait pu être tout le contraire et le même que sur les écrans, ce protagoniste déborde de détermination. Mais il est aussi rationnel et fait des erreurs. Il se fatigue et se blesse, mais il ne manque pas de sentiments pour autant. C’est d’ailleurs ce qui le guide à sortir de sa routine. Il finit alors par trainer un fardeau, qu’il reconnaît davantage comme son soutien moral, plutôt qu’un poids à faire ralentir. Il a la rage, mais il est aussi compétent et lucide pour comprendre comment survivre. On s’en rend rapidement compte, mais à force de valider les épreuves les unes après les autres, sans échappatoires, c’est bien le spectateur qui se sent concerné. Nous aussi, nous avons envie de mettre fin à son calvaire, mais la détresse de cet homme nous transporte avec un code éthique que l’on n’hésitera pas d’encourager.
Tout le contraire du code Hollywoodien, « Arctic » promet une bonne dose d’adrénaline et de sincérité. Le réalisme s’empare de nous et c’est avec plaisir que l’on s’y baigne à nos risques et périls, car on n’en ressort pas indemne de cette expérience, toutefois gratifiante. Mikkelsen finit par faire corps avec la nature et devient un ours, un guerrier qui affronte la menace glaciale et passive. Il ne cède pas au rang d’homme et affirme fièrement sa cause, jusqu’à tomber dans son gouffre mental. Ce prisonnier du froid force le respect et saura engager sa part d’humanité quand il le faudra, à savoir au moment de faire un pas pour les autres.
Shephard69
Dans la lignée de films comme "The revenant" ou "127 heures" de Danny Boyle, un survival plutôt efficace et aux périls abordés dans un ton très réaliste au contraire du long-métrage de Lee Tamahori "A couteaux tirés" qui repose en majeure partie sur la prestation en one-man-show de Mads Mikkelsen. Rien de forcément très spectaculaire ni surprenant mais un ensemble très sobre, accrocheur qui sait faire monter crescendo la tension psychologique pour un final haletant. Tout simple mais une réussite honnête de la part du réalisateur Joe Penna.
videoman29
Le jeune réalisateur Joe Penna (ex youtubeur) prend le parti risqué de nous faire vivre un terrible huis-clos... en plein cœur du désert arctique ! L'histoire raconte en effet comment un pilote (dont on ne nous dit strictement rien d'autre) va tenter de retrouver la civilisation après le crash de son avion sur la banquise. Et comme si ça ne suffisait pas, ces coquins de scénaristes décident de réserver le même sort à l'hélicoptère engagé pour le secourir. Son pilote (une femme cette fois) survit à son tour mais reste totalement inconsciente à cause de ses blessures... l'épopée se poursuit donc à deux mais avec une totale économie de dialogues. Toute l'attention se reporte donc sur les divers rebondissements qui compromettent, plus ou moins définitivement, les chances de survie de notre couple improvisé. Si l'on ajoute à cela des paysages (blancs, pour la plupart) d'une beauté surnaturelle, on obtient un film de qualité qui met rapidement les nerfs du spectateur à vif. Certes, on peut toujours se dire que l'intrigue pousse le bouchon un peu loin... c'est vrai, mais il faut bien reconnaître que l'ensemble fonctionne à merveille et c'est tout ce qui importe !
ManoCornuta
Où comment la volonté de survivre peut opérer des miracles, quand ténacité et ingéniosité s'en mêlent... Le film, quasi silencieux et aux images impeccables, vaudra surtout le détour grâce à la performance impressionnante de Mads Mikkelsen, mutique et obstiné mais qui parvient aussi à nous atteindre dans les moments où le personnage est à deux doigts de renoncer. Dans l'ensemble, c'est une histoire très convenue et prévisible, mais la mise en scène et le montage assurent une cadence qui relancent régulièrement l'intérêt.
Jonathan M
Dans cette période de confinement, un peu d'évasion solitaire ne fait pas de mal. Enfin, pour Mads Mikkelsen, un peu plus quand même. Dans la lignée du "All is Lost" de J.C Chandor ou bien remake américain de "Dans les forêts de Sibérie" de Safy Nebbou, au choix. Toujours est-il que s'est toujours assez captivant d'observer à quel point un film est d'abord une histoire d'ambiance. Regarder survivre un homme pendant 1H30. Fantasme d'aventurier à la Mike Horn, quasiment seul au monde, qui fera de son obstinance un allié essentiel à sa survit. Malgré des péripéties de cinéma logiques sinon film infinançable, on ressent un certain apaisement là on l'angoisse devrait pourtant prédominer. Etonnant...
HamsterPsycho
Un survival movie taillé pour Mads Mikkelsen le taciturne. Il excelle dans ce rôle et parvient sans peine à faire partager son sort et ses émotions uniquement par son jeu sans paroles (ou presque). Le film en lui-même est réaliste et éprouvant. Toute personne dotée d'une once d'empathie en ressortira ébranlé.
Un survival arctique qui doit beaucoup à la performance du grand Mads Mikkelsen. C’est pas mal tout en étant trop scolaire.
Thibault F.
Je voue une passion sans limite pour Mads Mikkelsen. Ses choix audacieux, son interprétation brillante font l'une des figures du cinéma actuel. Sa capacité à s'adapter des blockbusters au film à petit budget montre toute sa singularité. Joe Penna est un illustre inconnu qui, pour son premier grand film, décide de se plonger dans les méandres et la dangerosité de l'arctique. Contrairement aux oeuvres de survie, Arctic prend à rebours le spectateur en explorant le quotidien du personnage en proie aux conditions déshumanisantes de son milieu naturel. Cette lutte interne entre instinct de survie et humanité est un angle pertinent notamment lorsque ce dernier récupère une jeune secouriste alors blessée. Dès lors, toute la grandiosité du jeu de Mads Mikkelsen s'actionne ; il arrive à nous émouvoir, à trembler de peur, bref à percevoir un florilège d'émotion et de sensation. Nous ne sortons pas indemne de cette aventure admirablement orchestrée par Penna mais soutenu par la BO de Joseph Trapanese. Aussi discrète que marquante. Arctic est ainsi la petite surprise de cette année 2019. Pour les plus âpres aux conditions extrêmes, les personnes ne désirant pas rentrer dans une réflexion métaphysique ou hermétique à l'absence de dialogue sont priés d'emprunter un chemin différent. Petit coup de coeur.
Film qui manque réellement d'enjeu,c'est soporifique à mon goût , un survival qui manque de Force et de saveur
Un film super bien réalisé dans un décor glaciale et désertique du froid. Une très belle interprétation dans lequel ont sens la détresse et le courage du personnage.
Un Survival prenant, stressant, silencieux, aux images superbes et porté par un Mads Mikkelsen exceptionnel.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse