Breakdown (1997), son deuxième long métrage (son premier film est inédit en France) lui a valu une reconnaissance mondiale.
Jonathan Mostow a également collaboré à The game (David Fincher, 1997) en qualité de producteur exécutif.
Guiseppe De Santis, Alberto Lattuada, Fédérico Fellini, Luchino Visconti, Dino Risi, Mario Monicelli, Roberto Rossellini, Steno, Luigi Comencini, Mario Bava… Dino De Lauretiis a produit les grands maîtres du cinéma italien.
Ce producteur de légende a également collaboré à Guerre et paix (King Vidor, 1956) Barrabas (Richard Fleischer, 1962), Barbarella (Roger Vadim, 1968), Flash Gordon (Mike Hodges, 1980), Conan le barbare (John Milius, 1982), Dune (David Lynch, 1984), L'année du dragon (Michael Cimino, 1985), Desperate hours (id., 1990) et Assasins (Richard Donner, 1995).
Dino de Laurentiis avait produit le précédent film de Jonathan Mostow, Breakdown (1997).
« Parfois, on n'avait pas l'impression de jouer, mais plutôt de réagir à ce qui se passait vraiment. Tout semblait vrai : la pluie, le vent, la plongée, etc. »
Pour les besoins du film, l'équipe de décorateurs a construit les répliques d'un sous-marin américain et d'un sous-marin allemand. Afin de renforcer le réalisme, la production de U-571 s'est attachée les services de deux directeurs artistiques, l'allemand Götz Weidner (qui a collaboré à Das Boot de Wolfgang Petersen) et l'américain William Ladd Skinner (qui a travaillé sur Danse avec les loups de Kevin Costner et L'armée des douze singes de Terry Gilliam).
Le scénario d'U-571 s'inspire d'événements qui survinrent au cours de la seconde guerre mondiale : la prise de la machine de chiffrage Enigma par la flotte britannique en mai 1941, la prise de la machine à chiffrer du U-559 en octobre 1942 et la capture du U-505 par la marine américaine en juin 1944. Le système Enigma permit aux Allemands de transmettre des messages en toute quiétude. Les Américains mirent six mois avant de percer le secret du codage utilisé par l'armée allemande.
Le vice-amiral Patrick Hannifin a rempli la fonction de conseiller technique. Sa parfaite connaissance des U-Boot, les sous-marins de guerre allemands, a permis d'apporter le réalisme recherché par le réalisateur, qui avoue que sa participation a «grandement facilité (le) travail». Patrick Hannifin, quant à lui, reconnaît qu'il était «amusant d'apprendre à ces jeunes comédiens à être d'abord des marins, puis à être des sous-mariniers».
Révélé pour son travail sur Les tueurs de la lune de miel (Leonard Kastle, 1969), Oliver Wood a notamment collaboré à 58 minutes pour vivre (Renny Harlin, 1990), Sister Act 2 (Bill Duke, 1993), Professeur Holland (Stephen Herek, 1995), La piste du tueur (Jeb Stuart, 1997) et Volte-face (John Woo, id.).
La majorité des scènes d'intérieur de U-571 ont été filmées sur le plateau n°5 de Cinecitta, le plus grand plateau de cinéma d'Europe. Un système hydraulique, conçu par le chef des effets spéciaux de Forrest Gump, permettait de réaliser toutes les prises de vue possibles.
Les deux grands réservoirs des studios MFS Films, déjà utilisés pour tourner des films du même genre, a incité l'équipe du film à tourner les extérieurs à Malte (dans la baie de Saint Paul).
Jonathan Mostow a consacré trois ans de sa vie à collecter des informations, réunissant une masse d'informations impressionnante, interviewant des vétérans, visitant des musées, etc.
« En faisant U-571, j'avais envie de montrer comment on vivait dans un sous-marin pendant la seconde guerre mondiale. Je voulais aussi montrer au public comment ces jeunes combattants avaient surmonté leur peur et accompli d'incroyables actes d'héroïsme. »
Apparu dans Né un 4 juillet (Oliver Stone, 1989), Jake Weber a notamment participé à Une étrangère parmi nous (Sidney Lumet, 1992), L'affaire Pélican (Alan J. Pakula, 1993) et Amistad (Steven Spielberg, 1997).
En 2000, il est à l'affiche de Gangsta cop (Michael Rymer) et des Aiguilleurs (Mike Newell).
Les conditions de vie dans un sous-marin de guerre durant la seconde guerre mondiale étaient particulièrement éprouvantes. La température pouvait y descendre en dessous de zéro ou monter à plus de 40°, l'air y était vicié (il était renouvelé lorsque le sous-marin refaisait surface). Avec une douche par semaine au maximum, l'hygiène des sous-mariniers était pour le moins précaire.
Le capitaine de corvette David Balme, l'un des officiers britanniques qui participa à l'assaut contre le U-110 en mai 1941 et s'empara de la première machine de chiffrage Egnima, apporte sa caution au film et confesse que "Jonathan (Mostow) a fait du beau boulot", avant d'ajouter que "la reconstitution est extrêmement réaliste. J'ai l'impression qu'il est désormais l'un des plus grands spécialistes d'Enigma. Il a lu tous les livres sur le sujet !".